~ Chapitre 10 ~

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*Harry*

7h00. Toute la nuit a été un enfer, j'ai regardé les heures tourner. J'ai regardé cette ligne qui étaient beaucoup trop stable. J'ai tourné en rond. Sa mère est venu quelque heure mais elle était de garde alors elle a dû retourner travailler, elle était paniquée.
Il est encore tôt, le soleil vient à peine de se lever. Je reste près d'elle, près de la fille qui a fait de ma vie du n'importe quoi, elle m'as complètement transformé. Je lui en ai voulu, mais au fond, c'est pas de sa faute, les sentiments ne se contrôlent pas.
Son copain n'est pas revenu de la nuit, sûrement parce qu'il travail de nuit. Hier soir, il avait l'air inquiet, mais pas plus que ça. C'était moi qu'il regardait, comme si il était énervé contre moi. Peut-être est-il au courant pour Camille et moi. Mais j'avais la sensation de l'avoir déjà vu quelque part.
Je ne m'attarde pas trop dessus et je continue de surveiller le moniteur.

Son visage est pâle, mais elle paraît détendu. Je ne sais pas ce qu'il c'est passé pendant cet accident, elle fait toujours attention d'habitude, à quoi pensait-elle ? Elle me paraît troublée ces temps-ci.
Quelqu'un frappe à la porte.

- Bonjour Baker, comment ça va?

- Ça m'inquiète, toujours aucun changement.

- Je vais prendre le relais.

- Non Matthieu, ne t'inquiète pas je vais rester. Il s'assoit tout de même sur la chaise d'en face.

- Elle compte pour vous ? Il me fixe, comme si il voulait voir si je mentais.

- Bien-sûr, c'est mon élève. Je détourne le regard.

- Baker, je suis au courant sur ce qu'il c'est passé, Cam est ma meilleure amie, elle m'a tout expliqué.

- Elle t'a dit quoi au juste ? Je demande même si je n'ai pas trop envie de connaître la réponse.

- Vous savez bien mieux que moi la vérité. Il me sourit et il commence à caresser les cheveux de Camille d'un geste amical.

Nous continuons à parlé de tout, de sa vie, de ma carrière, de la médecine, d'école. Je décide tout de même d'aller prendre un café, sinon je ne vais jamais tenir, même si je ne travail pas aujourd'hui.

C'est évidement quand c'est pas le moment que je croise le plus de personne, dans ces moments là, j'ai envie d'être invisible.
Je finis par atteindre la cafétéria, il y a beaucoup de monde à attendre, je fais donc la queue mais mon stresse monte de plus en plus.

- Excusez-moi, docteur Baker ?
Je me retourne pour découvrir une interne.

- Oui?

- J'aurais besoin de vous, pour une consultation.

- Je suis habillé en tenue de travail là? Non je crois pas, donc cela veut dire que je ne travail pas. Il y a plein d'autre chirurgien disponible. J'attend qu'une de mes élèves se réveille, je veux pas être dérangé, c'est bien clair ?!
Quand je regarde son visage se décomposer je vois bien que j'ai crié un peu trop. Je regarde autour de moi et tous me regarde comme si j'étais un monstre.

- Excusez-moi, je suis à bout de nerf, veuillez m'excusez. J'essaie de me rattraper.

- Euh.. c'est.. c'est pas grave. Au revoir.

Elle se faufile d'une vitesse incroyable. J'ai été un peu fort, et jamais je ne parle comme ça d'habitude. Je suis sur les nerfs tout le temps, mais aujourd'hui, plus que d'habitude.

Je prend mon café et je remonte dans la chambre. Arrivé devant la porte, ma main lâche le café que je tenais. Mes yeux deviennent gros et mon coeur est à deux doigts de s'arrêter.

L'amour à l'hôpital « Tome 2 »  Où les histoires vivent. Découvrez maintenant