L'accord

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En sortant de cette société Je me sentais libérer d'un lourd fardeau...

Ne plus avoir à revoir Hubert, lui adresser de large sourire, ou supporter ses injures et allusions chaque fois, ne plus me faire traiter comme une moins que rien.

Oui en effet je me sentais libérée.

Ça fesait quelques semaines déjà que j'avais quitté la société . Je déposais des demandes un peu partout mais en vain toujours pas de retour intéressant.

Et ça m'exaspérait!!

Aujourd'hui
nous devrions aller chercher les parents.

Je vous avoue que j'étais très embêtée. Je leur avais dit depuis la dernière fois que tout se passait très bien à mon lieu de service. Que je m'épanouissais. et aujourd'hui je suis au chômage comment allais je leur expliquer cela. Leur dire que je me faisais harceler sexuellement par mon boss et qu au final il avait décidé de me virer?

NON !

Ça aurait été une déclaration de guerre que mon père, Henri Kolson aurait personnellement pris en charge.

Il m'avait proposé plus d'une fois de faire jouer de ses relations pour me trouver un bon travail, mais par orgueil j'avais toujours réfuté l'offre car je voulais leur prouver que je pouvais réussir par mes propres moyens.

Et leur parler des difficultés que j'ai rencontré en entreprise, c'était comme leur montrer que je n'étais réellement pas capable de gérer de telles situations toute seule.

Comme si j'étais la seule femme dans le monde qui se faisait harceler dans son lieu de service.
!!

Il y avait toujours l'offre de David. Mais il était hors de question pour moi de travailler pour lui.

AÉROPORT
-papa, maman. Dit Charles comme un petit enfant à la vue de ses parents.

Moi j'étais un peu timide, un peu réservée.
-Charles. Repris Denise d'un grand sourire.

Cette femme était d'une beauté! Ses cheveux taillées en coupe carrée de couleur bordeaux se repliaient sur ses épaules.

Malgré la vieillesse, l'on remarquait encore les fins traits qui laissaient paraître la beauté extraordinaire qu'elle aurait été pendant son enfance.

C'était une femme non seulement très belle, mais aussi raffinée!

Elle portait un pantalon brun, avec un pull-over. Avait noué une écharpe autour de son cous et tenait à la main un petit porte feuille.

Son époux, henri la tête chauve, une légère poussée de barbe sous le menton, portait un t-shirt blanc sur lequel il avait posé au dessus, un bomber jack de couleur verte et tenait sa casquette à la main.

Ils formaient un très beau couple.

- lupita ma chérie ne fait pas ta timide, vient me faire un gros câlin. rétorqua Henri, en ouvrant grand les bras.

Il n'avait pas cessé de voir en moi la jeune ado qu'il avait recueilli il y a onze an chez lui.

Je me rapprochai donc, avec un grand sourire et lui fit un énorme câlin, à lui et à Denise.

-suis contente de vous voir. Dis je.
- nous aussi ma chérie. Allons rentrons je vous prie je n'en peux plus de rester là j'ai besoin de prendre une bonne douche. Répondit Denise.
-d'accord allons y. Rétorqua Charles.

J'étais vraiment contente de revoir mes parents ça faisait une bonne petite période que je ne les avais vu. Henri toujours aussi blagueurs et Denise dame de fer qui ramenait à chaque fois son mari à la droiture. C'était un modèle de couple à envier.

SALACE Où les histoires vivent. Découvrez maintenant