PDV ALEXANDRE
Au moment ou j'ai appris le meurtre de Clarissa, je me suis précipitée chez elle. Quand je suis arrivé, je criais le nom de Claire mais je n'avais aucune réponse. Un policier vint me trouver et me dit que Claire avait été emmenée au poste de police car elle était la seule personne présente sur la scène de crime, et donc la seule suspecte. Pris d'un élan de colère, je met une droite au policier et je me fait ensuite plaquer au sol par deux autres agents. Je perd vite connaissance du aux rudes coups qu'ils me donnent sur le corps.
Une douleur lancinante au crâne me réveille brusquement. Je me lève et regarde autour de moi, je ne sais pas ou je suis. Je suis enfermé dans une toute petite pièce fermée par une porte à barreaux et à côté de moi se tient un lit miteux et une couverture roulée en boule par terre. Je crois que je suis en prison... "Bravo ! Très perspicace !" Oh ta gueule conscience ! Je deviens fou ! Ca y'est ! Le processus de destruction mentale à commencé ! Je vois un homme passer et l'interpelle :
-"S'cuzer moi ! Combien de temps je serai ici ? 2 heures ? 3 ?"
-"Qu'il est mignon ! T'es pas ici 3 heures mais 3 jours Boloss !"
-"3 jours !?! Mais je vais mourir ! Merci quand même.
L'agent continua son chemin et au moment ou moi j'allais m'asseoir, un hurlement strident se fit entendre. Je me relève brusquement et jure. On aurait dit la putain de voix de Claire bordel ! *désolée pour les "vilains mots"*
Quelques heures passent, je me suis d'abord arraché les cheveux à cause de la panique, puis je me suis rongé les ongles jusqu'au sang à cause de l'inquiétude. Un policier vient enfin me voir et me dit de sortir de la cellule. Je sort donc calmement, il me passe les menotes et m'emmène en salle d'autopsie. Quand je passe la porte, je m'éffondre. Claire est là, allongée sur la table réfrigérée, inconsciente, sûrement morte. J'étouffe plusieurs sanglots avant de me relever et de faire face à la dure réalité qui m'entoure. J'ai perdu mes trois meilleurs amis et je suis prêt à jurer que le prochain sur la liste c'est moi.
-"Monsieur, identifiez vous la victime comme Claire Delumpasse ?"
-"Ou...Ou..Oui...Oui c'est...C'est bien...C'est bien elle...elle..."
-"Merci monsieur ."
-Que...Que lui...Que lui est il...il arrivé ?"
-"On ne sait pas exactement, comme deux autres jeunes de votre âge, elle s'est vidée de son sang sans avoir aucunes coupure ou autres blessures de ce genre. Nous avons affaires à une force psychique très puissante ! Et cette force tue ses victimes de sang froid, sans mauvais jeu de mot évidemment."
-"Mer...Merci..."
Cette révélation me fit un choc, cette force, c'est assurément le fantôme que nous avons invoqué !
Je rentre à ma cellule et me couche sur mon "lit" (si on peut appeler ça comme ça). Un torrent de larmes coule sur mes joues, je n'arrive pas à les arrêter jusqu'à ce que le sommeil me gagne.
Quelques heures plus tard, je suis réveillé par des coups répétitifs sur les barreaux de ma cellule. Je ne distingue qu'une vague silhouette blanche dans la peine ombre. Je me frotte les yeux et me redresse dans ma paillasse. La vague silhouette disparaît puis réapparaît à quelques centimètres de moi, je recule brusquement et me heurte au mur. Je tremble comme une feuille, ma vue est embrouillée par les larmes et mes jambes s'engourdissent. Un soupir se fait entendre dans la peine ombre, il sonne triste et désespéré. L'ombre se volatilise une seconde fois puis réapparaît juste devant mes yeux. J'essaie de crier mais une force extérieure étouffe le son, comme si je criais dans un oreiller. J'ai peur, très peur mais je ne peux ni bouger ni hurler. Mes pensées se brouillent quand une lumière aveuglante éclaire le spectre. A cette vue, je fais un pas en arrière et plaque ma main devant ma bouche, Claire se tient devant moi et me murmure :
"Tout ceci est de ta faute Alexandre ! Nous étions tous maudit à cause de toi ! Nous sommes morts à cause de toi ! Et maintenant prépare toi à subir le même sort, le même sort que nous avons dû endurer, cette souffrance physique mais surtout mentale, TU VAS LA RESSENTIR ! TA FAUTE ! TOUT EST DE TA FAUTE !"
Ces paroles me firent frissoner de plus belle, quand je vis une grande ombre, différente de l'idée que l'on se fait des fantômes, celle là était telle une ombre, noire, sans visage, juste une silhouette. Elle se rua sur moi et entra en moi. Les pires moments de ma vie repassèrent en boucle dans ma tête, je portais mes mains à mes tempes et criais du plus fort que je pouvais. Quand les images cessèrent, elles furent relayées par des milliers de coupures qui se formaient sur mon corps, plus elles descendais et plus elles étaient profondes. Je tombais à genoux contre le sol et hurlais de plus belle. Je sentais mon énergie se vider, mes forces me quitter. Mais quand je croyais que le supplice allais s'arrêter là, je revenait à la dure réalité et voyais mes trois amis, debout devant moi, un grand sourire ornant leur visage. J'ai tendu ma main et ils ont ris. Les insultes et les critiques fusaient et à chaque fois, un bout de mon coeur se détachait...
"Aucunes douleurs n'est pire que la blessure d'un coeur meurtri. Aucune épreuve n'est plus dure que d'affronter ses propres amis. Beaucoup croient que la pire des mort est par la douleur physique, mais personne ne sait qu'à chaques fois que notre coeur est blessé, on meurt à petit feu. Et pour moi, un coeur brisé est la pire des morts que la vie peut nous infliger..."
Fin
Voila ! Cette histoire spéciale 1000 vues est terminée. Je suis sûr que vous ne vous attendiez pas à cette fin. Le mot à la fin est de moi, mais je pense que d'autres personnes ont dû dire pareil mais c'est sortis de mon petit cerveau pour ce qui est noté je n'ai "triché" sur rien.
Encore merci pour toutes les vue ! Je vous aime !
Bisous ♥
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Une peur une histoire.
Terror" La chose martèle une nouvelle fois ma porte et je vois la poignée se tourner tout doucement. Je m'approche de la serrure et y colle mon oeil pour distinguer quelque chose sur mon agresseur. Ce que je vois me fait échapper un cris d'effroi, un oeil...