23

154 8 0
                                    

PDV de Laure

**Une semaine plus tard**

Je suis dans la voiture de Keyan, assise sur le siège passager et habillé d'une jupe noire, d'un haut rose avec un ruban noir et un pull blanc. Pour être honnête, je suis un peu stresser. Bon d'accord, je stresse comme pas possible. Faut dire aussi, on est en direction de chez lui et ce n'est pas pour passé une soirée en tête à tête. Au contraire, on y va pour que je puisse rencontrer sa mère. Je n'ai vraiment pas l'habitude de rencontrer des parents. Faut dire aussi que je ne suis jamais sorti avec quelqu'un auparavant, à part Sami. Ne me demandé pas pourquoi je suis sorti avec lui.

On est arrivé devant sa maison ça va faire cinq minutes au moins. Mais je n'ai pas le courage de sortir de sa voiture. J'ai trop peur pour ça et surtout mon corps ne me répond même pas. En y repensant, Keyan non plus n'est pas sorti de la voiture et me fixe du regard.

Keyan : Laure ?

Moi : Oui ?

Il posa sa main sur ma cuisse avant de me prendre la main.

Keyan : Ne t'en fais pas. Elle va t'adorer.

Moi : Tu penses ?

Keyan : J'en suis certain.

Il ramena ma main jusqu'à ses douces lèvres avant de déposer un léger baiser sur ma main. Puis on descend de la voiture et on marche vers la porte d'entrée de la maison.

Keyan n'a même pas le temps de poser sa main sur la poignée que la porte s'ouvre sur une femme au longs cheveux sombre et au regard tendre. Si elle est vraiment comme son apparence laisse paraître, je sais pourquoi Keyan est aussi gentil.

Camelia : Bonsoir. Tu dois être Laure ?

Moi : Oui c'est moi.

Camelia : Je m'appelles Camelia. Si tu savais comme j'avais hâte de te rencontrer enfin.

Moi : Moi de même.

Camelia : Je t'en prie entre. Ne reste pas dehors dans le froid.

Je rentre dans la maison qui en passant est assez grande. Bon, pas plus énorme que la mienne. Mais elle est quand même grande.

On va s'asseoir sur le canapé, avec Camelia, pendant que Keyan entre dans la cuisine sûrement pour nous apporter quelque chose à manger.

Camelia : Tu sais, même si je suis vraiment très gentille, je ne veux pas que mon fils tombe sur quelqu'un qui veut jouer avec ses sentiments.

Moi : Je le comprends.

Camelia : Après, selon lui, malgré ton allure et ton comportement, tu en veux vraiment la peine.

Moi : Il est bien le seul à penser ça.

Camelia : Comment ça ?

Moi : Je ne suis pas du genre vraiment fréquentable. Je me demande même pourquoi il s'entête à vouloir de moi alors que je peux le mettre en danger.

Camelia : Tu sais, Keyan et moi, avons constamment vécut dans cette ambiance. Dû aux activités illégales et dangereuses qu'il avait. Donc pour lui le danger ne va pas l'empêcher de t'aimer.

Moi : J'avais oublié ce détail.

Camelia : Sinon, et si tu me parlais de toi ? Et je veux la vérité et pas celle que tu aurais pu inventé avec mon fils.

Moi : D'accord. Alors, je suis née d'une tromperie de ma mère envers Quentin Avalon.

Camelia : Mon défunt mari ?

Moi : Oui. Lorsque ma mère a su qu'elle est tombé enceinte de Julien Anderson, elle a quitté Quentin pour partir loin et pour m'élever dans un monde moins dangereux. Elle est revenu deux ans après dans le pays pour me faire connaître mon père. Je me suis alors lié d'amitié avec Sami dans mon enfance et on est devenu inséparable. À l'âge de quatre ans, Quentin a su mon existence et, par la même occasion, la trahison que son ex-fiancée et son meilleur ami lui ont fait. Un soir, lorsque je rentrai chez moi, je le vit poignardé ma mère et mon père m'a fait jurer de m'entraîner sans relâche afin de tuer Quentin Avalon. Ce que j'ai fait. Et depuis, je suis entré dans son monde remplis d'activités illégales et criminelles. Et je suppose que vous connaissez la suite.

Camelia : Oui. Sami a tué ton père et tu es devenu le nouveau chef du gang des " Black Diamond ".

Moi : Exactement.

Camelia : Mais est ce que tu aimes réellement Keyan ?

Moi : Je crois que oui.

Camelia : Dans ce cas là, j'attendrais que tu saches vraiment ce que tu ressens pour donner mon accord. Mais j'ai une faveur à te demander.

Moi : Je vous écoute.

Camelia : S'il te plaît, protège mon garçon.

Moi : Je vous le promet.

Camelia : Et tu veux bien arrêté de me vouvoyer. Je suis encore jeune. J'ai trente sept ans après tout.

Moi : D'accord.

Keyan arrive au salon au moment même où on commence un peu à se détendre et pose sur la table basse pleins de cochonneries : Chips, bonbons, chocolats, pop corn, soda.

Mais le pire, c'est que dans tout ça il n'a pas apporter le fruit que j'ai absolument envie de manger là, maintenant : Des Fraises. J'en ai terriblement envie.

Avec sa mère, on continuait de discuter dans la bonne humeur en critiquant chaque détail du film que l'on a décidé de regarder ensemble jusqu'à ce que je commence à me sentir faible. Puis d'un coup, j'ai un énorme besoin de vomir qui fait que je me lève avec précipitation du canapé pour allé à la recherche des toilettes. Je traverse les couloirs, la main poser sur ma bouche et ouvre chaque portes pendant que Camelia me crie depuis le salon :

Camelia : Les toilettes sont au fond du couloir la dernière porte à droite.

Je la remercie intérieurement et me dirige vers la pièce qu'elle m'a indiqué avant de l'ouvrir et de me vider complètement l'estomac dans les WC. Quelques sez après, Keyan vient me tenir les cheveux puis me porta jusqu'à sa chambre qui est vraiment bien rangé. Puis il sort de la pièce avant de revenir avec une serviette mouillé et de la posé délicatement sur mon front. Quelques minutes plus tard, c'est au tour de Camelia d'entrer accompagné d'un médecin. Il m'examine soigneusement avant de rangé ses affaires.

Keyan : Est-ce qu'elle va bien ?

Docteur : Elle n'a rien de grave. C'est juste un détail qui fait qu'elle doit se reposé énormément.

Moi : Mais j'ai quoi ?

Docteur : Mes félicitations, vous êtes enceinte.

Keyan et moi : Quoi ?

Camelia : Je m'en doutais. Merci docteur. Je vous raccompagne.

Elle sort de la chambre accompagné du docteur sous mon état surpris par la nouvelle que l'on vient d'apprendre puis revint quelques temps après.

Camelia : Je suis trop contente. Je vais devenir grand-mère.

Keyan : Maman, comment tu savais qu'elle était enceinte ?

Camelia : Laure, est-ce que tu as mal aux seins ?

Keyan : Maman !

Moi : Oui. Comment vous le savez ?

Camelia : Tu n'as pas mis de soutien-gorge et tes seins sont relâché. J'avais la même chose lorsque j'étais enceinte de Keyan.

Moi : Je n'arrive toujours pas à croire que je suis enceinte. C'est impossible.

Keyan : Tu l'as dis toi-même. Il y avait peu de chance. Mais il y en avait quand même.

Camelia : Si tu veux, tu peux dormir ici ce soir. Ça vous permettra d'en discuter.

Moi : Merci.

Me and the good boyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant