Chapitre XVII : Le fauteuil rouge..

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Il allait baisser son caleçon mais je l'en empêche, avec une idée derrière là tête.

« Attends chéri, ça te dirait de faire ça ailleurs ? »

Il est interloqué mais intéressé..

« Comme où ?

- Partout où tu veux, sur le plan de travail, ton bureau, la bibliothèque, devant la cheminée.. Prends moi n'importe où.»

Je le sens frissoner sous mes doigts quand je chuchote cette petite phrase très près de son oreille. Ce n'est pas sur tout moi, mon comportement habituel, mais le savoir mien  me fait perdre tout mes moyens et j'ai l'impression d'être spectatrice du petit jeu d'une autre. Je sais qu'il adore mon idée et il nous téléporte dans la cuisine. Il se jette sur moi et dégage à une vitesse folle tout ce qui se trouve sur l'immense table en bois massif pour me poser facilement sur le bord arrondi. Il met sa tête dans mes seins tandis que je joue avec ses mèches.

« Jennie ?

- Oui chéri ?

- Tu veux bien que je te refasse la même chose qu'hier ? »

“L'autre” agissa à ma place et pour toute réponse, je me décolla doucement de lui et partit m'allonger au milieu de la table.

« Il faudra d'ailleurs que tu m'apprène comment tu fais ça, j'aimerais bien pouvoir te le faire aussi..

- Si tu veux, il y a tellement de choses que je dois t'apprendre. »

Je me relaxe et fixe mon professeur qui sera bientôt mon seul repère concret.
Il s'échauffe un peu et se met en position

« C'est parti mon ange.. »

Il écarte à distance mes jambes et je le laisse faire, il place deux doigts de sa main droite devant lui et les tends, je sens à ce moment quelque chose écarter les lèvres de mon sexe et s'y enfoncer. Je suis fascinée et souffle en le regardant, il me sourit, ça me frustre de ne pas le sentir près de moi mais j'aime bien quand-même. Il fait des mouvements plus amples grâce à son poignet et je suis traversée par des petits soubresauts de plaisir qui s'intensifient au fur et à mesure qu'il effectue une sorte de dance. Je ne sais pas combien de temps il me malmène ainsi mais je suis en sueur et mon dos colle à la table. Je me sens soulevée en l'air et mon amant me rejoint au dessus de la table. J'ai failli tomber, vidée de mon énergie et il me rattrape de justesse.

« Stephen..

- Oui ?

- Apprends moi, maintenant..»

Il m'embrasse délicatement et recule, il me montre comment me mettre en position et les limites à ne pas dépasser pour que cela reste agréable.

« Ok, mais c'est moi qui choisit maintenant.»

Il lève les mains et attends que je me concentre assez pour nous téléporter, je sais que c'est risqué mais à ses côtés, j'ai l'impression de pouvoir tout faire. Je me concentre sur ce que je veux et.. go.

Quand je rouvre les yeux, nous sommes dans sa bibliothèque magique et je prends Stephen par la main par le faire s'asseoir dans son fauteuil en cuir rouge. Il semble détendu et confiant, pas comme moi..

Je me dépêche de le débarrasser de son caleçon et me positionne, légèrement hésitante et place ma main droite devant moi je me concentre sur ce que je veux empoigner et vois son membre bouger,  j'ai l'impression de l'avoir dans la main. Je vois dans ses yeux que j'ai réussi et je bouge ma main rapidement. Je remarque son regard qui commence à s'embrumer et m'en délecte.
Je tente de toucher, toujours de loin, ses cheveux. Je m'amuse à les carresser et les tirer doucement. Il n'arrive plus à garder les yeux ouverts et glisse du fauteuil. Je décide d'arrêter à ce moment et d'aller le rejoindre physiquement. Je met mes jambes de par et d'autres de ses cuisses et sens son sexe brûlant contre le mien, humide. Je l'embrasse et nos langues s'enmèle l'une à l'autre.
Je bouge mon bassin pour titiller son érection douloureuse et il gémit de sa voix grave et pleine de sous-entendus. Je vois ses mains se crisper aux accoudoirs comme il ne sais pas quoi en faire.
Alors je prends du courage et imagine des chaînes pendantes du plafond pour y attacher ses poignets et l'avoir à ma merci. J'entends un cliquetis significatif et lui s'inquiète.

