Zwölf

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C'est alors que je les entendis. On aurait dit que c'était des animaux sauvages qui venaient en troupeau. Soit ils étaient suffisamment proche pour que nous les entendions, soit ils étaient une armée entière et nous n'étions pas de taille. Je ne savais pas ce qui était le pire. Il fallait à tout prix que nous fuyions. J'eus un instant une pensée pour Hunter, me demandant s'il était permis eux ou bien si sa couverture était fichue par ma faute... Fichue glace... Si seulement j'avais pu me contrôler! Soudain, je revins à moi-même.

- PLUME! Grouille-toi ils ne sont plus très loin et nous ne sommes pas de taille. Nous penserons plus tard, pour l'instant, vole!

Il avait raison. Plus tard nous aurions tout le temps du monde pour penser à Hunter... Euuuh au plan, bien sûr! Non. Je devais revoir mes priorités. Il y avait tellement de vies qui comptaient sur moi, je ne devais pas perdre de vu ce qui était réellement important. Pour le moment, c'était de fuir. Je me transformai en colombe et rejoignis Mélya et Leo en quelques coups d'ailes. Il était temps car à peine deux minutes plus tard, un feu incroyable dévorait une partie de la maison plus que chaleureuse à présent. Néanmoins, nous continuâmes notre chemin et tentèrent de ne plus y penser. Ce n'était pas le moment de baisser les bras non plus. Il fallait avancer et ce, le plus vite possible pour se mettre en sûreté.

Nous ne nous arrêtâmes pas avant le coucher du soleil. Je commençais à fatiguer et je voyais que je n'étais pas la seule vu la vitesse qui diminuait pour tous de plus en plus. Une fois atterrit au sol, je regardai autour de moi. Nous étions en pleine forêt. Assez en hauteur pour voir de futurs opposants arriver. C'était une position stratégique en plus de donner sur une vue magnifique. Puis, je vérifiai l'état de mes compagnons de route.

- Tout le monde va bien?

- Ma maison est partie en fumée, mais sinon tout va bien. Je suis en un seul morceau.

Je me tournai vers Mélya pour lui poser la question, mais ne la trouvai nul part.

- Mélya?

Aucune réponse. Inquiète, je me tournai vers Leo. Je vois la même inquiétude dans son regard. Nous ne savons que faire. Ce n'est pas tellement intelligent de s'aventurer seul dans la forêt dans l'obscurité, mais il nous est impossible de ne rien faire. Alors nous nous regardons fixement et, sans nous en rendre compte, nous nous approchons l'un de l'autre et puis, alors que nous sommes à deux centimètres l'un de l'autre, nous entendons un cri. Un cri déchirant plein de souffrance semblable à une plainte sans fin. Le moment est terminé, la bataille a commencé.

PlumeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant