Chelly paradise

Alone

Chapitre 12

PDV Chelly

C'est sans me retournée que je suis partie loin d'eux... Essoufflée, je baisse la tête pour reprendre mon souffle, puis je me couche à l'ombre d'un arbre, sans que je ne sache trop pourquoi des larmes firent leurs chemins sur mes joues. Je me sentais vide pourtant le ciel au-dessus de ma tête était toujours bleu, la brise fraîche qui m'avait permis de sentir le parfums de Jay flottait toujours dans l'aire, la seule chose qui différait d'il y a quelques minutes était peut-être que les enfants partaient peu à peu avec leurs parents surement revenu du travail, mais moi je restais là, sans rien demandé à personne, n'attendant personne non plus. J'étais une fille parmi tant d'autres, seul, juste là sous mon arbre pleurant tout doucement. En ce moment j'éprouvais une soudaine envie de dormir, de ne plus me réveillée ou de partir loin, de tout... Seulement me retrouver seule avec moi-même dans un lieu désert comme dans les films... Doucement je ferme les yeux et tel une poupée de cire m'endort au son du vent.

After 1 :30

- Et la truie, lève-toi !

- T'es sûre que c'est elle ? Je veux dire, elle est canon, elle ne peut pas être une paria.

- Alfredo, je ne me trompe jamais c'est elle qui à insultée mon homme pour se rapprocher de lui ! C'est une GROSSE PUTE !

- Bon, ok, ok, mais si Jay pète une durite c'est ton problème pas le mien... (souffle)

- Ouais, porte-la, on l'emmène au lycée.

- A vos ordre ma déesse.

Je me sens soulevée tel un sac, cependant mon esprit et mon corps sont vide, je ne ressens rien, seule mes yeux semblent faire ressortir le peu de sentiment qu'il reste en moi... Après une longue marche il me pose finalement doucement sur un sol extrêmement froid.

Alfredo – On fait quoi maintenant ?

- Je vais les appeler.

Alfredo - ... (il se rapproche de moi jusqu'à coller ses lèvres à mon oreille droite) Je suis désolé princesse mais tu vas passer un sale moment supporte le, si ça part trop loin je te promets que je ferais ce qui est en mon possible pour les arrêter.

- Tu nous as appelé ?

- Je veux qu'elle cri pour sa vie au point qu'elle en oublie même son nom.

Alfredo s'écarte de leurs passages, mes yeux sont toujours clos, mes larmes, elles coulent toujours aussi, mais mon âme elle a disparue. Mon cœur me fait si mal que j'ai l'impression d'étouffer, la seule image qu'il me reste en tête est celle de Jay et sa copine s'embrassant au loin. Qu'ils tentent de me déshabiller, qu'ils me tirent les cheveux, qu'ils me frappent, qu'ils m'insultent, l'ais-je mérité ? Je ne suis qu'une fille comme les autres, une sœur, une cousine, une voisine, une étrangère... Je veux savoir quelles sont mes fautes, je veux une explications une raison pour leurs actes cruelles !

La déesse - Est-elle morte ?

- Si elle est morte on peut la baiser plus facilement !

Leurs regards pervers me donnent des frissons sur tout le corps, même sans les voir je peux imaginer leurs visages répugnant se déformer à la vue de mon corps. J'ai comme la sensation d'avoir déjà vécue cette situation auparavant...

Alfredo – Arrêtez-vous ! C'est bon vous serrez payé, alors dégagez !

La déesse – Pourquoi les arrêtes-tu ?

Alfredo – Je trouve qu'elle a déjà assez souffert non ?

La déesse – Très bien... On y va ! (d'un ton ferme)

Sous les ordres de la déesse, ils se retirent tous docilement de la pièce, me laissant seule et à moitié morte. Finalement je tente en vain de me relever pour rentrer chez moi mais ma vue brumeuse m'empêche de déterminer ce qui m'entoure, j'arrive tout de même à me rapprocher du mur mais je glisse me cognant la tête à un lavabo, pourquoi faut-il que je sois aussi douée pour me foutre dans la merde la plus profonde alors même que je suis déjà dans une situation désavantageuse ? J'aimerais être une fleur, plus précisément une Strelitzia (oiseau du paradis), digne, libre, colorée, pliant au gré du vent, je n'aurais pas besoin de sentiment... Je sens quelque chose Je... n'arrive plus... à rester éveiller...

- Cheeeel ?!

J'ai la sensation que ce n'est pas la première fois...