-N'approchez pas !
Élizabeth se mit devant Ashley, la protégeant. Mais comment faire pour la protéger ? Elle n'était ni assez forte ni assez rusé pour s'en sortir. Elle n'était rien de plus qu'un corps fragile. Mais pas Ashley. Cette dernière avait eut bien des soucis ces derniers temps. Il y avait beaucoup de choses qu'elle ne comprenait pas. Mais il y avait une chose qu'elle savait. Elle était forte. Ashley poussa violemment Élizabeth pour la mettre derrière. Sortant ses griffes, un hurlement de loup sortit de sa bouche à l'égard des hommes habillé de métal.
Poussée par la force phénoménale de son amie, la brune fut éjectée au sol. Elle vit flou. Eliza souffla, ce n'était pas le bon moment pour que son corps lache !
Des écailles étaient apparues partout sur le visage d'Ashley et une queue gigantesque sortait de son dos. La brune à terre retint son souffle, elle en avait vue des choses étranges. Mais ça, ça ça dépassait son imagination. Les oreilles d'Ashley s'était agrandies et allongées. Élizabeth remarqua un air de ressemblance avec le garçon qui avait disparu. Celui là même qu'elle avait rencontré dans la forêt. Mais c'était impossible, Ashley ne pouvait pas être comme lui ! Élizabeth le saurait ! Non ?
-Échec. répéta une nouvelle fois l'homme à l'avant.
Il souleva sa canne de métal et tira, une lame en sortit. Ashley le savait, elle l'avait vue en rêve. Dans ses cauchemards. Elle allait mourir, ici et maintenant. Mais elle ne partirait pas sans se battre, alors elle hurla. Pour ses amis qu'elle avait toujours eu. Elle s'était toujours sentie rejetée petite. Ashley s'était promis de n'être plus jamais seule. Mais au lieu de se trouver de vrais amis, elle n'a trouvé que des lèches bottes.
Jusqu'à ce qu'elle rencontre Dylan. En fait, tout a commencé avec lui. C'était ironique. Elle ne pourrait même pas le remercier. La blonde donna des coups de griffes en avant pour repousser l'homme. Ce dernier ne fit qu'un mouvement avant de l'ampaler sur sa lame. Au même moment, Dylan pénétra dans le bâtiment. Il hurla tout en courant auprès de la jeune femme.
-Ashley !
Le corps de la blonde tomba au sol. Elle n'était pas encore morte mais ça n'allait plus tarder. Élizabeth ne pouvait plus bouger, elle n'arrivait pas à faire un seul mouvement. Pas parce que ses forces étaient parties ou qu'elle était anéantie. Non, juste le contact des griffes avec la peau d'Élizabeth l'avait paralysé. À présent, elle pleurait et aurait voulu courir auprès de son amie. Elle aurait tellement voulue lui parler une dernière fois mais elle ne pouvait pas bouger. Alors elle observa Dylan rattraper son corps. Les médecins avaient déjà disparus.
-Dylan ? la voix de la blonde était faible. Ce n'était finalement qu'un murmure.
-Je suis là...il dégagea une mèche de son front.Ses yeux jaunes reprirent une teinte verdâtre. Un vert triste et presque inanimé. Les écailles disparurent petit à petits sans demander leur reste. Dylan n'y prêta pas attention. Tout ce qui l'importait, c'était elle.
-Il faut que je sache...est ce que tu...son murmure s'arrêta tandis qu'elle regardait le brun avec une douleur infini.
-Oui, oui je t'aime ! Évidemment que je t'aime ! s'exclama-t-il pleurant à chaudes larmes.Un doux sourire s'installa sur les lèvres de la blonde tandis qu'elle fermait les yeux. La police entra dans le bâtiment pour courrir aux côtés des lycéens. Dylan hurla quand on le détacha d'Ashley. Il repoussa les hommes autour de lui avec force. Une force démesurée. Élizabeth fut mise sur un brancart, ne pouvant manifestement pas bouger. Ses larmes coulaient toujours le longs de ses joues tandis que ses yeux fixaient le plafond de l'ambulance. Elle avait toujours cru qu'elle serait la première de ses amis à partir. Elle avait tord. C'était la fin pour Ashley. C'était un échec.
Théo observa les Médecins de l'Horreur, les bras croisés.
-Nous savons que tu es là.
-Je ne cherche pas à me cacher. se contenta-t-il de dire, sortant de l'ombre.Il avait enfin découvert où ils vivaient à l'heure actuelle. Et s'il était venu c'était pour une raison bien préciser. La scène à laquelle il avait assisté avait été déchirante. Il s'était caché, évidemment, ne voulant pas être repéré par qui que se soit.
-Je veux que vous partiez.
Les hommes ne l'écoutèrent que d'une oreille. Ils se fichaient bien de cette petite création prétentieuse.
-Tu as changé. Tu as des sentiments à présent. Tu es un échec.
Théo eut un mouvement de recul. Entendre cela de leur part l'avait blessé. Il n'était pas un échec.
-Je ne suis pas un échec ! Et je n'ai pas changé ! Juste je n'ai plus besoin de meute pour le moment.
L'homme à la canne stoppa ses mouvements, il avait compris à présent.
-Tu t'es déjà trouvé une meute.
Théo hocha la tête. Cela ne servait à rien de leur mentir, ils savaient déjà tout de toute façon. Le Médecin se détourna, cela ne lui importait pas.
-Nous devons avancer les recherches.
-Pas maintenant ! Pas ici ! Pas maintenant. Vous ne pouvez pas faire ça ici.Théo savait qu'il n'arriverait pas à convaincre ces hommes ainsi, il leur fallait une véritable raison de mettre en pause leur recherche.
-Je vous ramènerai une personne par mois. En échange ne vous en prenez pas à des gens au hasard. Cela peut tomber sur des gens...importants. Vous n'avez rien à perdre !
Les Médecins s'observèrent, pesant le pour et le contre. C'est vrai. Ils n'avaient rien à perdre.
-D'accord. Un an seulement.
-Quoi ?! Mais..Un an ça n'était pas assez long ! Il risquait de rester bien plus longtemps ici ! Mais il ne pouvait rien demander de plus.
-Un an. répéta l'homme à la canne.
Théo hocha la tête, acceptait la décision des Médecins pour le moment. Il trouverait bien une échapatoire le moment venu.
-D'accord. Ça marche.
Le garçon tendit sa main au Médecin à la canne. Ce dernier la serra sans grande conviction. Il se fichait bien des relations que pouvait avoir Théo avec les autres jeunes de cette ville. Rien de tout cela n'était important.
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Incarnée [Théo Raeken]
FanfictionThéo Raeken est un monstre sans sentiment, ni émotions. Exepté pour une personne, mais il ne le sait pas encore. Et il ne sait pas non plus à quel point il va souffrir. Vous savez ce qu'on dit, c'est le karma. Élizabeth Marks n'est qu'une jeune femm...