au studio.

850 66 51
                                    

Les gars prirent chacun une chaise et Luji me fis signe de me mettre sur la chaise à côté de lui.
Je me mis à côté de Luji et regarda la table en face de nous.
Elle avait des piles et des piles de feuilles.
Luji pris une feuille d'un tas et avec son stylo fis des petits traits.

Moi: Luji,  c'est quoi toutes ces feuilles ?

Il leva ses yeux de sa feuille et me dis, concentré:

Luji : c'est des brouillons.  Des demis-couplets ou des textes entiers,  ils sont triés par qui les a écris,  et leur longueur. Ça c'est ma pile.

Il me montra du doigt une des piles les plus grandes.
Je me posais une question mais chaman me sortis de mes pensées.

Chaman: Mara ? Foda m'avait dit que tu avais un texte à poser, tu veux essayer? Comme ça jte donne mon avis si tu veux.

Moi : je sais pas trop.  Ça se trouve c'est à chier et Foda m'a menti pour pas me victimiser.

Chaman: crois moi, si c'était pourri, il te l'aurais dit clairement.  Foda c'est pas le genre faux cul. Il bave jamais sur personne mais il te dira si tu fais de la merde.

Moi: il est d'ailleurs Foda?

Il haussa les épaules et dis:

Chaman: il doit soit dormir,  sois geeker.  Regarde tout ce qu'il a taffé ce mois ci. Et il a même ces cahiers en plus...

Il me montra une pile de cinq-six cahiers et une haute pile de feuille. Il repris.

Chaman : bon tu veux le poser ton texte ou pas ?

Moi: mouais... jvais le poser.

Je sortis une feuille froissée de mon jogging,  arrachée de mon cahier. C'est le texte "invalide",. Jvais poser celui là, c'est le seul que j'ai sur moi.

Je déplia la feuille, regarda le texte écris en vert parce que le bleu et le noir sont portés disparus sur mon quatre couleur . Je  chercha sur mon téléphone la prod sur laquelle je voulais poser.

Chaman: est ce que tu veux t'entraîner avant ?

Moi : ouais,  je le bosse cinq minutes et je pense que ce sera bon.

Chaman : pas de problèmes.

Il reparti sur sa chaise et je mettais mes deux écouteurs pour m'immerger dans mon texte.  Ouais je sais c'est cliché.
Je lançais la musique et relisais mon texte en silence,
Et en tournant sur moi même.
Je répéta la même action deux,  puis trois fois, pour mémoriser mon texte et je stressais de plus en plus.
Même si je rappais devant les gars et qu'ils me connaissaient, j'avais peur de me louper,  et que ce soit un peu de la merde. J'avais la pression parce que je les aimais bien.

Je coupa la musique et enroula mes écouteurs autour du téléphone. Je plia soigneusement la feuille, ou plutôt en fis une petite boulette que je plaça dans ma poche et alla voir chaman pour lui donner la prod,  et qu'il la brancha sur des enceintes.

Luji se leva et me dit:

Luji: tu stress?
Moi: bah oui tu crois quoi ?
Luji : t'inquiète pas, y a pas de raison de stresser,  c'est comme faire de la scène, au début tu a peur et après tu attends impatiemment la prochaine fois.

Bonbons ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant