𝓟𝓻𝓸𝓵𝓸𝓰𝓾𝓮 (𝟏 𝓮̀𝓻𝓮 𝓹𝓪𝓻𝓽𝓲𝓮 )

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P.S : Spirit d'Orianna en média.

PDV Omniscient

Aujourd'hui, nous sommes le Samedi 24 Août 2067, à Paris. Ce jour-là, était l'anniversaire d'une petite fille de 4 ans, du nom d'Orianna. Elle aurait donc 5 ans ! Cette fillette habitait dans une grande maison assez moderne de l'intérieur, mais vétuste de l'extérieur. De dehors, on pouvait voir que cette maison, était faite de pierre grise. La porte d'entrée était en bois sombre, tandis que les volets de chaque fenêtre étaient en bois clair. Du toit, il pendait des lampes faites de fer, d'où on pouvait voir brûler une bougie. Les petites flammes dansaient dans une chorégraphie endiablée et éclairaient l'obscurité de leur lumière d'or. À l'intérieur, c'était tout autre chose. Les murs du salon étaient d'un blanc éclatant et contrastaient à merveille avec le mobilier noir ou gris. Sur le mur au fond à gauche, un chambranle de porte blanc cassé mais sans celle-ci, menait à la cuisine. Tous les placards et tiroirs, même le frigo, étaient noirs. Les seules choses d'une autre couleur dans cette pièce, étaient les murs gris clair et les ustensiles de cuisine soit d'argent, soit en bois clair.

Et justement, à cet endroit, s'affairait une femme d'une trentaine d'années. Elle était de taille moyenne, ses longs cheveux brun foncé ondulaient librement dans son dos. Ses yeux d'un bleu électrique regardaient la même chose depuis un peu moins d'une heure, comme si elle était concentrée sur une tache importante à faire. En regardant de plus près, on pouvait voir un gâteau aux fraises à peine achevé. Une ou deux minutes plus tard, ses lèvres fines s'étirèrent en un large sourire vainqueur. Elle semblait avoir terminé. La jeune femme se précipita dans le salon pour prévenir son mari. Celui-ci était tranquillement assis sur le canapé noir moelleux. Il avait mis la table il y a environ une heure. Il était grand, assez bien bâti, sa courte crinière blonde partant dans tous les sens possibles et inimaginables. Mais ils semblaient si soyeux ! Ses orbes noires envoûtantes se tournèrent vers la trentenaire. Il regardait son épouse avec un sourire en coin ravageur et lança :

-Tu as enfin fini ? , dit-il sur un ton moqueur.

La jeune femme le regarda d'un air faussement outré. Seul son sourire rayonnant trahissait ses pensées.

- Dit celui qui sait encore moins cuisiner que moi ! Et je te signale, que tu ne m'as aucunement aidé ! Tu t'es contenté de mettre la table. , dit-elle sur un ton de reproche.

-Exact. Mais je n'ai sûrement pas mis une heure pour le faire. , continua-t-il de plus belle.

La trentenaire croisa ses bras. Son sourire disparut pour être remplacé par une moue boudeuse.

-C'est même pas vrai ! , s'exclama-t-elle.

-Il n'y a que la vérité qui blesse, mon ange. , dit-il vainement pour se rattraper.

Le sourire de la jeune femme réapparut. Il culpabilisait déjà. D'ailleurs, il sembla se rendre compte de son erreur. Il se frappa la tête avec l'air exaspéré.

-J'abandonne ! Tu es trop forte à ce jeu ! , dit-il théâtralement.

-Au lieu de dire des bêtises, va chercher Or' ! C'est pour elle le gâteau, c'est son anniversaire ! , dit-elle en riant aux éclats.

Il se leva, et se dirigea en traînant des pieds vers l'escalier en verre sans rambarde. Il marcha sans faire de bruit jusqu'à la porte du fond et entra. Il vit sa petite fille assise en tailleur sur son lit à baldaquin. Elle était en train de lire un conte fantastique. Quand il ferma la porte, elle releva la tête vers lui. Ses yeux vairons, bleu électrique et noir profond, comme lui, le fixèrent pendant un temps, et finalement, un grand sourire éclaira son visage enfantin. Ses cheveux brun foncé avec quelques mèches blondes par ci par là étaient relevés en deux couettes de chaque côté de sa tête. Elle bondit de son lit et se jeta dans les bras de son père en s'écriant :

Sᴘɪʀɪᴛ ﹕ ʟᴇ ᴄɪɴϙᴜɪᴇ̀ᴍᴇ ᴇ́ʟᴇ́ᴍᴇɴᴛOù les histoires vivent. Découvrez maintenant