Alfgarde n'était pas au top de sa forme, elle ne l'était pas depuis le banquet en fait. Son état ne s'était pas amélioré et Erling était littéralement entrain de devenir fou.
La fatigue avait prit possession de son corps et il était cerné, pourtant il n'y avait pas de quoi s'inquiéter, Alfgarde avait simplement attrapé froid et été clouée au lit depuis. Rien de très dramatique et pourtant le Jarl était fou d'inquiétude.
« Erling s'il te plaît, arrête de t'inquiéter, je vais bien, je suis juste malade, ça va passer! » suppliais la jeune femme.
« Comment veux-tu que je ne m'inquiète pas alors que tout ce que tu ingères ressort aussitôt de ton estomac? Comment veux-tu que je sois calme alors que tu es aussi pâle qu'un linge, clouée au lit depuis trois jours? » s'énervait-Il.
Le Jarl passait ses mains dans ses cheveux et fit le tour de la pièce de long en large. Il était vraiment inquiet pour sa femme, pourtant cela n'avait pas lieu d'être. Ce vilain coup de froid allait finir par partir.
Alfgarde s'était levée de la paillasse et elle marchait jusqu'à la salle d'eau afin de pouvoir prendre un bain, préparé amoureusement par son mari.
« Détend toi maintenant. » Erling était entrain de bouillir, ses nerfs étaient complètement tendus.
Le bain s'était passé tranquillement mais cela n'allait pas ce passer aussi bien par la suite. Alrik, le Fidel acolyte du Jarl pénétra dans la maison afin de prévenir Erling que des ennemis avait accostés sur son île.
Tout ce passa ensuite très vite, Alfgarde fût immédiatement mise à l'abris dans la cave de la maison avec Brunhilde qui prenait soin d'elle, tandis que le jarl était partit défendre son territoire.
L'angoisse montait, la peur aussi, elle était pour la énième fois spectatrice de ce carnage, pour son plus grand malheur. Elle n'aimait pas les combats, elle avait peur pour son mari mais aussi pour sa peau.« Brunhilde, j'ai peur... » Avoua t-elle en sanglotant.
« Chut... c'est tout mon enfant, tout va bien ce passer. » la vielle dame essayait de rassurer la jeune femme, en vain.
Le temps passa lentement, trop lentement, Alfgarde était épuisée, elle avait rendu le peu de nourriture qu'elle avait mangé puis s'était endormie. Malgré le chaos dehors, elle avait réussi à trouver le sommeil, enfin c'est le sommeil qui l'avait trouvée.
Quelques jours plus tard Alfgarde ce sentait mieux, elle était enfin remise sur pieds et elle se sentait plus vivante que jamais, son coup de froid était passé, pour le plus grand bonheur de son mari. Là voilà donc entrain d'éplucher des légumes afin de préparer le souper.
Erling lui était partit en balade à cheval, il avait besoin de décompresser de ces derniers jours difficiles, entre la maladie de sa femme, la bataille, et la fatigue, il était plus que temps qu'il aille ce ressourcer. Il en profita d'ailleurs pour effectuer un repérage afin d'agrandir sa communauté. L'espace devenait de plus en plus petit alors qu'il y avait de plus en plus de monde. Il était temps de construire de nouvelles maisons pour abriter les nouvelles familles.
Toujours concentrée dans sa tâche d'épluchage de légumes, la jeune femme n'avait pas vu Alrik venir vers elle.
« Bonjour, saurais-tu par hasard où est passé Erling? » demanda t-il.
« Je pense qu'il est partit se vider la tête à cheval. » répondait-elle.
« Il en a bien besoin, étant donné tout ce que tu lui fais endurer. Gare à toi ma chère, ne ramollît pas notre roi. »
Alrik avait prononcé ces mots sur un ton colérique, mais pourquoi lui avait-il parlé comme ça? Alfgarde restait sans réponses, elle ne rétorquait pas et retournait à son occupation, de toute façon à quoi bon ce rebeller devant un homme d'une tel ampleur? Certes il était moins grand et moins fort que le Jarl mais face à lui la jeune femme n'était rien.
L'homme était partit mais Alfgarde repensait sans cesse à sa provocation, elle n'avait pourtant rien fait de mal, ce n'est pas elle qui s'était lancée dans les bras d'Erling mais bien l'inverse alors pourquoi vient-il l'a menacer?
Finalement elle ne cherchait pas plus loin, elle n'avait pas envie de se tracasser la tête avec ce genre de bêtise, elle avait bien d'autre chose à faire.
Quelques jours plus tard, l'ensemble des villageois s'affairaient à construire de nouvelles maisons. Erling ayant trouvé l'espace souhaité, avait voulu agrandir son village au plus vite.
Cinq maisons aller donc être construite dont une nouvelle pour le Viking et sa femme. Erling avait envie d'offrir plus grand pour sa bien-aimée, mais aussi plus pratique, et surtout plus équipé.
Alfgarde n'avait pas voulu, lui disant que cette maison lui convenait amplement mais allez convaincre un homme aussi têtu qu'un âne. Elle avait donc finalement abdiqué.« Mon amour, je t'en prie pose ce rondin de bois au sol, tu vas te faire mal. » Exigea son mari.
« Laisse moi participer à la construction de notre maison s'il te plaît... J'ai envie de l'a construire avec toi... »
La jeune femme avait beau supplier Erling, celui-ci était resté bloqué sur sa position, c'était non, et cela ne changerait pas. Au plus grand désarrois d'Alfgarde.
« Tu es pénible! Je ne peu rien faire! Je ne suis pas en sucre nom d'un chien! » Alfgarde ce fâcha fortement ce qui étonna Erling dans un premier temps, puis ensuite le fit entrer dans une colère noire.
Il s'approcha de la jeune femme qui resta de marbre face à lui, et lui empoigna douloureusement le menton.
« Ne me reparle plus jamais de cette manière, je suis peut-être ton mari mais tu me dois tout le respect. Je reste ton roi avant tout! Me suis-je bien fait comprendre? » Erling fixa Alfgarde durement.
Étonnamment la jeune femme n'avait pas peur, emprise d'adrénaline elle poussa violemment son bras et rétorqua immédiatement.
« Avant tout je suis une femme, et tu me dois autant de respect! Je ne suis pas en sucre ou malade, je refuse de m'agenouiller face à toi. Cette maison est aussi la mienne je veux participer à sa construction! »
Alfgarde était énervée mais elle déguerpit rapidement, connaissant son mari elle savait qu'elle allait passer un sale quart d'heure. Cependant une fois arrivée dans sa maison actuelle, elle s'empressa de ce joindre aux WC afin de rendre son déjeuné. La jeune femme était de nouveau épuisée, elle peinait à ce relever pour aller rincer sa bouche, toute l'adrénaline qui l'habitait il y a peu avait complètement disparu. Elle se sentait désormais dépourvue d'énergie et elle préféra donc aller ce reposer.
Future maison d'aflgarde et de Erling
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VIKING.
RomanceLorsque le village d'Alfgarde fût attaqué par les viking, celle-ci en profita pour essayer de s'enfuir des griffes de ses maîtres. Esclave et bonne de nobles, elle était confrontée au sale boulot, sauf qu'en essayant de s'enfuir, Alfgarde fut captu...