Une vie assez banale

42.

Appel entrant de Léo à lise

- Oui?

-Lise j ai besoin de toi. Il est en pleure.

- Tu es où?

- Dans les rues de Paris.

- Ok j arrive et je t'emmène chez moi. Dis moi où tu es.

- Je suis dans le XVème vers une épicerie.

- Ok j arrive.

Appel terminé

- Tom je reviens je peux te faire confiance?

- Oui oui t'inquiète.

J'enfile donc une veste et je monte dans ma voiture.

Au bout de 5minutes, je croise Léo assis sur un banc la tête dans ses bras.

Je m'arrête à sa hauteur et je descends.

-Qu'est ce qui se passe?Il relève la tête.

-Mon père a tellement frapper ma mère qu'il ne lui reste plus beaucoup de temps à vivre.

-Comment c'est possible?

- Il l'a affaiblie encore plus qu'elle ne l'était. Les médecins m'ont dit qu'elle n'a presque plus de force pour se battre contre sa maladie.

- Il lui reste combien de temps à vivre, excuse moi pour cette question indélicate.

-1mois au minimum.

- Et au max?

-2 mois. il renifle

- C'était quoi son rêve le plus fou?

-D'assister à ma première exposition..

-C'est tout?

- Oui mais c'est tellement inaccessible..

- Non, à part si tu n'as rien à exposer?

- J'ai un tas de tableaux dans ma chambre plus celui que j'ai fais dans ton atelier.

- Ok, tu veux rentré chez toi?

- Si je croise mon père ça va mal finir.

-Bon tu dors chez moi ce soir et demain je t'emmène chez toi pour récupéré tes tableaux.

-Mais... je le coupe.

- Ce n'est pas négociable.

Je me lève et je monte dans ma voiture, je lui fais signe de prendre place à coter de moi.

Le peu de trajet qui nous sépare de mon appartement de cet endroit se fait dans un silence de plomb.

Je me gare et nous descendons de la voiture.

-J'habite tout en haut de cet immeuble.

Il me suis les yeux rivés dans le vide.