La jeune fille ce réveilla le lendemain en sursaut. Elle se redresse sur la paillasse de fortune qui n'est guère agréable mais que faire, elle en a l'habitude. Ses yeux bleus parcours la petite pièce et tombent sur l'homme imposant qui n'est autre que le jarl.
« J'ai déposé un bol de nourriture et de l'eau à côté de toi. Mange » ordonne t-il d'une voix sévère.
Alfgarde s'affaire donc à avaler la nourriture présente, son ventre fut rapidement rassasié et elle ce sentit soudainement un peu mieux. Elle n'avait jamais tenue autant de temps sans manger.
« Merci » Dit-elle dans un murmure.
Elle planta ses yeux dans ceux du chef et soutenait son regard. Cet homme est très imposant d'une part grâce à sa carrure et intimidant d'autre part grâce à son regard sombre perçant, ce qui fit frémir immédiatement la jeune femme.
« Que me voulez-vous? » Se risqua t-elle a demander.
« Je ne sais pas encore ce que je vais faire de toi, mais je sais que tu es très précieuse pour mon ennemis, c'est donc une bonne combine pour pouvoir l'atteindre plus facilement. »
C'est donc ça, Erling avait capturée la pauvre Alfgarde juste pour ce venger de cette pourriture qu'était son maître. Elle savait que son sort était scellé et qu'elle n'allait pas survivre après qu'il aurait abattu son rival.
Elle se demandait ce qu'elle avait fait au bon dieu pour avoir une vie pareil.Elle ce met subitement à soupirer, comme si elle accepter son sort. De toute manière que pouvait elle faire d'autre? Ce sauver? Non c'était peine perdue, ils sont au milieu d'une fichue île donc aucun moyen pour elle de s'échapper car il l'a retrouvera tôt ou tard.
« En attendant, tu vas vivres ou plutôt survivre ici, tu vas aller travailler dans les champs avec d'autres femmes et récolter les cultures, hors de question que tu restes ici à ne rien faire! » Sa voix était dure et ferme, ce qui ne laissa pas la possibilité de la jeune femme à répondre.
Elle se contenta de hocher la tête puis elle fût immédiatement amenée au champs. Plusieurs hectares de pommes de terres, de blé et d'orges sont à récolter. Alfgarde s'en fichait un peu car travailler dans les champs, elle l'à déjà fait, même si les conditions sont dures.
La jeune fille s'agenouille sur le sol et commence à ramasser les cultures, et c'est après plusieurs heures sans pauses qu'elle ce rendit compte à qu'elle point cette tâche l'occupait à penser à autre chose qu'à sa misérable vie. Certes ce travail était difficile, les douleurs dorsales sont principalement douloureuses mais Alfgarde avait également mal au mains, aux bras et aux genoux à force d'être agenouillée a même le sol.
La nuit commençait à tomber sur l'ile, et Alfgarde était désormais la seule encore dans les champs, elle avait parcourus au moins cinq lignes de pommes de terre et les avait portées jusque l'abris qui contenait toutes les denrées.
Les sacs étaient très lourds et elle peinait à les transporter tandis que les guerriers, eux, préféraient rire de la situation au lieu de lui apporter de l'aide. Mais bon, il était logique qu'ils appartenaient à un rend beaucoup plus élevé que cette pauvre paysane.
Au loin, Erling avait porté de nombreux regard vers la jeune femme qui ne s'était pas arrêtée une minute. Il l'a voyait souffrir le martyr et cela suffisait à le faire culpabiliser. Bien que le jarl n'était pas quelqu'un qui avait un cœur mais pour le coup, ça lui faisait mal de voir cette jeune fille ce donner autant pour travailler et ne pas ce plaindre.
Après un énième sac qui devait peser au moins quinze kilos, Alfgarde s'écroula au sol, épuisée par cette journée éprouvante mais elle ne voulait pas pour autant s'arrêter. Elle s'occupait et elle pensait à plein d'autres choses qu'à son triste sort et ça lui faisait du bien.
Elle ramena tant bien que mal le sac dans l'abris et essuya ses mains ensanglantées dans son tablier, ses pauvres mains étaient dans un état pitoyable à force de tirer les sacs et d'arracher les plants à mains nues.Alors que le village sombrait dans la pénombre, Alfgarde pris sa première pause au bout de douze heures de travaille acharné. Elle avait besoin de s'arrêter quelques instants pour récupérer. Ses mains saignaient abondamment mais ce n'étais qu'un détail, elle les essuya toujours dans son tablier et repoussa ses cheveux en arrière puis elle repris son travail.
Au même moment le jarl sortait de la grande salle qui servait en cas de réunions importantes ou d'événements et aussitôt qu'il vit encore la jeune paysanne dans les champs il s'arrêta et ses bras tombèrent le long de son corps. Erling n'y croyait pas, Alfgarde était encore dans ce champs alors qu'il était presque minuit. Il se demandait comment elle avait pu tenir autant de temps.
Les guerriers sortirent à leurs tours, beaucoup passèrent leurs chemins mais le Fidel ami d'Erling s'arrêta près le lui.
« Ne me dit pas qu'elle est encore entrain de travailler! » s'étonna t-il.
« Pourtant tu l'a voie aussi bien que moi, actuellement dans ce champs. » Dit-il. « Je vais aller la chercher, je peu pas la laisser travailler toute la nuit. Elle va attraper froid! »
« Depuis quand tu t'inquiète pour les esclaves?! » Demande Alrik.
« Je m'inquiète simplement pour une esclave. »
C'est sur ces paroles que le jarl partit à la rencontre de la jeune fille, il empoigna une torche enflammée et marcha jusqu'à elle. Seulement la vue qu'il a d'elle le fit frémir de tout son corps.
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VIKING.
RomanceLorsque le village d'Alfgarde fût attaqué par les viking, celle-ci en profita pour essayer de s'enfuir des griffes de ses maîtres. Esclave et bonne de nobles, elle était confrontée au sale boulot, sauf qu'en essayant de s'enfuir, Alfgarde fut captu...