VIKING.

12.

Erling était heureux, la construction des maisons venait de s'achever, il pouvait désormais habiter dans la maison avec sa femme adorée. D'ailleurs, le Jarl avait fini par céder face à la colère de sa femme. Il voyait bien qu'Alfgarde avait envie de participer à la construction de cette maison, et autant dire qu'il a été complètement désemparé face au comportement de sa chère et tendre.

Depuis quelques temps il avait remarqué que sa femme avait changé de comportement, elle ne voulais plus ce laisser marcher sur les pieds et n'hésitait pas à lui répondre, ce qui le mis plus d'une fois en rogne. Cependant, Erling aimait bien ce changement, il aimait son petit côté rebelle, bien que la jeune femme ne devait pas dépasser les bornes.

Pendant que sa femme s'affaire à réfectionner le lit, Erling en profita pour aller monter son cheval et faire le tour du village. Le jarl aimait bien savoir si tout ce passer bien et si tout se déroulait parfaitement sous ses ordres.

Alfgarde s'était réveillée au matin avec de terribles douleurs dans le bas ventre, elle avait rassuré son mari du mieux qu'elle pouvait mais à cet instant elle regrettait de ne pas lui en avoir parlé.
La douleur était insoutenable, la jeune femme dénoua son corset qui l'a serrait beaucoup trop puis elle se résous à appeler de l'aide.

Alrik qui passait dans le coin fût interpelé par une Alfgarde souillée par les larmes.

« Alrik! Je t'en prie, aide moi! Peux-tu aller chercher mon mari! » la jeune femme s'assied sur les marches du porche.

« Que t'arrive-t-il? » Alrik accouru vers la jeune femme qui était tordue de douleur.

« Je veux juste Erling, s'il te plaît, va le chercher! Vite! »

Alrik accouru jusqu'au centre du village, non loin de la maison et interpella son chef.

« Ta femme t'appelle! Elle est dans un état pitoyable! J'ai l'impression qu'elle souffre énormément! »

A ces mots, le jarl ce dépêcha de se diriger vers sa bien-aimée, qui elle était complètement avachie sur les marches.

« Mon amour, je suis là! » Erling ne chercha pas à comprendre et l'a prise dans ses bras et l'emmena voir la soigneuse.

Son cœur battait à tout rompre, c'est bien la première fois qu'il voyait sa femme dans un état aussi piteux. Le jarl détestait voir sa femme mal en point. Il détestait la voir pleurer et souffrir.

« Où avez-vous mal? » demandait la soigneuse précipitamment.

La jeune femme expliqua tout, cependant elle avait beaucoup de mal à ce faire comprendre, en effet, celle-ci était incompréhensible. Après plusieurs minutes qui paraissaient une éternité, la soigneuse compris enfin la raison de son état.

« Laissez moi vous examiner. Jarl, pouvez-vous nous attendre dehors? » La soigneuse devait rester qu'avec Alfgarde, le fait que le roi soit dans les parages compliquait son travail, elle avait besoin de place et de discuter seule à seule avec la jeune femme.

« Alfgarde, depuis combien de temps avez-vous des douleurs? »

« Depuis mon réveil ce matin, la douleur a envahi l'ensemble de mon bas ventre... »

La soigneuse se contenta de hocher la tête, sachant très bien ce que la jeune femme avait. Elle appliqua des crèmes aux plantes et s'affaire à soigner sa patiente. Alfgarde ce détendit et sentait la douleur s'évaporer, celle-ci fit place au soulagement. La jeune femme était complètement trempée de sueur, cet affreux passage l'avait complètement épuisé. La soigneuse en profitait pour lui faire un brin de toilette puis la laissa ce reposer avant d'aller rejoindre le jarl a l'extérieur.

« Mon roi, j'ai l'honneur de vous annoncer que dans quelques mois vous serait un père heureux. Félicitations. »

Erling n'en croyait pas ces yeux, lui, père, c'était complètement....dingue.

« Votre femme a subit des contractions douloureuses, j'ai pratiqué un examen complet et il s'avère qu'Alfgarde est enceinte depuis plusieurs mois, je dirais environs 4 mois. »

« Mais comment...comment avons nous fait pour ne pas nous en apercevoir? Son ventre n'est même pas arrondis, et elle n'a pas grossis! » Le jarl était complètement estomaqué.

« Le corps de chaque femme est différent, certaines femmes vont grossir immédiatement, pendant que d'autre ne se douterons jamais qu'elles sont enceintes. La nature est juste bien faite. »

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Les jours passèrent après l'annonce de la grossesse d'Alfgarde et Erling forçait sa femme à ce reposer bien que celle-ci, têtue comme une mule, était la plupart du temps entrain d'occuper ses journées. Le Viking devenait fou de son tempérament de chien, la grossesse de sa femme l'a rendait tyrannique, pour le plus grand malheur de son mari.

« Seigneur Alfgarde! Quand vas-tu enfin m'obéir! Va immédiatement te reposer! » hurla le jarl.

« Je ne suis pas fatiguée! Je suis entrain d'éplucher des pommes de terres, c'est loin d'être fatiguant. Je n'est mal nul part et je me sens bien, laisse moi m'occuper! Je vais devenir dingue si je ne fait rien de mes journées! »

« Mon amour... Que tu es têtue! Si tu n'avais pas été ma femme et que je ne t'aimais pas autant, je t'aurais déjà punie de la pire des manières pour me contredire à longueur de temps! »

Alfgarde émit un rire amusé, cette situation l'a dépasse amplement mais elle aimait savoir son mari autant attentionné, en sois, il l'a toujours été, mais il l'est encore plus depuis qu'il a appris qu'il allait être père. Et même si les nerfs du Jarl étaient mis à rude épreuve, il s'avait la chance qu'il avait d'avoir une femme aussi merveilleuse à ses côtés.

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