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Le Jarl était monté sur une estrade assez haute pour que son peuple puisse le voir correctement. Erling avait une démarche assurée et confiante, son corps était parfaitement musclé et il était très grand. Cependant, de nombreuses blessures et cicatrices ornaient chaque centimètres de son corps, et malgré cela, le Jarl restait un très bel homme.
Il savait diriger son peuple et son village, il savait commander ses guerriers, et il savait ce faire respecter. Par ailleurs, si quelqu'un osait le confronter ou ce mettre en travers de sa route, Erling n'hésiterait pas à le broyer en morceau, il demeurait tout de même un homme dangereux, et malgré les rares fois où ils se montrer conciliant, il ne fallait pas lui chercher des noises ou encore lui manquer de respect. Cela était impensable, il était le roi.

Le peuple était désormais rassemblé dans la grande cour principale, hommes, femmes, enfants étaient tous épuisés par l'angoisse qu'ils avaient vécus durant ce combat, néanmoins, ils écoutèrent bien ce qu'Erling avait à dire.

« Comme vous le savez, nous avons était attaqués par surprise par nos ennemis, ils voulaient récupérer une personne en particulier. Vous avez tous remarqué qu'une jeune fille est parmi vous depuis quelques semaines, celle-ci est une esclave. Mais je décide ce soir que son statut va changer! Grâce à elle et à son sang froid elle a aider vos maris, frères, cousins et j'en passe, elle les a soignés durant plusieurs heures sans relâche. Je n'est pas l'habitude de remercier les personnes, et encore moins les esclaves mais tout le monde est sain et sauf grâce à elle et aux autres femmes qui l'ont accompagnées. C'est pour cette raison que ce soir je décide d'une chose très importante. Alfgarde ne sera plus une simple esclave, ni une paysanne, elle deviens officiellement ma protégée.
J'annonce ouvertement que si l'un ou l'une d'entre vous ose lui faire du mal ou poser la main sur elle, je m'en occuperai personnellement. » Annonce t'il d'une voix grave et sérieuse.

Des acclamations fusent dans la foule, en quelques semaines Alfgarde a su attiser la jalousie de certaines femmes et la colère de quelques hommes. La gente féminine de ce peuple l'envie, de nombreuses femmes avait voulu user de leur charme pour faire chavirer Le Jarl, en vain... Quant à la gente masculine, ils criaient au scandale. Erling n'avait jamais eu de protégée et ses hommes avait peur que la jeune fille ai pris possession de leur chef afin de le rendre plus vulnérable.

« SILENCE! » Hurla t'il Bruyamment. « Je ne vous ai en aucun cas demandé votre avis! Que cela vous plaise ou non, vous lui devez désormais du respect autant qu'à moi. Me suis-je bien fait comprendre ?! »

Le peuple demeurerait muet, tous étaient étonnés par le comportement de leur chef qui ne lui ressemblait pas.

« Bien. Vous pouvez disposer! » Annonça t'il.

Le Jarl descends de l'estrade et accoure dans la pièce qui abritait ses guerriers, il vit l'étendu du massacre mais fût immédiatement rassuré quant il su que tout le monde était hors de danger.

Alfgarde avait dormi durant deux jours entier et ne s'était pas réveillée une seule fois, autant dire qu'Erling était sur les nerfs, il ne cessait de répéter que cela n'était pas normal de dormir autant ou bien alors qu'elle le faisait exprès.
Seulement, il ce rendit bien compte qu'elle ne faisait pas de cinéma, Alfgarde était épuisée d'avoir vécu cette nuit d'horreur et d'angoisse, son corps avait besoin de ce reposer et de récupérer.

Quant elle se réveilla, la jeune femme était encore un peu dans les vapes, elle avait du mal à reprendre de ses esprits, elle remarqua également qu'elle n'avait plus les mêmes vêtements de bonne qu'elle avait, elle portait désormais une robe soyeuse, pas énorme mais très jolie, on voyait également que les tissus était d'une qualité supérieure par apport à son ancien accoutrement, elle ce sentait bien et confortable dedans. C'était le principal pour Erling.

Alfgarde ce redressa doucement sur la paillasse de luxe, -si on peu appeler cela comme ça- et son regard fût immédiatement attiré par de la nourriture posée non loin d'elle. Son ventre ce mit à gargouiller comme pour signaler son mécontentement, il n'avait pas était nourri pendant deux jours, et il le fit savoir.

Erling quant à lui était entrain de courir partout, il ne savait pas encore que sa protégée était revenue parmi eux donc son angoisse était toujours belle et bien présente, le peuple l'a ressentait car il était d'une humeur de chien. Ses nerfs étaient constamment tendus et il passait sa journée à s'entraîner au combat afin de se calmer mais c'était peine perdue.

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