Chapitre X : Discrétion

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J'aurais pu être triste et bouder à Stephen pour m'avoir puni, mais je suis bien trop excitée à l'idée de rencontrer encore les Avengers, et cette fois, l'équipe sera au complet ! Je pense que je n'arrive toujours pas à réaliser que c'est réel, que ça va arriver, et ce, même au pied de la gigantesque tour Stark.

« Bon Jennie tu viens ?

- Euh oui oui ! J'arrive !»

Et je cours jusqu'à Strange, me tenant très près de lui, si près que nos manteaux se font des bisous inuit. Je fais mine d'être un peu oppressée, comme un enfant à une réunion de famille entouré par des grandes-tantes tortureuses de joues, qui se réfugie dans derrière sa mère. Ainsi, mon stratagème est parfait pour sentir l'odeur masculine de mon Docteur, sans qu'il ne se doute de rien...

Un homme vêtu et se tenant comme un pingouin nous ouvres la porte en annonçant que nous sommes attendus à l'étage 271.

...

Ai-je déjà précisé que moi et les hauteurs, ça faisait deux ? Non ? Et bah maintenant si. Mon cerveau supporte seulement la grande altitude quand j'ai les pieds à Terre, donc j'adore la montagne, mais dès qu'il était question de prendre le téléphérique, je paniquais tellement que j'avais oublié la signification du mot respirer.

Donc, étant peu rassurée lorsque qu'un autre animal de l'Antarctique appuie sur le bouton adéquat et que l'ascenseur prends tranquillement un certain pic, je me tends de plus en plus en sentant ma tête tourner et mes genoux grelotter. Je manque même de tomber mais me rattrape au dernier moment contre la barre de la cabine. L'homme de service me demande de suite si je me sens mal et Stephen se rends compte de mon malaise seulement maintenant et me regarde étrangement.

« J'ai.. un-un peu le vertige...

- Ne vous en faites pas, je m'en charge.»

Et en disant cela à l'employé, il passe son bras gauche autour de ma taille, mais en restant respectueux, et met ma main droite sur son épaule. Le bleu de ses yeux me fixe toujours mais je n'y avais pas remarqué la lueur de tendresse qui dansait merveilleusement bien. Je me rendis compte que nous étions arrivés que quand mon pilier de mit à avancer hors de l'ascenseur. Mon héros et l'homme de service échangèrent des mots de courtoisie dont je me fichais royalement, le souffle encore coupé de ce qui c'était passé comme si un poing m'avait frappé au ventre et me chatouillait par la suite. J'ai beau respirer bruyamment, je n'arrive pas pour autant à irriguer mes poumons en air, donc, quand le souvenir d'une voix me parvins enfin, je ne réagit pas immédiatement.

« nie.. ennie ? Jennie !

- Hein ! Quoi ?

- Je te demandais si ça allait mieux ?»

Pour rompre ce contact si délicieux ? Non merci.

« Je ne sais pas..

- Alors je peux demander à Stark qu'il te prête une chambre où te reposer et je viendrais te chercher dès que j'aurai terminé.»

L'idée de me faire réveiller par celui qui habite mes rêves était alléchante, mais le fait de renoncer de voir mes idoles était parfaitement inconcevable. Alors, bien que je sois toujours autant étourdie, je me détacha à mon plus grand regret de mon protecteur pour marcher le plus droit possible devant moi.

« Waaa ! Je me sens bien mieux d'un coup ! Allons rencontrer les Avengers maintenant.»

Et je vis sur son visage qu'il avait compris ma supercherie mais que ça l'amusait apparemment.
Nous fûmes annoncé par un homme incroyablement grand et chauve et il nous conduit à une gigantesque salle, illuminée par des vitres immense, les murs blancs renforçaient cette impression d'être une fourmie. Un grand piano, lui était noir, trônait au milieu de la pièce mais ça m'étonnerait que ce soit Tony qui sache en faire, mais le plus impressionnant restaient les canapés remplis de gens tous plus talentueux les uns que les autres ; les Avengers. Ils étaient tous réunis devant ma pauvre petite personne.

Mon docteur ce hérosOù les histoires vivent. Découvrez maintenant