[TaeKook]

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Je vais pas refaire un speech ici, tout est dit dans la description ~ ^.^

Sorry pour les fautes.

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_ Si je partais, tu viendrais avec moi ?

C'était un de ces soirs où le temps semblait s'être figé. T'étais là, allongé sur mon lit et moi je me contentais de te regarder penser. Y avait une certaine attente dans ton regard, dans ta façon de te tourner vers moi. Et moi, j'aurais aimé que les choses soient différentes. Que le monde cesse légèrement de tourner, qu'il nous laisse un peu tranquille. Et ce soir, tu l'étais, étendu sur mes draps, tes doigts pianotant sur mon avant-bras.

_ Tu voudrais aller où ? Tu as envie de voir tes parents ?

Un souffle plus soutenu que les précédents s'échappa lentement de tes lèvres entrouvertes, s'échouant sur ma joue. Ta peau sentait la vanille et ton haleine le dentifrice. Je te jure que c'était agréable d'être là, à juste t'observer te battre contre quelque chose qui m'était invisible. Ça te rendait si beau. 

_ Non. Enfin si, mais ce n'est pas ça, Tae.

Tu secouas la tête et ton menton trembla imperceptiblement.

J'avais envie de te dire que ce n'était pas grave, que ça allait passer. Parce que moi aussi, parfois, j'avais envie de me barrer loin d'ici. Tout seul, avec toi ou avec tous les autres. Juste pour prendre l'air ou pour changer de vie. Pour tout recommencer du début et faire comme si rien d'autre n'avait jamais existé auparavant.

_  J'aimerais juste...Tout plaquer et partir loin d'ici, quelque part où personne ne connaît ni nos visages, ni nos noms.

Tes doigts vinrent jouer avec les miens.

Tu étais brûlant. Ton regard l'était aussi. Et tes pensées, si fortes, si résistantes, transparaissaient si bien dans tes yeux braqués dans les miens. L'espace d'un instant, c'était comme si j'étais capable d'entendre ton cœur battre, d'entendre tous ces mots que tu n'avais jamais eu l'occasion de dire s'entrechoquer inlassablement dans ta tête. Je sentais le nœud dans ton estomac, les frissons dans ta nuque quand mon souffle l'atteignait et les tremblements de ta main qui s'accrochait désespérément à la mienne.

_ J'aimerais atteindre l'endroit où je pourrais te dire que je t'aime sans avoir peur des conséquences.

Tes doigts se crispèrent dans les miens et je m'appliquais à caresser de mon pouce la base de ton poignet. Y avait une étincelle au fond de tes iris. Un petit rien qui représentait un tout vraiment immense.

_ Dis-le, alors. Tu peux. Mais dis-le sincèrement.

Il y eut l'ombre d'un sourire au coin de tes lèvres, même si l'eau salée dans tes yeux était comme sur le point de déborder.

A ce moment-là, je me suis sérieusement demandé ce que ça ferait si on avait seulement l'audace de partir loin d'ici, rien que tous les deux. Loin de tout le reste. Loin de la scène. Loin des autres membres. Loin des fans, des caméras, des regards et des jugements.

Peut-être bien qu'on passerait le reste de notre vie comme ça, allongés l'un à coté de l'autre, à s'avouer tout un tas de trucs juste avec le regard. Et ce serait merveilleux.

_ Je t'aime, Tae.

Et j'étais reconnaissant. Que tu m'aimes et que tu l'ais dis si sincèrement, sans l'ombre d'une hésitation. Sans avoir peur que l'épée au dessus de nos tête nous tombe définitivement dessus.

_ Moi aussi, andouille.

Tu relâchas ta respiration et du bout des lèvres, d'une voix plus faible, tu murmuras :

_ Dis-le... Dis-le pour de vrai, toi aussi.

Mes phalanges se faufilèrent entre les tiennes et j'encrais plus profondément mon regard dans tes deux orbes noires où tu me laissais deviner tant de choses à la fois. La fébrilité, la nervosité, l'attente, l'inquiétude...

L'amour.

_ Je t'aime, JungKook.

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Ouai. J'écris jamais sur le VKook, de base. Et c'est justement parce qu'ils ne m'inspirent généralement que des petites histoires comme ça, sans grand intérêt.
Mais ça m'a fait du bien de l'écrire. Je l'ai fais sans me prendre la tête, ça change.

SUR CE.

RecueilOù les histoires vivent. Découvrez maintenant