La nuit, longue, sinueuse, froide, ténébreuse, m'envahit par mes yeux, ma bouche, mon nez et mes oreilles. Elle était là, tout autour de moi. Je ne pouvais que rester là, à la contempler. Elle m'empêchait de bouger de par son étrangeté. Elle m'attirait, mais me répugnait par sa sournoiserie. Je ne faisais que me tenir debout. Elle me lacérait, m'endormait, m'attirait. Mais je ne dormais point. Je savais que je me devais de rentrer chez moi, m'atterrer dans mon lit. Mais au lieu de ça, je ne pouvais rien faire, rien d'autre que de la contempler, elle, la nuit. Je me pensais ensorcelé par je-ne-sais quelle sorcière, mais c'était plutôt mon cœur qui m'ensorcelait. Oui, c'était mon cœur qui me disait de rejoindre les ténèbres. Ténèbres ... Un mot qui n'avait plus de sens. Ou en tout cas plus le même qu'auparavant. Je fut corrompu par ma propre âme, trahit par mon propre corps. Mais je ne pouvais rien. L'appel était trop fort.
VOUS LISEZ
Poèmes
Poetry100 poèmes en français ou en anglais de ma création, Hope you like it :) Vous pouvez passer d'une partie à l'autre et en sauter, choisissez celle de votre humeur du moment !