~ Chapitre 9 ~

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Toute la nuit je n'ai fait que de penser à ce bisou, impossible pour moi de me le sortir de la tête. C'est là que je me rend compte de mes sentiments, sinon j'aurais pas autant mal. Mais pourquoi est-ce qu'il m'a embrassée ? L'espoir est-il vraiment parti ? Est-ce qu'il aime cette fille, d'ailleurs qui est-elle?

*** 1 mois plus tard***

Nous sommes 1 mois plus tard, je suis toujours avec Enzo, tout ce passe bien, mais j'ai toujours cette impression de mensonge. Harry est toujours avec cette fille, elle vient souvent le chercher à la sorti du boulot et à chaque fois je les vois s'engueuler.
Ça me fait beaucoup moins mal de les voir ensemble, j'ai tiré une croix sur Harry, je sais que ce sera jamais l'homme de ma vie, et les sentiments sont arrivés pour Enzo. Il me rend heureuse et c'est le principal.

Aujourd'hui, je me trouve devant la gendarmerie, où mon père est en prison, je suis venue jusqu'ici car pour être honnête, il me manque terriblement. J'admire la façade du bâtiment mais je n'arrive pas à y entrer, mon coeur ce déchire quand je pense qu'il est à l'intérieur depuis trop longtemps. Un procès a eu lieu et ils nous ont annoncés qu'il pouvait sortir dans 1 an minimum. Je lui en veux beaucoup, mais c'est mon père.
Je commence à faire demi-tour quand un homme me parle, c'est un gendarme, muni de son uniforme.

- Vous cherchez quelque chose mademoiselle ?

- Euh... je venais voir mon père mais je n'ai pas le courage de rentrer.. dis-je un peu honteuse.

L'homme en question s'approche de moi, il m'examine comme si j'étais une criminelle.

- Qui est votre père ?

- Pascal Wilson.

Il me regarde encore, il met ses mains dans ses poches et il me fait signe de le suivre.

- Je vais vous accompagner.

Je stresse, vraiment beaucoup, je ne sais pas quoi lui dire, je sais pas si il a changé, est-ce qu'il pensait à moi?
Je suis l'agent, nous passons par des longs couloirs, ici, il n'y a pas de couleur, tout est gris, blanc ou noir. Chaque cellule est numérotée, et quelques portes sont blanches, d'autre avec des barreaux ou une petite fenêtre, ça me donne le tournis  de voir tout ça.
L'agent s'arrête devant moi, il me désigne la porte. La porte devant laquelle nous nous trouvons est blanche, elle possède une petite fenêtre, trop haute pour que je puisse voir à l'intérieur.

- C'est ici que votre père est. Mais avant il faut que je vérifie vos papiers.

Je fais un signe positif de la tête.
Pendant au moins 10 minutes l'agent me pose des questions, vérifie mes papiers, et moi j'attend une chose c'est de voir mon père.

Enfin, l'agent me demande de le suivre à nouveau et cette fois ci nous ne prenons pas le même chemin. Nous arrivons rapidement devant une salle, le gendarme m'explique que c'est une salle pour pouvoir discuter avec les détenu, qu'il n'y a seulement qu'une table et deux chaises, il m'informe que mon père est à l'intérieur et qu'il ne sait pas qui est venu le voir. En cas de besoin je dois sonner à la porte si je veux sortir avant, et pour finir, j'ai 10 minutes pour lui parler.
Je respire un bon coup, je vois le gendarme appuyer sur la poignée de la porte doucement.

- Ça va aller ne vous inquiétez pas. Je lui souris nerveusement.

C'est le moment, après des mois sans voir mon père, je vais le retrouver et je sais pas comment ça va se passer.
Je rentre dans la pièce et il est sagement assis sur une chaise, il est dos à moi et ne me vois pas encore, je passe à côté de lui mais je ne m'assois pas.
Il est surpris, vraiment surpris de me voir là, il a de grand yeux, il se lève pour me prendre dans ses bras, je ne répond pas à son câlin, je reste neutre et je ne bouge pas. Il finit par se détacher de moi, il pose ses deux mains sur chacune de mes épaules et il me détaille, j'ai vraiment l'impression d'être observée aujourd'hui.
Je vais m'assoir sur la chaise en face de lui, et lui fait de même. Je croise mes bras, j'attend qu'il parle le premier.

L'amour à l'hôpital « Tome 2 »  Où les histoires vivent. Découvrez maintenant