addiction

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PDV MARA

Je me redressa sur mon canapé, et regarda l'heure sur mon téléphone : 11h45.

En vérité, je ne savais pas si j'avais vraiment dormis ou juste somnolé .

j'avais mal à la tête et aux bras .

Je refis mes bandages en pensant à lui.

Je me leva pour éteindre la télé, qui était restée allumée toute la nuit .

Je me laissa tomber mollement sur une chaise de ma cuisine .

Si je continuais d'y penser, de penser a lui, j'allais mourir de l'intérieur .

Il m'a déjà oubliée.

Je partis m'habiller, je n'avais pas faim donc je ne pris rien, m'attacha les cheveux et laça mes chaussures puis je sortis de l'appartement .

J'hésitais à aller au parc, comme on traînait souvent ensembles là bas, il avait dû avoir la même idée.

Pourquoi j'avais si peur de le croiser ?

Quelle lâche.

Je décida quand même d'y aller, je n'allais pas m'arrêter de vivre par peur de le croiser ...

ça arrivera un jour ou l'autre.

Je franchis les grilles du parc.

Des souvenirs remontèrent , des souvenirs heureux qui pourtant me rendais triste.

Je m'en rendais malade sans pour autant arrêter.

Comme une addiction.

PDV LUJI

Je fixais le plafond depuis le début de soirée.

Les gars m'avaient proposés de sortir mais j'avais décliné, c'est compréhensible.

Je n'avais pas réussi a dormir de la nuit.

Je pensais a elle, je ne pouvais pas arrêter, je ne voulais pas.

Dès que je fermais les yeux , je la voyais , me regardant avec déception.

Elle me manque tellement, et c'est entièrement ma faute.

Je décrocha mes yeux du plafond en voyant la porte s'ouvrir.

C'est Yro qui passa sa tête dans l'ouverture de la porte :

Yro: salut, faut que tu sorte un peu.

moi : je veux pas .

Yro : écoute , t'a picolé , t'a fumé toute la nuit. tu veux la récuperer ? C'est pas en devenant un déchet que tu vas y arriver .

moi : si elle est partie c'est entièrement de ma faute . J'AI embrassé une autre fille sous ses yeux. J'AI fait une erreur. L'admettre c'est cool, mais ça la fera pas revenir.

Yro : ok , bah tant pis, reste là. si tu veux parler j'suis là.

Il me fis un sourire compatissant et ferma la porte.

je me rallongea sur le lit et pris la bouteille la plus proche de mon lit et la consomma, pensif .

Elle me manquait.

Merde, je l'aimais vraiment en fait.

PDV MARA
j'étais venue pour courir, à la base.

Au final j'étais sur la pelouse, je regardais le lac.
Ça servait à rien de sortir, j'ai l'impression de vivre sans raison quand il est pas là.

Bonbons ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant