licenciement

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Nous sommes rentrés sur Dallas.
Hubert n'avait plus prononcé un mot depuis la veille, Du moins à moi, car il s'adressait et discutait encore avec Georges.

Je m'efforçais de ne pas me sentir mal à l'aise face à cette situation. Mais j'avoue que c'était difficile de faire comme si tout ce qui se passait n'avait pas d'importance.

Hubert m'avait traité de putain, de traînée, de pute la veille. Quel genre de personne censé aurait ignoré de telles insultes?

Donc nous avions fait le voyage retour pour Dallas.
Charles et son chauffeur m attendait à l'aéroport. J embrassai fortement Georges et Nous regardâmes ensemble Hubert se diriger vers son véhicule sans même dire au revoir.

A mon tour j'entrai dans la voiture où Charles s'impatientait. Et nous rentrâmes a la maison.

A la maison

Ximena avait fait préparer une délicieuse tartiflette comme je les aimais.

-alors lulu comment a été le voyage? Demanda Charles
-hooo..... très bien. Dis en mâchant mon repas, une main à la bouche pour éviter de postillonner.
-hahaha, je vais d abord te laisser manger puis je t'encombrerai avec mes questions.
Je lui répondis des doigts en signe de ok.

C'était vraiment trop bon

Aurora serait allée à New York voir ses parents pour parler du mariage car au final, Une date avait été fixé. Et le mariage avait été prévu dans a peine 2 mois. C'est donc enfin d'effectuer des préparatifs qu'Elle s'était rendue à New York.

Nos parents, Henri et Denise Kolson avaient prévu arriver à Dallas en cette fin de mois. Pour que nous voyagions tous en famille pour New York.

J avais récemment dit que je n'aurais pas pu effectuer ce voyage car revoir David ne faisait pas parti de ce dont j'avais besoin actuellement dans ma vie.

C'était quelqu'un que je voulais supprimer de ma vie.

Le week end s'acheva.
Avec Charles on profitait  pour se balader un peu dans la ville regarder des films faire une partie de golf ou se remémorer du bon vieux temps.

Mais malgré tout je n attendais que  ce fameux week end s'achève pour reprendre mon train de vie habituel.

C'est ainsi que lundi arriva

Je me levai comme d'habitude pour aller au boulot.
En arrivant à gare, il pleuvait torrentiellement.
Heureusement j'avais pris un pull.

Je ne vous cache pas, que ma journée commençait comme un film d'horreur et je n'appréciais pas ça.

Quand j arrivai à la fabrique, tout le monde me regardait d'un air triste.

N'exagérons pas certains avaient plutôt l'air heureux de me voir comme ma collègue de bureau charlotte, c'est triste à dire mais la joie sur son visage, ne préparait que le pire en mon égard.

A peine j'ai eu posé mes effets.

-Mlle Benvidez! Monsieur Stallone souhaite vous voir en salle de réunion.

Ça sentais mauvais vraiment mauvais

Je savais qu'il fallait s'attendre au pire, vu comment m'avait répondu Hubert à Philly.

Alors je m'avançais d'un pas sûr mais paradoxalement affolé.

Quand j'ouvris la porte. C'était toute la direction de l'entreprise qui se tenait devant moi.

-prenez place Mlle Benvidez.

Je m'exécutais...

-nous tenons déjà à nous excuser pour la convocation matinale.

- d'accord. répondis je

- Nous avons eu à constater des difficultés, des dysfonctionnements dans votre efficacité à travailler. Et ces problèmes vous ont été plusieurs fois signalés par votre Chef monsieur Ballard ici présent.
Malgré ces avertissements, aucune amélioration n'a été constatée, car malheureusement il nous a été rapporté que lors de la signature du contrat THS, de par vos manières ou habitudes vous avez risqué de nous faire perdre cette occasion que vous saviez très importante pour la fabrique à Philadelphie(Pause, respiration).
Malheureusement Mlle Benvidez notre société a besoin de personne efficace, nous vous remercions pour vos services mais ne pouvons plus partager la vision de cette entreprise avec vous.

J'étais stupéfaite. Choquée

-c'est difficile pour nous de le faire mais...

-mais ? Mais ? Dis je en décroisant mes mains et en me redressant.
Pour fixer le directeur des ressources humaines. Vous voulez me virer.
-mais rassurez vous. Vous recevrez toutes vos indemnités de...
Hahaha je me mis à rire. De toutes les excuses à la con qui existent vous n avez pas pu trouver mieux pour me licencier ? Comme c'est lamentable, comme c'est pitoyable venant de vous.

Dis je pleins de dégoût et je regardai Hubert.
Alors vous dites vouloir me renvoyer pour un problème d'efficacité bah voyons...

-Mlle Benvidez vous ne...

-VOUS VOUS LA FERMEZ. Dis je autoritairement. Il y a peine 1an j'ai obtenu une promotion pour mon travail remarquable et exemplaire au sein de cette société . Et puis comme ça! Tout d'un coups! Il a suffit que ce gros PORC de Hubert me fasse la cours pour que je devienne immédiatement inefficace.

Les directeurs commencèrent à se regarder.

-ne faites pas ceux qui l'ignoraient messieurs. Repris je. Hubert Ballard m'a toujours fait la cours et tout le monde dans cette foutue entreprise le savait. Un soir même ou nous étions restés bosser sur un projet il était si soûl qu'il voulût abuser de moi. Je n'ai jamais en parler à personne. Et vous osez me traiter moi de commère. Vous dites que j'ai failli vous faire perdre le contrat avec THS. Non! Bien au contraire , le seul problème que me reprochait votre chers Directeur Marketing c'était de m'être liée d'amitié avec l'actionnaire Mike Burn. Je vais te dire Hubert et là je me levai
J'ai assez écouté, assez supporté tes insultes. Tu es allée jusqu'à me traiter de putain parce que je m'entendais bien avec Mike. Et puis merde tu sais quoi je préfère imaginer mille fois me faire baiser rudement et sauvagement comme une bête par cet homme, plutôt qu'un sale chien comme toi.

Il voulu riposter en se levant. Mais son collègue lui pressa fortement l'épaule pour qu'il reste assis.

-alors quoi? repris je. Tu penses que tu vas me punir en faisant tout pour me licencier, que c'est le déni ou le manque de travail qui vont me faire tomber dans tes bras. Mon chers... tape toi Charlotte

dis je en la pointant du doigt par dessus la vitre elle qui faisait semblant de bosser pourtant elle nous observait

-elle vous laisserait même tout les cinq la baiser tant que ça lui permettrait de garder son job. Ajoutai je.
Je ne vais pas vous donner cette peine de me licencier messieurs. Je m'en vais.

Dis je en reculant ma chaise. J'ouvris la porte et la claquai je, sortant sans même me retourner

SALACE Où les histoires vivent. Découvrez maintenant