Alfgarde était dans un état lamentable. Erling pris même pratiquement peur quand il vu sont accoutrement ensanglanté. Il appela Alrik qui aussitôt après avoir entendu son prénom accourut vers eux.
« Tient moi la torche, je l'emmène! » S'inquiet-il.
« Sacre bleu! Pourquoi est-elle pleine de sang!?»
Erling ne répondait pas, il s'en voulait déjà assez de l'avoir fait travailler dans les champs mais surtout qu'elle ce soit abîmée les jolies mains. Le Jarl s'abaissa tandis que la paysanne continuait son travail sans prêter attention aux deux hommes, il l'a pris sans mal dans ses bras et commençait à rejoindre l'infirmerie.
« Lâchez-moi! » Ordonna Alfgarde d'une voix presque muette. « Je n'est pas fini ma rangée! Il faut que je termine! Et mon sac alors! Il va rester... »
« Veux-tu bien te taire!? » Le jarl était en colère, d'abord contre lui même mais aussi car la jeune fille ne cesser de parler.
Elle fermait douloureusement les yeux, les genoux écorchés lui faisait mal mais le pire était ses jolies mains complètement entaillées et abîmées.
« J'ai mal... » La jeune fille ce met à pleurer pour la première fois depuis des années. Le manque d'énergie, la fatigue, la journée éprouvante et la douleur la firent craquer.
« Shhh, on va te soigner. » Erling avait parler d'une voix étonnamment calme et inquiète, ce qui rassurait immédiatement la jeune paysanne.
Elle fut déposée doucement sur une paillasse un peu plus confortable que ce qu'elle a connue et une femme d'un certain âge entra dans la pièce. Erling toujours inquiet expliquait à la soigneuse le problème puis elle s'affairait à regarder les dégâts.
« Comment s'est-elle fait ça! » demande la vielle dame.
« Je l'ai faite travailler dans les champs. Elle n'a pas arrêter depuis treize heures... » répondit le Jarl.
Les blessures d'Alfgarde furent désinfectées, la jeune n'arrêtant pas de gigoter rendait la tâche difficile pour faire les soins et mettre les pansements. Elle finit par s'endormir d'épuisement pendant qu'Erling s'assied non loin pour veiller toute la nuit sur elle.
C'est au petit matin que la jeune femme se rendit compte qu'elle avait dormit non loin du jarl. Celui-ci était complètement affalé contre le mur et dormais encore profondément. Le soleil ce levait à peine et le chant des oiseaux se firent entendre, Alfgarde ce redressait sur la couchette et sortit ses jambes endolories en dehors. Le temps qu'elle émerge et se détende, le jarl était déjà entrain de la regarder.
« Tu as congés aujourd'hui, le temps que tes plaies guérissent. » Annonce le puissant viking.
Seulement, Alfgarde n'était pas du même avis. Elle secoua vivement la tête et se leva de la couchette, elle enfila ses vielles bottines trouées et s'apprêtait à passer la porte.
« Tu reste ici! » La voix du Jarl se fit mauvaise. « Tu m'obéis. Un point c'est tout. »
La jeune femme ne chercha pas a répliquer ou à lui tenir tête. Elle ne voulait pas affronter cet homme sans cœur qui la terrorisait. Celle-ci finit donc par retourner s'asseoir. Finalement il avait peut-être raison, Alfgarde était usée et manquait cruellement de sommeil, elle ressentait le besoin de continuer sa nuit, d'ailleurs ses poches sous ses yeux prouvaient bien qu'elle était épuisée.
« Puis-je me rendormir? » Osa t'elle demander tout en se triturant les doigts.
« En règle générale je t'aurais hurlé dessus, mais comme je vois bien que tu es sur le point de t'écrouler à chaque pas que tu fais, je t'autorise donc à te reposer. »
La jeune femme retira de nouveau ses bottines et s'allongea sur la couchette, sauf que celle-ci manquait réellement de couvertures. Seulement Alfgarde ne dit rien. Cela était déjà aimable de la part du jarl de l'a laisser ce reposer, elle n'allait tout de même pas lui demander de ramener plus de couvertures pour la protéger du froid.
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Erling ce dirigeait rapidement vers ses troupes et se joignait à eux pour s'entraîner au combat. Le jarl et ses hommes devaient toujours s'entraîner pour pouvoir être prêt si jamais une attaque imprévue avait lieu.
C'est uniquement après quelques heures à se battre entre eux que tout le monde finit par se disperser et vaquer à ses occupations.Le temps était particulièrement maussade, il faisait gris, frais et il pleuvait des cordes mais peu importe, ses hommes n'étaient pas des chochottes. C'est donc en traversant la cour principale pour rejoindre sa maison qu'erling finit par se stopper en voyant son esclave assise sur le parquet en bois macif entrain de regarder autour d'elle. Un porche l'abritait de la pluie et bien fort heureusement, elle finirait par être trempée et malade, et cela n'aurait pas plût au chef.
Celui-ci ce rendit compte, après un moment à être resté sous la pluie à regarder la jeune demoiselle, que celle-ci aller changer beaucoup de chose dans sa vie...
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VIKING.
Storie d'amoreLorsque le village d'Alfgarde fût attaqué par les viking, celle-ci en profita pour essayer de s'enfuir des griffes de ses maîtres. Esclave et bonne de nobles, elle était confrontée au sale boulot, sauf qu'en essayant de s'enfuir, Alfgarde fut captu...