Jouer au coiffeur

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PDV Mara

Je me suis rendue compte à quel point j'avais raté de nombreuses choses, à quel point j'étais loin d'avoir tout anticipé.

Même si on s'était fait mal mutuellement, et peu importe qui avait commencé, nous avons souffert autant l'un que l'autre de deux souffrances incomparables.

Luji avait arrêté le son, il n'y avait aucun bruit, même si je savais que des oreilles traînaient derrière la porte.

Il se pencha et me chuchota dans l'oreille :

Luji: viens on se barre tout les deux, comme ça on range rien et on va trainer, où tu veux, ça t'irais?

Je hocha la tête et nous sommes sortis en trombe de la chambre, bousculant toute la population qui nous espionnais derrière la porte.

Yro bascula en arrière et dit :

Yro : eh franchement c'était bien !

On trébucha dans les jambes de Lorenzo qui attrapa celle de luji pour le forcer à rester, luji le jeta en arrière et attrapa ses chaussures et les miennes à la main et me balança les clés de la voiture tandis qu'il prenait la fuite dans les escaliers.

Je le suivait de près, en esquivant les gars qui nous poursuivaient.
Seuls Yro et chaps arrivèrent à nous suivre jusqu'au Rez de chaussé mais ils n'ont pas osés courir en chaussettes sur le sol humide de la rue, nous en revanche on n'a eu aucune race pour le faire.

Nous avons traversés le parking en évitant les crachats que Lorenzo et Rico s'amusaient à nous lancer par la fenêtre et nous sommes rentrés dans la voiture.

On a démarrés en trombe, luji conduisait en chaussettes et nous avons balancés nos chaussures à l'arrière.

Cinq minutes s'étaient écoulés et nous étions en route vers je ne sais où.

Luji regardait de temps en temps dans ses retros et chantonnais, tandis que je zappais les radios en essayant de capter une qui pourrais marcher.

La nuit commençais à tomber alors nous nous sommes mit d'accord pour aller vite fait au drive puis aller dormir dans mon appartement, histoire de s'éloigner un peu du brouhaha des gars, même si j'adorais cette ambiance de gang d'enfants.

Nous nous sommes garés une vingtaine de minutes plus tard sur le parking de mon immeuble.
Il a coupé le moteur et on s'est longuement regardés en se posant probablement les mêmes questions.

Puis nous sommes sortis de la voiture et en marchant vers mon hall nous avons croisé la petite vieille du quatrième étage, on se demande combien de siècles elle dure celle là.

J'avais raconté récemment à luji la fois où elle m'a jetée une bassine d'eau gelée parce que j'avais un décolleté, ce qui l'a fait réagir.

Luji croisa le regard de la vieille et me plaqua sa main au cul, la vieille eu un sursaut en nous traitant d'écervelés et de dévergondés.

Il chuchota à mon oreille
Luji : trop tentant, mais je m'excuse pas vu que ça t'as plu...

Pourquoi je rougis ???
Bon, nous sommes montés à mon étage et je déverrouillai la porte de mon appartement.
Nous avons posés les sacs de nourriture sur la table basse et j'ai allumé la télévision.

Nous avons mangé devant un dessin animé et la fatigue de ne rien faire commençais à tomber.
Je m'allongea sur le dos et il s'allongea sur le dos contre mon ventre, ce qui faisait dépasser ses jambes de la moitié du fauteuil et arriver sa tête juste entre mes seins.

Je triturais ses cheveux longs en les enroulant entre mes doigts, puis notifiant qu'ils étaient assez abimés je lui demanda :

Mara: luji ça fait combien de temps t'as pas fait les pointes de tes cheveux ? Tu veux pas que je te les fasse ?

Et c'est comme ça qu'il s'est retrouvé assit sur la cuvette des toilettes face au mirroir de la salle de bain avec moi, un ciseau d'écolier et un peigne tout fracassé en train de jouer à la coiffeuse.

BOOOOOON
ON VA PAS SE MENTIR JAI ÉTÉ UN PEU LONGUE
Mais je vais mieux hehehe je prépare un autre chapitre, celui ci n'a pas été très long mais vous verrez je vais en faire des pas mal dans pas longtemps

Je vous en dis pas plus hihi

Bisous les douceurs

Bonbons ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant