Chapitre VIII : Temps des révélations

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Je t'aime, je t'aime, je t'aime...

Était-ce réel ? Ou seulement une illusion ? Ma nuit a été depensée à méditer sur cette question, et je n'ai toujours pas de réponse.

Je me suis réveillée il y a environ deux heures mais je n'ai pas quitter mon lit, j'ai cherché la réponse en fixant le plafond depuis cinq heure, le genre de problème qui casse un cœur.

On toque à la porte, je tourne juste la tête et sans avoir besoin de ma réponse, elle s'ouvre sur la personne qui a occupé mes rêves dépourvus de solutions et une douce odeur de pain grillé. Il fuit mon regard tandis que je le cherche, sa cape nous laisse en refermant la porte derrière elle. Stephen pose le plateau près de mes pieds et une chaise de déplace pour l'accueillir en position assise. Il pose ses mains toujours gantées sur les accoudoirs et daigne enfin me regarder.

«- Ce que tu as fait hier était totalement interdit, idiot et risqué.»

Aïe. Et moi qui pensais qu'il allait pouvoir m'expliquer si ce que j'avais cru entendre était vrai. Je baisse la tête, à la fois déçue de ne pas discuter du sujet voulu mais aussi de mon comportement. Puis je reprends un peu de courage pour dire ;

«- Je m'excuse, pas pour avoir fait ce que j'ai fait mais, pour t'avoir désobéi.»

Il ne s'attendait sûrement pas à que je lui réponde mais ce que je dis, je le pense, bien sûr que mon inexpérience s'est révélée dangereusement mais j'ai fait ce que je voulais.

«- Je suis désolée mais j'ai en marre des secrets, surtout quand ils peuvent me concerner. Je ne sais toujours pas ce que je suis réellement et depuis que je suis entrée dans cet.. univers hier. Je me sens différente ; à la fois vide et pleine.»

Je comptemple ses yeux pendant qu'il choisit ses mots.

«- Tu t'es retrouvée enfermée dans la dimension noire, elle puise son énérgie dans celle de ses victimes et leurs faits perdre au fur et à mesure leurs souvenirs, leurs émotions, enfaite, leur vie. Si tu étais restée trop longtemps, tu serrais dans un état entre le coma végétatif et l'alhzeimer profond. »

Je suis impressionnée, en même temps, je me rendais bien compte que j'oubliais des choses au fur et à mesure quand j'étais dans cette dimension sangsue, mais je n'en reste pas moins choquée de savoir que j'aurai pus perdre toute ma mémoire.

- ... merci Stephen.»

Je dis ceci sincèrement et avec ma voix la plus douce pour qu'il comprenne que ma gratitude est réelle.

«- J'ai bien conscience que sans to-i, je serais.. même pas morte en fait.»

Il se penchant et des coudes de retrouvèrent sur ses genoux.

«- Jennie, je t'ai-tiens beaucoup à toi et... Mais je vais devoir te punir pour que tu saches que si il y a des règles, c'est pour qu'elles soient respectées.

- Et pourtant, ce n'est pas ce que tu as fait pour Dormammu mais ça a sauvé cette planète.»

Touché. Je me rends compte que j'aurais du me taire, ses coins de lèvres s'affaissent ainsi que ses sourcils pour m'offrir un visage froid et strict.

«- Désolée Stephen, je n'aurais pas dû...

- Ta punition sera d'être interdite d'entraînements, d'apprentissage et même de lecture sur les arts mystiques et martiaux jusqu'à ce que je décide à te redonner des cours.»

Et mon bourreaux, après avoir exécuté ma sentence, se volatilise, tandis que je regrette amèrement mes paroles et mon acte dangereux..

Je reste perplexe pendant longtemps et réfléchis a se que je pourrais faire pour que Stephen, enfin, Docteur Strange, me pardonne. En plus, j'étais sur la bonne voie avec lui ; il m'avait permis de le tutoyer et je suis sûre d'avoir entendue un début de « Je t'aime », mais ça, ça doit être ma faute car j'y est pensé tout le jour et toute la nuit.
Après quelques minutes passées assise sur le même lit que je n'est pas quitté depuis hier, je trouve un moyen de peut-être marchander.

Mon docteur ce hérosOù les histoires vivent. Découvrez maintenant