CHAPITRE TRENTE QUATRE

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NDA : Oui, je sais, je suis encore en retard... J'ai une excuse de taille (enfin je pense), hier j'étais en Espagne donc je ne pouvais pas tellement écrire. Donc voilà le nouveau chapitre, j'espère qu'il vous plaira! Bonne lecture!😊

Lorsqu'Hermione ouvrit les yeux, elle ne reconnu pas immédiatement le décor qui l'entourait. Elle était dans sa chambre, sa chambre de jeune fille, celle qu’elle avait quitté pour vivre avec Jacob, celle qui l'avait connu avant Jacob, avant leur fils. Il lui semblait qu'une éternité la séparait de son ancienne vie, de celle de la Hermione qui s’était battue, de la Hermione au cœur brisé, fatigué par une relation vouée a l’échec et tiraillé par l'envie de retrouver ce qui lui était vraiment familier. Pourtant, seulement quelques mois séparaient la nouvelle Elle et son ancienne, mais elle avait l'impression qu'un tsunami s’était abattu sur sa vie, balayant toute la logique et le côté terre a terre qu'elle possédait avant, la noyant encore plus sous le surnaturel. Mais ce tsunami avait amené tant de bonheur dans sa vie malgré les dégâts qu’il avait occasionné…

La veille au soir, Mrs Granger avait téléphoné a sa fille pour prendre de ses nouvelles. Lorsqu'elle avait entendu la voix de Harry et de Ron au loin, elle était devenue hystérique. Avant même qu'Hermione ait pu protester, Maria Granger avait convié tout le monde a venir diner avec eux. C'est ainsi qu’après une longue et agréable soirée, Jack et Maria Granger avaient proposer aux groupes d'amis de rester dormir, quelques matelas gonflables feraient l'affaire.

C'est pourquoi, ce matin Hermione s’était réveillée dans sa chambre, dans son lit en compagnie de Jacob. Un sentiment de déjà-vu l'envahit, mais la sensation cessa rapidement lorsqu'elle sentit les bras de Jacob s'enlacer d'eux-mêmes autour de sa taille. Dans la chambre, des matelas s’étalaient a même le sol et leurs occupants ne semblaient pas être gêné par la douce lumière du matin. Harry et Ginny avaient chacun retrouvé l'amour après d'un Serpentard. Le survivant tenait fermement Pansy Parkinson entre ses bras, quand a la plus jeune des Weasley, elle, avait trouvé réconfort auprès du bel Apollon, Blaise Zabini, qui semblait s’éveiller légèrement.

On frappa légèrement a la porte et Hermione indiqua a la personne qu'elle pouvait entrer. Deux silhouettes pénétrèrent dans la pièce, leurs ombres s’étalant au gré de la faible luminosité de la pièce. Daphnée et Théodore, main dans la main venaient rejoindre leurs amis. Hermione leur avait en effet assigné la chambre d'amis, ce qui avait causé une bouderie de Draco qui allait sûrement continuer a bouder si l'on prenait en compte qu'il dormait actuellement parterre alors que Ronald, avec qui il partageait son lit prenait toute la place dans ce dernier.

Chacun commença a s’éveiller, saluant les autres, puis vint le moment où seuls Draco et Ron étaient encore endormis…

-Oh, j'ai une idée ! s’exclama la rouquine en sautant sur ses pieds, un air enfantin sur le visage.

Elle s'approcha des deux jeunes hommes endormis et entreprit de faire léviter Draco sans que ce dernier s'en aperçoive. Quelques sortilèges plus tard, les garçons semblaient s'enlacer, c'en était risible !

-Aguamenti !

Un filet d'eau sorti de la baguette de Ginny Weasley et vint lamentablement s’écraser sur les deux garçons. Leurs réactions ne se firent pas attendre, ils bondirent chacun du lit, se cognant l'un l'autre. Les oreilles de Ron avaient pris une délicate teinte pivoine et les cheveux blonds platine de Malfoy dégoulinaient lamentablement de l'eau que Ginny avait incanté.

-Weasley, tu vas me le payer ! Rugit le blondinet.

Un coussin vola a travers la pièce et atterri directement sur la tête de la plus jeune des Weasley. Ça y était, Hermione savait où elle avait vu cette scène. Son rêve quand elle était a Poudlard, il commençait a se réaliser doucement… La bataille faisait rage autour d'elle, chacun y allant de son coup bas, ayant pour but de faire abandonner l'adversaire. Blaise avait rejoins Ginny a l'instar de son meilleur ami qui semblait vexé par le choix du métis. Le blond de la bande essayait tant bien que mal de se trouver un allié, mais Pansy ne semblait pas prête a se jeter dans la marée humaine pour ses beaux yeux, et Théodore lui, était plié de rire dans un coin, il ne serait d'aucune utilité…

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