« Ne t'en fait pas mon cœur, laisse moi faire.»

Il me laisse libre accès à son corps et j'attache ses mains au dessus de sa tête, pour ce faire, je dois me lever et placer mon intimité en face de son visage, je décide de m'y risquer et me grandit d'un coup. Je peux sentir son souffle chaud dans mon aîne. Je galère un peu à l'attacher et me tends quand je sens son petit bout de chair rose s'imicer dans mon sexe. Je gémis bruyamment à cause de la surprise et ne peux revenir à ma position initiale comme je l'avais prévu. Sa langue tourne de plus en plus vite et je mouille comme jamais. Je plante mes doigts dans ces cheveux pour avoir un point fixe et je sens que mes muscles perdent en puissance et me laisse tomber en arrière.
Je m'attends à m'écraser mais au lieu de ça, un tissu doux me retiens. Je me rends compte que c'est sa cape, ça faisait un moment qu'on ne l'avait pas vu aussi ! Elle me fait doucement glisser à genoux et attends. Stephen arrive à articuler ;

« Merci, mais tu veux bien nous laisser un instant, on a des choses à régler...»

La cape s'envole je ne sais où et je regarde Stephen désolée.

- Pardon, je me suis laisser tombée, c'est comme si tu avais aspirer mon énergie..

Il sourit légèrement en penchant la tête sur le côté et je me rends compte à quel point il est attirant.
La peau luisante, les cheveux en bataille, il est nu et offert à moi et ces chaînes lui ajoute un je ne sais quoi de provoquateur.

Je marche à quatre pattes vers lui et m'occupe de ce qui lui tire attrocement. Je suçote langoureusement son pénis en le fixant. Il ne contrôle pas un reflex de son bassin qui se soulève pour l'enfoncer encore plus profondément dans ma gorge, je manque presque de m'étouffer.
Je ne le regarde pas pour ignorer son regard désolé et l'attaque encore plus férocement. Il voudrait passer ses mains derrière ma tête pour la pousser, mais les chaînes l'en empêche et je plaque mes mains contre ses cuisses pour retenir ses sursauts. Ainsi, je suis la seule qui contrôle son plaisir et j'adore ça...

« Jennie.. Libére-moi. Je vais, aaaahh !»

Il jouit dans ma bouche et je me relève devant lui pour avaler et me tourne derrière le meuble. J'avoue qu'à ce moment, “L'autre” et moi-même nous déléctons de ce spectacle.

« Pas maintenant mon chéri, j'aime trop te voir offert à moi comme ça..»

Je lui tourne la tête pour l'embrasser et mes mains se baladent librement sur son torse. Je retourne en face de lui mais me met à dos. Je prends son sexe pour l'enfoncer dans mon anus..

« Jenni-ie pas ce trou là.. Aaahh tu es tellement étroite bébé.. »

J'essaie d'ignorer la douleur que je me suis enfligée et commence à remuer mes fesses pour le faire profiter de la vue en plus de la sensation.
Il hurle, gémit, tire sur ses chaînes et me fait sauter sur lui en ne se contrôlant plus du tout.

Dans un moment ultime d'adrénaline, il brise les chaînes et me plaque au sol pour s'enfoncer à sa guise en moi. Il me donne de grandes claques qui m'arrachent des cris et des larmes. Mais malgré la douleur, je ne voudrais pour rien au monde que cela s'arrête. Je jouis encore une fois, à quatre pattes et lui ne tarde pas à me suivre dans un hurlement d'extase. Nous retombons, cette fois épuisé mais heureux. Il me prends dans ses bras et murmure faiblement.

« Le coup des chaînes, je ne m'y attendais pas..»

Je ris doucement et m'endors avec lui.
Je pourrais faire l'amour avec lui tout le jour et la nuit et la magie rajoute à nos ébats quelque chose de merveilleux.

Je carressait ses mains fébriles et parcourues de cicatrices mais peut m'importe, je l'aime.

Mon docteur ce hérosOù les histoires vivent. Découvrez maintenant