Chapitre V : Musée dansant

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Le docteur m'avait prévenue qu'aujourd'hui nous allions voir l'un de ses amis et collègue. Apparemment, cet homme est un expert en natif, comme si je faisais d'une espèce en voie d'extinction..

Pour se méler à la masse, il fallait que l'on y aille au moment d'un vernissage qui allait ramener tout les riches du coin. En même temps, le Metropolitain Museum of Art est le musée le plus prestigieux de New-York.

J'ai du donc retourner dans mon appartement pour prendre pas ma plus belle robe, car celle que j'avais pris était celle que j'ai porté pour l'enterrement de ma mère.. J'opte pour une robe longue et rouge, la couleur peut-être provocante mais ça ira pour le personnage que je vais jouer.
Parce que oui, pour ne pas éveiller les soupçons, je dois me faire passer pour « l'amie » de mon professeur. Ce n'est pas vraiment pour m'en déplaire mais j'aurais aimé avoir moins de monde tout autour. Et plus, il va falloir danser !
J'espère ne pas faire tâche..

Je tourne sur moi-même une énième fois devant le miroir que me tiens la cape et me demande si telle ou telle partie de mon corps n'est pas trop mise en avant pour ne pas faire vulgaire.

«- À ton avis, je ressemble à quelqu'un qui va à un vernissage dansant ou à une pauvre fille qui fait le trottoir ?»

La cape ne me répond pas mais je pense percevoir une sorte d'haussement d'épaule, bien qu'elle n'en ai pas.

«- Je trouve que tu es magnifique, si mon avis t'importe.»

Je vois dans le miroir que le Docteur est  avachit contre l'encadrement de la porte. Je ne me retourne pas mais lui parle par le reflet.

«- Merci.. Vous n'êtes pas mal non plus.»

Le docteur était en costume classique, noir et blanc mais cela le rendait extrêmement séduisant avec un côté sexy..
(Je dois vraiment me calmer. Foutus hormones)

«- Je pensais à quelque chose, que dis tu de me tutoyer. Au début je trouvais ça flatteur pour mon égo mais, cela ferait plus naturel si l'on faisait ainsi.

- Parfait, je ne suis pas contre ! »

J'ai peut-être montré un peu trop d'enthousiasme à ce rapprochement mais peu importe. Je suis heureuse !

«- On devrait y aller, sous peine d'être en retard.

- C'est parti alors.»

Nous sortons de la maison et j'appellais un taxi mais le Docteur m'arrêta.

«- Là où nous allons, on n'arrive pas en simple taxi. »

Il plonge sa main dans sa poche pour en sortir des clées de voiture, il presse un bouton et un vrombissement se fait entendre. L'auto qui arrive toute seule renvoie les faibles rayons du soleil de part sa couleur jaune. Les phares avants ressemblent à des yeux et lui donnent une expression énervée. Elle s'arrête à nos pieds et le Docteur se dirige du côté conducteur pour y rentrer. Je fait de même, les portes s'ouvrent comme celles de la Deloreane du film Retour vers le futur.

Je m'installe sur le cuir du siège, toujours en admiration.

«- En une vie de salaire, je ne pourrais même pas m'offrir ce genre de voiture.

- Désolé de briser tes rêves, mais c'est Tony Stark qui me l'a prêtée.

- Je me disais bien aussi..

- Hein ?

- Non ce n'est rien ! Eumm, allons-y.»

Mes commisures s'étirent pour lui faire comprendre que je me jouais un peu de lui. Il l'ignore et le moteur hors de prix se met en route sur un doux bruit. Les pneus côtoient le bitume pendant une vingtaine de minutes pour arriver dans des bouchons. Je n'en ai jamais vu de pareil car il n'y a que des voitures de luxes transportant de riches hommes en costard et des femmes serrées dans leur parrures.

Mon docteur ce hérosOù les histoires vivent. Découvrez maintenant