VIKING.

4.

Assise sous le porche de la maison, Alfgarde était entrain de se perdre dans ses pensées tandis qu'elle balayait ses yeux sur la foule. Le peuple était entrain de courir afin de ce mettre à l'abris de la pluie qui tombe comme des cordes.

La pauvre jeune femme était déprimée, elle avait peur de l'avenir, elle avait peur de ce que le Jarl pouvait lui faire... Et pourtant depuis qu'elle était arrivée, celui-ci était plutôt conciliant, il lui avait même soigné ses blessures.
C'est seulement après de nombreuses minutes à rêvasser qu'Alfgarde finit par reprendre ses esprit et se lève. Seulement celle-ci ne savait pas quoi faire, on lui avait interdit de retourner travailler dans les champs a cause de ses blessures et on lui a interdit de trop se balader, autant dire qu'elle s'ennuie à mourir.

Elle fit donc la seule chose la moins intéressante de la journée, elle alla s'installer devant la cheminée afin de ce réchauffer.

Quelques jours après, le village d'Herling fut attaqué par l'ennemis qui souhaitait reprendre la jeune fille en sa possession sauf que le jarl et son armée ont su repousser ces hommes. Pour le plus grand bonheur de ton le monde, et de Alfgarde.

Même si elle détestait cette homme intimidant et méchant, elle ne pouvait nier qu'il venait de lui sauver la vie une seconde de fois. Enfin, lui sauver la vie des griffes de ses maîtres, pas des siennes.

La panique avait prit le dessus sur le village, les femmes et enfants étaient partis ce mettre à l'abris tandis que le massacre opérait dehors, plusieurs hommes d'Erling furent blessés et ce fût sans réfléchir qu'Alfgarde accouru vers eux pour les mettre à l'abris également et effectuer les soins d'urgence. D'autres femmes s'étaient jointes à elle afin de lui apporter un coup de pouce, et ce fût avec soulagement qu'elles virent qu'elles n'avaient plus de blessés à soigner quand le combat s'est achevé.

Alfgarde s'assied dans le coin de la pièce et pris sa tête dans ses mains, s'en était trop pour elle, la vue du sang sur le sol, sur ses vêtements, sur ses mains l'écœurais au plus haut point. Elle avait du désinfecter, et recoudre des plaies afin que celles-ci ne s'infectent pas. Elle avait même dû plonger ses doigts dans une plaie afin de récupérer la pointe d'une flèche. Elle avait d'ailleurs plus d'une fois failli vomir et s'évanouir mais il ne fallait pas qu'elle lâche. Elle devait tenir bon.

C'est alors qu'elle finit par ce redresser en vitesse et courir vers l'arrière du bâtiment et rendre son déjeuner. C'est avec souffrance qu'elle se redressa et alla rincer abondamment sa bouche grâce au puit central de la cour. Elle s'en fichait que l'eau soit de l'eau de pluie, elle voulait simplement enlever ce goût amer dans sa bouche ainsi que nettoyer ses mains rouges de sang.

Elle finit par expirer fortement et vis au loin un Erling qui paraissait inquiet, il finit par apercevoir la jeune fille non loin de lui et d'un coup son visage se détendit. A croire que c'était elle qu'il cherchait. Sauf que celui-ci repris son air inquiet quand il vit la paysanne en sang, pâle, cernée, entrain de s'effondrer sur les pavés.

Erling couru le plus vite possible et en moins de vingt secondes il était près d'Alfgarde. Son visage tendu reflétait toute l'inquiétude qui l'a envahi en quelques micro secondes. Le jarl ne voulait pas se l'avouer mais la jeune fille était devenue quelque peu importante pour lui et l'a voir dans cet état lui avait retourné le cœur.

Il porta le corps inerte de cette paysanne avec tellement de douceur qu'il s'en étonna lui même.

« Qu'on vienne m'aider immédiatement! » Hurla t'il au peuple.

Une femme d'une trentaine d'années s'approcha de lui et le guida jusque chez elle.

« Pourquoi est-elle blessée ? Qui lui a fait du mal? » Lui demande t'il, furieux.

« Elle n'est pas blessée seigneur, elle a soigné vos guerriers sans relâches pendant plusieurs heures sans s'arrêter une minute. » Avoua la jeune femme tout en commençant à déshabiller Alfgarde.

Erling était étonné, grâce à elle, ses hommes sont hors de danger et tous sains et sauf. Cette femme est un vrai cadeau du ciel. C'est alors que le Jarl pris une décision qui allait changer la vie de tous, il sortit précipitamment de la cabane servant de maison et rassemblât son peuple au centre de la cour afin de faire une annonce qui allait bouleverser le village.

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