Révélation

53 6 0
                                    



Chapitre 15


Analepse

Il fait tout noir, un homme me retient prisonnière dans ce qui semble être des toilettes publiques.

Un homme – Je vais devoir te punir... (d'un ton sadique)

Son visage est plein de bandage et son corps est marqué par des bleus énormes. Il me tire le bras pour m'extirper des toilettes et sort son téléphone tout en me faisant avancé jusqu'à un 4x4 noir. C'est comme si je revivais un moment de ma vie passé. Un souvenir...

Moi – Tu me veux quoi encore ? (tremblante)

Lui – Moi ? Je viens de la part de ton ami d'enfance... (grand sourire de sadique)

Moi – Je n'ai pas ce dont tu parles.

Lui – Bien-sûr que si, à moins qu'il ne se proclame lui-même comme ton meilleur ami d'enfance.

Il me pousse à l'arrière après avoir pris le soin de m'attacher les mains et démarre la voiture. Le paysage défile à grande vitesse à travers la vitre à tel point que je discerne seulement des formes vacillantes dans l'obscurité de la nuit. Je suis consciente de ce qu'il se passe autour de moi mais c'est comme si je ne contrôlais pas mon corps. Finalement après environ 2 heures de trajet nous sommes arrivés dans une petite ruelle peu fréquentable. Il me projeta violement hors de la voiture où se trouvaient cinq hommes. Mon corps se figea quand mon regard croisa celui de l'un d'eux, il était grand, musclé, avec les cheveux bruns, il dégageait une aura terrifiante. Par son charisme je dirais qu'il était leur leader.

Le leader – Alors, pourquoi m'as-tu appelé Sam ?

Alors l'homme qui me martyrise depuis tout ce temps s'appelle Sam...

Sam – Vous savez qui, m'a demandé de vous la livrer apparemment il voudrait que vous vous en débarrassiez.

Leader – Tu en es sur ? C'est de la Truie dont nous parlons !

Sam – Ecoute, moi je ne veux pas de problème. Il m'a dit mot pour mot « Livre là à Zac, qu'il en fasse ce qu'il veut. Elle ne met plus d'aucune utilité. »

Zac (leader) – Il a donc réussit à avoir cette fille...

Un des gars – Zac, que faisons-nous ?

Zac – Chace, c'est toi qui a eu l'idée de la prendre comme souffre-douleur alors c'est à toi de décider comment sera sa fin.

Chace – Je pense que nous devrions terminer ce que nous avons commencé.

Zac – Tout le monde est d'accords ?

Le groupe – Oui !

Moi – Attendez, je suis sûr qu'il y a une erreur. Il n'a pas pu dire ça !

Zac – Tu es loin de connaître le véritable Justin. Arrête de t'y croire, tu étais juste un jouet pour lui. (cracha-t-il)

Justin ? Serait-ce celui dont ils parlent depuis tout ce temps ? C'est à cause de lui que je me retrouverais ici ?

(Les pensées de Chelly se mélangent entre l'instant présent et celle du passé.)

Sam – Comme je suis gentil, je vais te dire une dernière chose avant de te laisser crever.

Il s'approche lentement de moi et chuchote à voix basse dans mon oreille.

Sam – Tu diras à Nina que son grand-frère la vengée.

A l'entente de ce nom, mon corps se glaça. Ça voix était pleine de dégout son regard était noir de haine. Mon âme, elle n'était déjà plus, comme si ça phrase l'avait fait disparaître.

Sam – J'espère que tu pourriras en enfer ! (cracha-t-il)

Des perles d'eau firent leurs chemins lentement sur mon visage alors que je l'écoutais cracher son venin. J'avais la sensation que le monde s'écroulait autour de moi.

Sam – Tu as vraiment cru qu'une fille aussi répugnante que toi pouvais attirer quelqu'un ? Une merde comme toi doit rester à sa place. Dis, tu veux bien être gentille pour une fois et crever comme la sale chienne que tu es ?!

Je serre les dents renfermer sur moi-même, après tout il a peut-être raison j'ai changé physiquement mais à l'intérieur je suis toujours cet truie immonde. Je dois accepter ce qui m'arrive, je le mérite, c'est une punition divine pour être responsable de leurs morts.

Zac – Devrions-nous commencer ?

Sam s'assoit en hauteur un peu en retrait pour observer ma déchéance laissant place à Zac qui donne le premier coup de pied puis Chace et les autres le suivirent. Le visage jouissant de Sam est celui que je ne peux quitter des yeux. Mon corps balader dans tous les sens par leurs coups est déjà presque en sang mais mes yeux eux n'ont pas changé de direction. Finalement l'un d'eux réussit à casser mon bras droit, puis le bras gauche... Son visage se tordait d'un plaisir sadique, il y avait une lueur de perversion dans ses yeux comme s'il s'excitait de me voir anéantit, son sourire s'étirait presque jusqu'à ces oreilles quand t'au reste de son corps, il avait une main dans le pantalon et l'autre tirant sur les pointes de ses cheveux. Il ordonna quelque chose aux autres mais je n'entendais rien, je n'entendais plus depuis longtemps, je ne percevais que son visage dans la pénombre et les mouvements de ses lèvres. Pendant un moment il me sembla y lire « Barrez-vous, ils arrivent ! » Puis plus rien, jusqu'à ce que tout doucement des milliers de petites épines glacé se mirent à me transpercer le corps et une hombre...

- Chelly !

Troue noire...

Fin de l'analepse

Lorsque je réouvre de nouveau les yeux c'est l'atroce visage de mes bourreaux que je vois en premier puis la silhouette de celui en qui j'avais confiance mais qui finalement n'est rien d'autre que le plus gros des fils de pute sur terre. Les sentiments que je ressentais à ce moment précis était un mélange entre la déception, la haine, le dégout et la peur. La peur de devoir me battre une nouvelle fois pour ma survie, la peur d'être coincer dans un cycle éternelle ou celle de ne pas savoir si je pourrais voir demain... Tout compte fais est-ce que la mort ne serait-il pas le meilleur choix.


Chelly paradiseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant