Chelly paradise

Nouvelle Vie

Chapitre 1

_Point de vue de Chelly_

Je suis née d'un père immigré et d'une mère française. A ma naissance ma mère eu un accouchement très difficile, la cause un enfant en surpoids ; mon poids à seulement six mois entre 9 et 10 kilos ce qui est normalement au-delà du poids maximal. Je tiens mon prénom « Chelly » de ma mère et mon surnom « Bouddha » de mon père. En plus de ne pas être très agréable à regarder, j'avais un surnom débile. Mon père m'a toujours glorifié... Bon j'exagère, il me prenait pour un coussin, un siège, une poubelle... Même si au début il semblait m'aimer un peu comme une enfant normale, l'arrivé de mes sœurs et frères aggrava notre relation. Moi, Chelly Paradise, âgée d'un an, pesant 20 kilos, je venais de devenir la grande sœur de septuplé et essayez de vous faire respecter en tant qu'ainée quand vous avez une vitesse maximale de 3 cm par minutes. Les jours passaient et mes frères et sœurs grandissaient minces et en bonne santés tandis que moi je restais la même grosse, moche et lente. Mon quotidien se résumait à me réveiller, manger, me doucher et aller à l'école. L'école... Pourquoi avoir créé un lieu où plusieurs groupes d'enfants de tous les âges peuvent se réunirent, leurs buts étaient-ils d'éliminer les incapables comme moi, ceux qui sont faibles, moches, gros et non sociable ; n'avons-nous pas le droit de vivre tranquillement. A 13 ans, mon père ne supportant plus de voir traîner mon gros tas de graisse chez lui, il décide de m'envoyer dans un camp pour les gros. Vous savez ceux qu'on voit seulement à la télé, là où un groupe de gros se fait massacrer par un entraîneur super baraqué qui au final fait d'eux des bombes sexy avec zéro gras. C'est le genre d'endroit où la nourriture te dégoûte à vie, où tous les matins c'est jogging sur la plage avec un pneu derrière toi, des saucisses autour de ta taille et des chiens affamé pour t'accélérer. J'avais conclu que cet endroit était définitivement pire que l'école, malgré tout il y avait une chose que j'avais ici et pas à l'école. Cette chose je la chérissais, c'était des amis, des compagnons qui comprenaient ma douleur, mes peines, mes efforts qui souhaitaient tout comme moi être juste normal. J'étais dans un groupe de 4 garçons et 3 filles je m'étais beaucoup rapproché d'eux au point où nous n'avions aucun secret les uns pour les autres. Le soir nous nous retrouvions en cachette pour regarder des films accompagnés de boisson et de chips volé dans la réserve. Dans le groupe j'avais un meilleur ami, il s'appelait Drew, à notre arrivé il pesait à peu près le même poids que moi c'est-à-dire 95 kg. Drew était comme le frère jumeau que je n'avais pas eu à ma naissance, il avait cette joie de vivre et cette façon de toujours aider les autres que je trouvais adorable. J'avais une confiance aveugle en lui, s'il en avait besoin je lui aurais donné mon cœur. Pour moi, c'était un ange venu des cieux, toujours auprès de moi pour m'encourager quand j'en avais besoin, à me soutenir quand je voulais tout abandonner, à me donner tout l'amour et toute l'affection qu'il pouvait. A la fin du camp d'entraînement qui je précise avait duré 3 ans à l'idée de devoir nous séparer, nous étions très tristes rien ne pouvais nous consoler mais rester plus longtemps dans cette prison nous faisait accélérer le pas. Avant de nous quitter Drew m'avait promis qu'il tenterait de s'inscrire au même lycée que moi ; pour lui ce n'était pas quelque chose de difficile, il venait apparemment d'une famille très riche.

Aujourd'hui cela doit faire 1 mois que je suis rentrée chez moi, j'ai revu mes frères et sœurs, fais du shopping pour avoir des vêtements à ma taille, remplis les formulaires d'inscription du lycée... Depuis mon retour, je n'ai reçu aucun message de la part de Drew, c'est comme s'il avait disparu, j'ai bien tenté de l'appeler, je lui ai envoyé trente-mille messages mais aucune réponse. Ces 3 ans passés à ces côtés semblent si loin...

Il est actuellement 6h45 et je suis prête pour ma rentrée en tant que lycéenne, je porte un débardeur blanc avec un jeans noir et des bottes noirs cuivré qui se marie parfaitement avec mon jeans. Ma rentrée aurait dû être un nouveau départ pour moi malheureusement mes adorables frères et sœurs ont décidé de me servir de guide, ce qui a tout gâché. Je vais tenter d'être plus explicite, les septuplés s'avèrent être des populaires dans le lycée et mon arrivée moi la nouvelle était censée passer comme une lettre à la poste mais grâce à eux c'était plutôt comme si un canard c'était incruster dans un groupe de cygne. Je ne savais vraiment plus où me mettre.