Viol

707 29 1
                                    

Enfermée dans ma chambre, adossée au mur près de la fenêtre, je le regardais, cet homme, qui me surveillais tous les jours dans sa voiture grise, qui épiais le moindre de mes gestes de mes déplacements, tout en me suivant partout où j'allais. Aujourd'hui, pour la première fois en 3 mois, je le vis sortir de sa voiture un tounevis à la main. Il portais des lunettes noires, le crâne dégarni habillé d'un jogging bleu marine et d'une veste de sport noire. Il se dirigea vers ma porte et inséra le tournevis dans la serrure. Je descendis prudemment quand un déclic se fit entendre, il avait forcé la porte. Prise de panique je me cachais dans le placard de ma cuisine. Je ne pouvait rien voir, je me fiais seulement au son de ses pas. "Je vais te trouver !" répétait il sans cesse. Une boule se forma dans mon estomac, un mélange de peur et d'angoisse.

Tout à coup, plus aucuns bruits, seule ma respiration bruyante bravait le silence.

Cette quiétude m'inquiétais, avais-je une chance pour qu'il soit repartis ne m'ayant pas trouvé ? Brusquement, la porte du placard dans lequel j'étais cachée s'arracha, et je pu le découvrir, homme de la soixantaine ridé, un rictus malveillant accroché à ses lèvres. Je hurlais de tous mes poumons espérant qu'un des voisins m'entende mais sa grosse main rugueuse se plaqua contre mon visage.

Plus aucun échappatoire.

Il me saisit le poignet violemment et me porta sur son épaule, insensible à mes cris de protestation et à mes coups de poings. Il grimpa jusqu'à ma chambre et me jeta sur le lit. Il m'arracha mes vêtements et me fit un suçon dans le coup puis me fis des baisers descendant dans ma poitrine et encore plus bas. il m'enleva le dernier bout de tissu qu'il me restais pour protéger mon intimité... Je n'avais plus la force de lutter.

Après qu'il eu fini, épuisée je ne bougeais plus, seule des larmes ruissellaient sur mes joues et venaient se nicher dans mon cou. Je fermais les yeux, espérant me réveiller en sueur et découvrir que ce n'étais qu'un cauchemard. Malheureusement, une forte douleur à la poitrine me ramena à la réalité et un liquide chaud et au gout de fer se répandit dans ma bouche. Je sombrais dans un sommeil sans fin...

#Littlepeaceofpoop

Une peur une histoire.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant