[VMon]

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B'SOIR.

Oui, encore un VMon. Je les aime ensemble, j'y peux rien.

Désolée pour les fautes.

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Debout dans l'encadrement de porte, il ferma les yeux. Juste un instant. Il tentait de se souvenir de cette soirée où tout semblait si facile. Il se souvenait du bruit de leurs pas sur le bitume, de la mélodie du rire de TaeHyung qui courrait devant lui, du vent dans ses cheveux et du doux son de son souffle que leur course avait rendu erratique.

Mais surtout, il se souvint de la lueur dans ses yeux au moment où il s'était tourné vers lui pour l'appeler. Hyung! Hyung! Et de nouveau, son rire, si fort, si réel.

Et TaeHyung était beau. Si beau.

Dans l'instant, il aurait aimé avoir la force de faire demi-tour. Faire comme si rien de tout ça n'était arrivé. Faire comme s'il n'avait jamais reçu cet appel. Il priait pour que la scène sur laquelle il était tombé en arrivant ici ait disparu dès qu'il aurait rouvert les yeux, mais alors qu'il battait doucement des cils, ce fût loin d'être le cas. Est-ce que TaeHyung pouvait paraître encore plus misérable ?

_ Alors, à quel point ça va mal, aujourd'hui, Hyung ?

Son ami lui souriait, mais c'était le genre de sourire qu'il détestait lui voir. Il semblait si triste et si coupable, il avait juste envie de le secouer, de lui hurler de se ressaisir, mais ses mains rouges et visqueuses qu'il ne cessait de tenter d'essuyer sur son jeans lui faisait prendre conscience que c'était trop tard. Et peut-être bien que tout était de sa faute.

_ Oh, ça va si mal, TaeHyung. Vraiment mal...murmura t-il et il déglutit, chassant les larmes qui envahissaient ses yeux.

Il croisa le regard de son ami qui n'avait pas bougé, recroquevillé dans un coin de la pièce ravagée. Il tenta de lui transmettre tout un tas de choses sans doute inutiles juste à travers ce simple échange. Il se sentait incapable de lui dire combien il se sentait horrible d'être là à ne pas savoir quoi faire. Il aurait aimé avoir la force de lui dire que tout allait s'arranger, que tout finirait par bien aller. Ç'aurait été un mensonge mais il savait que c'était ce que TaeHyung attendait de lui, que c'était exactement pour ça qu'il l'appelait à chaque fois qu'il se sentait partir à la dérive. Parce qu'il avait toujours les mots, qu'importe à quel point la situation semblait critique.

Mais ce soir...Seigneur, ce soir il s'en sentait incapable. Il ne pouvait rien faire d'autre à part rester planté là, un pied dedans, un pied dehors, comme si, inconsciemment, il cherchait à fuir l'horrible réalité.

_ Les voix dans ma tête sont devenues si fortes, Hyung, pleura TaeHyung, ses mains ensanglantées venant serrer son crâne. Je voulais les faire taire. Je le voulais tellement.

NamJoon hocha le menton, ses larmes laissant de longs sillons humides sur ses joues.

_ Oh, je suis désolé, tellement désolé...

Ce n'était plus à lui que TaeHyung s'adressait et NamJoon se refusait à tourner la tête vers ce qui avait été le second habitant de cet appartement. Quand son ami tourna de nouveau le visage vers lui, son cœur fut réduit à l'état de miettes. De petites miettes éparses qu'il lui saurait dorénavant difficile de rassembler. Il sentait qu'une partie de lui était sur le point de se faire la malle ou peut-être qu'elle allait juste crever ici, dans cet appartement.

_ J'aimerais savoir, Hyung. Est-ce que tu existes ?

Encore une fois, leurs regards s'accrochèrent, juste le temps pour NamJoon de réfléchir sérieusement à la question, comme si lui non plus n'en était plus tout à fait sûr.

_ Je veux dire, est-ce que tu es réel ?

Il pencha la tête sur le coté.

_ Je n'arrive plus à faire la différence entre le vrai et le faux, Hyung, murmura t-il, les lèvres tremblantes. Parfois, j'ai l'impression que tu es vraiment là, puis la seconde suivante, c'est comme si je t'avais inventé de toutes pièces juste pour me rassurer.

Alors à ce moment-là, il usa de toute la force dont il était capable pour avancer d'un pas dans la pièce. C'était de toute façon trop tard pour faire marche arrière. Tout était là, devant ses yeux. Et c'était sans doute la dernière fois qu'il voyait TaeHyung.

Et il voulait être là. Il voulait exister pour lui.

_ Qu'est-ce que tu veux que je fasse, TaeHyung?

L'interrogé lui offrit un simple haussement d'épaule, suivit d'un rire que NamJoon n'aurait jamais voulu entendre.

_ Je n'en sais rien.

Leurs souffles s'emmêlèrent quand il vint finalement s'accroupir face à lui.

_ Appelle les flics.

Il détailla chaque partie de son corps, de son visage, tout en essayant de se convaincre que rien de tout ça n'était de sa faute. Que ce désastre n'aurait pas pu être évité. Mais ça sonnait si faux, dans sa tête.

_ Tue-moi.

Ses mots résonnèrent dans son crâne. Tue-moi. S'il en avait seulement été capable, il l'aurait fait. Et il se serait tué ensuite. Puisque cette histoire, leur pitoyable histoire, n'avait de toute façon plus lieu d'être, il aurait aimé pouvoir y mettre fin rapidement.

_ Mais avant ça, tu veux bien me prendre dans tes bras ?

Sans réfléchir, il accéda à sa requête. Il entoura son corps de ses bras et le serra si fort contre lui qu'il fût bientôt capable de sentir les battements de son cœur tout contre sa poitrine. Et là, l'un contre l'autre, il murmura des mots auxquels il ne croyait plus lui-même :

_ Tout ira bien, TaeHyung.

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Ça n'a pas réellement de sens, désolée.

J'ai juste vite fait exploité ce qu'on voit de Tae dans I Need U et peut être un peu la schizophrénie ? Ouai, même moi j'en sais rien.

J'étais juste en train d'écouter une chanson où l'une des paroles est "Toutes ces voix dans ma tête deviennent bruyantes" et j'ai soudainement eu envie d'écrire.

Bref. Peut être qu'un jour j'exploiterai mieux tout ça.

SUR CE.

RecueilOù les histoires vivent. Découvrez maintenant