Une peur une histoire.

Vaudou

"Allez Shirley, arrêté de faire la tête et sourie ! Nous sommes bientôt arrivés !" Me disait ma mère avec un ton las. Je ne pouvais plus supporter ce trajet en voiture, c'étais bien trop long. Après 10 heures de voyage nous sommes enfin arrivés dans ce camping, ou plutôt ce terrain vague réhabilité en camping. Miteux, vraiment miteux comme endroit. Je ne pourrai pas passer deux semaines dans cette "prison" avec mes parents pour seule compagnie...

Une fois que nous étions installés, deux jeunes filles suivies de trois garçons viennent à ma rencontre. "Salut, moi c'est Isabelle et elle c'est Charlotte, et les trois crétins derrière c'est James, Maxime et Louis." Je me présenta et tous me firent de grand sourires. Il me proposèrent de les accompagner visiter les alentours, car eux aussi venaient d'arriver. Une fois le tour du camping fait, Nous nous attardons sur une grande bâtisse noire. En l'approchant, un sentiment d'insécurité vint se loger en moi. Les regards de mes camarades me firent comprendre qu'ils le ressentaient aussi. Nous passâmes notre chemin après l'avoir contemplé longuement. Quelques jours plus tard, Louis vint nous chercher, il avait décidé de visiter la maison, seul où avec nous, peu lui importait. Je me dis que le laisser seul n'étais pas très correcte et c'est donc pour ça que je me retrouvais avec Louis, Charlotte et James dans l'entrée de la dite maison.

Le sentiment d'insécurité prit de nouveau sa place dans mon ventre tandis que nous avançions prudemment dans la maison abandonné. Une fois dans le salon, une étagère attira mon attention : je m'approchais, toujours avec méfiance. Je remarquais une photo ou se trouvait une petite fille qui tenait le bras d'une femme âgée, elles avaient toutes deux d'étranges colliers fait de fleurs et de lianes entremêlées. Je regardais plus bas et trouvais une date : 1899. Je reportais mon attention sur les différents bijoux que contentais la vieille étagère. On aurait dit des talisman. A côté des bijoux se trouvait une poupée de chiffon et un bol de fines aiguilles. Que venaient faire des aiguilles sur ce meuble, à côté de bijoux anciens et surment de grande valeur ? Je frôlait du bout des doigts le bord de l'étagère et touchait une chaine en or, cela m'intriguait puisque le métal était chaud, n'est ce pas froid du métal ? Je le prenait donc en main et laissait pendre la vieille breloque au bout de la chaine. Un étrange reflet rouge vient brouiller ma vue. Je secoue la tête et la relève. Je me retourne pour appeler Louis mais ne le trouve pas, je ne vois personne, aucuns bruits ne se fait entendre. Je veux crier et les appeler mais ma voix est étouffée comme si je criais dans un oreiller. La panique commencait à m'envahire quand des pas dans l'escalier retentirent. La vieille femme de la photo se tenait dans le cadre de la porte du salon. Elle avait une poupée en main et un petit coussin plein d'aiguilles. Elle brandit la poupée devant moi en poussant un cris strident. La poupée était à mon effigie. Je  voulait courir mais quelque chose m'en empêchait, je baissait mon regard vers mes jambes et aperçut la petite fille de la photo, des aiguilles dans le crâne, me tenir les deux jambes bien fermement. Je voulait crier, me débattre mais je ne pouvait pas. Une force extérieur m'en empêchait. Une forte douleur à la paume de la main me tenaillait, la chaine était devenue ardente et me brulait la peau qui fondait comme neige au soleil. La vieille femme prononça une phrase que je n'aurai jamais voulu entendre tout en plantant une aiguille ou aurait du se trouver mon coeur sur la poupée : "Tu es Maudite, A JAMAIS !" Ce fut les dernières paroles que j'entendais...

#Shirisa

Voila !  J'espère  que vous aimez !!!

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Et n'oubliez pas, donnez moi vos peur !

Bisous ♥