Contemplation du monde

7 0 0
                                    

Capturer l'éphémère.

Prendre une photo, peindre, écrire sur un sentiment. Le capturer pour le montrer. Saisir sa beauté, percer ses lacunes. Sentir l'invisible, ressentir plus. Voir l'homme, voir la femme, voir l'enfant et voir le monde. Pour un instant.
Ce n'est qu'un instant. Mais c'est le plus bel instant. Celui de la contemplation. Tous les instants ont leur valeur, leurs qualités. Réconfortant ou aiguisant ? Passionné ou pertinent ? Parfois les deux à la fois.

L'Homme face à l'instant.

L'instant qui se voit. Dont seule la contemplation l'emplit. La beauté, l'esthétique, le design. Plein de mots pour l'attirant. Le feu, la flamme passionnée dévorante qui se dévore du regard. La passion de l'attirant.
La sensualité absconse de la flamme. Le mystère derrière le plasma. La passion dévorante, pleine de vie, qui combat le vide, qui contraste avec le froid.
Le vide se contemple et se pense, mais il n'est que vide. Chercher quelques chose y est folie, si ce n'est pour se trouver soi.

L'Homme vivant.

Vivre, n'est-ce pas agir ? Combattre le rien, l'inaction ? Le penseur est plus vivant que le contemplateur. Mais cette contemplation est nécessaire.
Voilà que le vivant se mortifie, perd le feu. Il a besoin d'eau, pour éteindre le feu. Il veut étancher sa soif d'absolu.
Le penseur, en air, se transforme en terre, le contemplateur. Il regarde le feu le consumer et voit l'eau l'étancher, le vent dirigeant ces forces.

Voir le monde.

PoèmesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant