Chapitre 8

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PDV Usagi

Le lendemain, 10h.

Tiens, Misaki n'est pas encore là ? C'est étrange. Ah ! J'ai un message de Takahiro.

- Appelle-moi quand tu te réveilles.

J'espère que tout va bien.

- Takahiro ? Tout va bien ?

- Ah, Usagi-Chan. Oui et toi ? Comment te sens-tu ?

- Hum... Je vais bien mais... Inquiétude.

- ... Oui, Misaki n'est pas encore arrivé ?

- ... Non...

- Rires. Il va me tombé dessus ce soir, c'est sûr. J'étais sur le point de le réveiller ce matin, comme il me l'avait demandé... Mais... Je n'ai pas pu m'y résoudre... Il dormait si profondément. Tu l'aurais vu... Soupir. Il était trop mignon ! Extase. Ça m'a rappelé quand il était plus jeune... Bref, je savais que tu aurais fait la même chose si tu avais été à ma place ! Mais je voulais quand même te prévenir. Il ne devrait plus trop tarder à présent. Tu voudras bien plaider ma cause quand il arrivera ? Rires.

-Rires. Takahiro, tu connais Misaki, j'aurai beau lui dire tout ce que tu veux... Il va t'en faire voir de toutes les couleurs ce soir, c'est sûr !

-Rires. Essaie tout de même. Qui sait, tu pourrais le convaincre de m'épargner ? Aller, je te laisse. À plus !

- À bientôt !

Misaki risque d'être de très mauvaise humeur quand il va arriver ! Rires.

TOC TOC

- Entrez.

- Akihiko ? Je ne te dérange pas ?

- Isaka-San ? Qu'est-ce qui t'amène ici ? Surprise.

- Gêne. Je suis désolé de venir t'embêter jusqu'à ton lit d'hôpital... Mais, il faut tout de même que l'on voit ensemble comment vont se dérouler les prochaines semaines... D'après les médecins, tu vas beaucoup mieux. Ils devraient te laisser sortir d'ici quelques jours... Mais, pour ton bras... Tu en as encore pour plusieurs semaines... Donc, même si tu te sens d'écrire, tu n'en auras pas la possibilité.

- Choc. Le travail ?! Bon sang, avec tout ça, ça m'était complètement sorti de l'esprit !!!

- Ne t'inquiètes pas. Aikawa-San a pu récupérer ton manuscrit sur ton ordinateur. Donc pour le mois dernier, on était dans les temps. Mais pour ce mois-ci, et surement le mois prochain...

- ...Oui. Il faut qu'on trouve une solution tu as raison. Je pense être tout à fait capable de reprendre l'écriture. Mais en effet, physiquement, cela risque d'être compliqué. Si je dois tout taper à une main... Ou pire, écrire à la main... Je ne serai jamais dans les temps.

- Oui. Le problème, c'est que si on retarde la sortie de tes oeuvres, on va être obligé de révéler l'accident à la presse.

- Ah ça non ! Hors de question ! D'ailleurs, je te remercie d'avoir su protéger ma vie privée. Je t'en suis vraiment reconnaissant. On va trouver une solution. Il suffit de trouver quelqu'un qui accepte d'être mon dactylo pour les deux mois à venir.

- Tu es sûr ? Tu ne veux pas te reposer ?

- Non, tout ira bien. Et puis, je ne veux pas passer mes journées entières à ne rien faire !

- Très bien... Oh, j'y pense, comment va Misaki-Kun ? L'accident l'avait sérieusement chamboulé.

- ... Oui. Je vous remercie, toi et Asahina-San, de vous être occupé de lui. Il va mieux.

- Gêne... Ce ne sont peut-être pas mes affaires, mais... Il s'est passé quelque chose entre lui et Ijuuin-Sensei ?

Isaka-San est-il au courant des sentiments du mangaka ? Sûrement... C'est une vraie fouine... Il est toujours au courant de tout.

- Méfiance. Où veux-tu en venir ?

- Et bien... Quand on a su pour ton accident, on a immédiatement voulu prévenir Misaki-Kun... Mais, quand on a appelé sa chambre, c'est Ijuuin-Sensei qui a répondu. Il était plutôt bizarre. Il nous a dit que Misaki était sorti, et a raccroché. Quand je l'ai appelé sur son portable, il m'a dit qu'il était à la gare. Est-ce qu'ils se sont disputés ?

- ... Misaki m'a demandé de ne rien dire. Je vais donc te dire le strict minimum, et tu vas t'en contenter, ainsi que tenir ta langue, d'accord ?

- Hum... Très bien, je t'écoute.

- Le mangaka est allé trop loin. Misaki a donc décidé d'accepter l'offre de Takano-San, et d'être muté au département Shojo. Je veux que tu fasses en sorte que ce mangaka n'approche plus Misaki. Est-ce que c'est clair ?

- Euh... Très clair. J'irai prévenir le département Shonen dès mon retour. Et irai également prévenir Takano-San. Est-ce que ça va aller ?

- Oui. Il s'en remettra. Mais je pense qu'il a besoin d'un peu de temps. Takano-San acceptera-t-il d'attendre un peu avant l'arrivée de Misaki ?

- Le connaissant, ce ne sera pas un problème. Mais c'est plus pour Misaki-Kun. Il n'est pas du genre à se tourner les pouces tu sais !

- ... Oui, tu as raison... Et si... Et si on lui proposait d'être mon dactylo ?

- Misaki-Kun ? Rires. Mais il n'acceptera jamais !

- ... Mais si... Je vais lui faire mon petit visage de chien battu... Je vais le prendre par les sentiments... Lui dire que j'ai besoin de lui à mes côtés pour ma convalescence...

- ... Akihiko... Tu es le diable en personne. Tu le sais au moins ? Rires. Bon. Tiens moi au courant de sa réponse. S'il accepte, je demanderai à Aikawa-San de t'apporter ton ordinateur pour que vous puissiez travailler.

- Très bien, on fait comme ça.

- Repose-toi bien.

- Merci d'être passé. À bientôt.


PDV Misaki

Aaaaaaaah. J'ai SU-PER bien dormi. Ils avaient raison, j'avais vraiment besoin d'une bonne douche et d'un bon lit. Je me sens frais comme... Oh. Dit donc. Le soleil est déjà bien haut. Quelle heure est-il ? ONZE HEURE ???

- NII-CHAAAAAAN !!! Court.

- Inquiétude. Misaki-Kun, tout va bien ?

- Colère. Où est Nii-Chan ?!

- Oh, Takahiro est parti au travail il y a un moment ! Qu'est-ce que tu fais ?! Tu n'as rien mangé ! Attends, Misaki-Kun, tu ne peux pas partir comme ça !

- Nee-Chan, s'il rentre avant moi ce soir, tu peux d'ores et déjà lui conseiller de s'enfuir... ET TRÈS LOIN ! Claquement de porte.

Quel imbécile ! Je lui avais dit de me réveiller en même temps que lui pour que je puisse être à l'hôpital dès 9h ! Mince, il faut que j'appelle Usagi-San, il doit s'inquiéter !

- Allô Misaki ?

- Usagi-San ! Je suis vraiment désolé... Je suis entrain de...

- Rires... Pas de panique ! Pas la peine de courir, je ne vais pas m'envoler. Ton frère m'a prévenu que tu ne t'étais pas réveillé...

- Colère...Qu'IL ne m'avait pas réveillé oui ! On ne peut vraiment pas...

-Rires. Misaki ! Calme-toi... Il n'y a pas mort d'homme. Je t'attends, ne t'inquiètes pas.

- Il va m'entendre, celui-là ! Fais-moi confiance !

-Rires. Ah ça, je te fais entièrement confiance pour le lui faire payer. Rires.

- À tout de suite !


Misaki x Usagi - L'amour plus fort que toutOù les histoires vivent. Découvrez maintenant