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Chapitre 17


« C'est une faiblesse universelle de juger par amour et par haine »

Jean-Baptiste-René Robinet

Tandis qu'il me traînait par le bras droit, sa main gauche cherchait désespérément un objet afin de me frapper plus fort. Ces mains ne lui suffisaient plus... Soudain il s'arrêta, un sourire que je ne connaissais que trop bien apparut sur son visage. Comme habité par un démon il se jeta sur moi déchirant mes vêtements. De peur je lui priais de me laisser partir, qu'il n'aurait plus à revoir mon sal visage de toute sa vie mais trop bourrer il n'entendait rien. Aucun de mes cris ne le ramenais à la raison, mes coups quant à eux était complètement inutile. J'étais bien trop faible face à lui. Jamais je n'aurais pensé que celui qui m'avait donné la vie pourrait autant la gâcher.

Papa – De toute façon t'es qu'une traînée, tu peux bien laisser ton corps à ton pauvre petit papa qui à payer pour que tu l'es ! (d'une voix vicieuse et répugnante)

Moi – Papa, s'il te plaît laisse-moi tranquille ! (en pleur)

Par chance je réussis à attraper une lampe, avec laquelle je l'assomme. Je sors alors de la maison en trombe et me mets à courir sous la pluie pieds nues, en sous-vêtements et blessée. Au bout de plusieurs heures de marches je remarque un petit banc, épuisée je m'allonge tandis que la pluie continue à tomber. Deux phares éclairent soudainement vers ma direction pensant que mon père m'avait retrouvé je me dépêche de me remettre à courir mais je trébuche et m'écorche toute la jambe droite.

- Chel ! Ne cours pas, je veux juste t'aider s'il te plaît ne me fuis pas. (d'une voix triste)

Je n'ai plus assez de force pour me relever, les goûtes de pluie s'abattent sur moi tel des milliers de pics tandis que mes yeux se ferment épuisés. A mon réveil, je remarque que mes vêtements ont été changé, que mes blessures ont été soigné et que je suis dans un lit King size. Cette situation se répète beaucoup trop souvent à mon goût depuis quelques temps.

- Tu es réveillée ?

Moi – Ouais...

Je me redresse et constate que Drew tient un sac de MacDo dans les mains.

Drew – Je t'ai acheté un MacDo parce qu'il me semblait que tu m'avais dis adorer ça quand on était au camp. (d'une petite voix)

Moi – Merci.

Pourquoi je refuserais un MacDo. Cependant, aujourd'hui je ressens comme une méfiance envers Drew, après tous il n'a pas fait grand-chose contre son frère pour moi et depuis que l'on est revenu après le camp il n'a plus vraiment été présent dans ma vie.

Drew – Tu sais Chel, j'aimerais te parler de quelque chose.

En sois-je ne devrais pas être méfiante, après tout c'est un peu à cause de moi qu'il a perdu sa copine. J'ai aidé Justin, donc je pense qu'il a tous les droits pour me détester.

Moi – J'ai aussi quelque chose à te dire.

Drew – Toi d'abord alors.

Il n'a pas l'aire d'être en colère mais je tiens à lui expliquer.

Moi – Je suis désolée, je ne savais pas que Hailey était ta copine quand j'ai poussé Justin à lui avouer ses sentiments.

Drew – Ne t'inquiète pas, je n'aimais plus Hailey.

Sérieusement, enfaite je me suis inquiétée pour rien.

Drew – Justement, pour en venir à ce que je voulais te dire. Je t'aime toi. (d'une voix calme)

Chelly paradiseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant