Eh Potter, tu dors ?

Chapitre 1

⚠️ Cette  histoire a été écrite en 2018 et n'a jamais été modifié. Je n'en suis pas extrêmement fier.e ( j'ai écris des biens meilleures choses que ça) et m'excuse donc d'avance pour toutes les fautes d'orthographe ⚠️

DRAGO:

J'ai toujours détesté les vacances. Plier mes affaires et préparer mes valises pour prendre le train et retourner au manoir pendant deux semaines interminables est un véritable calvaire.
Contrairement aux autres élèves, je ne considère pas Poudlard comme ma seconde maison mais plutôt comme ma résidence principale. L'ambiance qui règne au château est un joli assortiment tandis que la seule qui règne chez moi est la peur.
En 15 ans d'existence, je n'ai jamais entendue le moindre éclat de rire dans le manoir Malefoy.

- Drago, tu fais pas tes valises ?

Je pivote en un quart de cercle et observe le nouvel arrivant, qui s'avère être Théodore Nott.
Je prend un air indigné.

- Je reste à Poudlard, j'explique en resserrant un peu plus contre mon torse mes livres de cours.

L'expression du jeune Nott est un mélange d'étonnement et de joie.
- Oh, moi aussi, enfin comme chaque vacances. Du coup je vais pas être tout seul, c'est un peu triste tu vois, mais au moins je pouvais me branler en paix, là je vais éviter de le faire parce que tu vois...

En voyant que le brun  allait en rajouter une couche et se mettre encore plus dans le calvaire, je le coupe net en intervenant.

- Théo, la ferme.

Théodore ferme net sa bouche et m'offre un petit sourire gêné avant de faire demi tour en marmonnant dans sa barbe inexistante.

Je dépose mes livres sur mon lit, en raccommodant légèrement les oreillers en tant que bon maniaque, puis attrape un bouquin que j'avais placé la veille sur ma table de chevet et suit Theo de près pour me diriger dans la salle commune.

Ce dernier s'est assis - ou devrais-je dire affalé- à côté de Pansy, qui mange des chips bruyamment en reniflant.

J'esquive les jambes de Theo qui a posé ses pieds sur la table, pique une poignée de chips dans le sachet de Parkinson puis m'assoit à ses côtés d'un air las.

- Tu devrais arrêter de bouffer ces cochonneries, ça fait grossir, déclarais-je à l'encontre de la brune tout en reniflant puis en observant de près les lamelles de pommes de terres.
- Je t'emmerde, Malefoy, répondît Pansy en mâchant bruyamment.

- Elle s'est faite larguer, me chuchota à l'oreille Astoria, tout en prenant place à ma droite, par Blaise.

La plus jeune des Greengrass ricana de son rire insupportable tout en vérifiant si son vernis était impeccable.
Je ne supporte pas Astoria, sa grande sœur Daphné est plus authentique et agréable que le thon qui se trouve à mes côtés.

- Astoria, je t'entends et je te crache à la gueule, pétasse.
Ma meilleure amie avait chuchoté le dernier mot tout en plongeant sa main dans son sachet de chips.

Je leva les yeux au ciel puis ouvrit mon livre là où se trouve mon marque page et me replonge doucement dans ma lecture. Les minutes défilent, et j'humidifie le bout des pages avant de les tourner tout en essayant de pas perdre le fil de ma lecture.

- OH PAR CONTRE, ESPÈCE DE BLAIREAU, OTE TES SALES PATTES DE LÀ.

Une voix féminine provenant des dortoirs des garçons résonna dans toute la pièce et les quelques élèves présents cessèrent de vaquer à leurs occupations pour jeter un coup d'œil en direction des escaliers.

A la grande surprise de bons nombres d'élèves, un cri s'éleva et un fracas retentit. Un adolescent était en train de descendre les marches sur les fesses, un air penaud collé au visage.
Il grimaça.

- Hum, tout...tout va bien, dit-il en essayant de se relever en prenant appuie sur sa main gauche, l'autre lui faisant visiblement souffrir.

Quand il fut enfin debout et stable sur ses deux pieds, il s'apprêta a partir mais Daphné arriva derrière lui, le stoppa en attrapant son poignet droit et l'obligea à lui faire face.

- Écoute moi bien, Parker, si tu recommences ce genre de choses ce n'est pas le poignet que je te casse mais la colonne vertébrale, c'est clair ? Le menaça-t-elle de sa voix la plus dure.

Elle restera son emprise sur le poignet du jeune homme et il gémit de douleur en hochant la tête positivement.
- Oui, c'est clair.
- Bien, répliqua-t-Elle sèchement tout en lui offrant un sourire hypocrite, va donc dire à Mme Pomfresh que Daphné Greengrass t'a broyée les os.

Elle le lâcha finalement, et le Serpentard quitta la salle commune le plus vite possible, sans jeter un seul regard derrière lui.
La blonde se rendit compte que tous les regards étaient rivés sur elle.

- Certains parmi vous sont-ils volontaires pour que je m'exerce à l'endoloris ou vous allez bien sagement baisser les yeux ?

Je me penche vers Pansy.

- Rassure moi, Daphné retourne chez elle pendant les vacances, hein ?
- Nan, elle et sa soeur au QI d'huître restent ici, comme moi, Théo et...Blaise.

Elle prononça le dernier prénom avec un profond dégoût.