Chapitre 4

8.7K 1K 12
                                    

                    (Suite du flashback)

Amina:

Mon mari sortit de la chambre, portant une magnifique tenue traditionnelle, arrivé à mon niveau il me lança cette phrase qui me laisse sans voix:
Je compte épouser aujourd'hui ta meilleure amie Khoudia.
J'étais sous le choc alors je me contentais juste de le regarder jusqu'à ce qu'il brise le silence:
-Qu'est ce qu'il y'a Amina, je t'annonce une bonne nouvelle et tu te contentes de te taire dit-il en se tenant le barbre
- non Bara, euh..., Khoudia ne me ferait jamais ça, elle ...non, c'est impossible
- hahaha non Amina, Khoudia n'a même pas hésité à accepter de m'épouser, elle est impatiente d'être ma femme
- tu mens Bara, Khoudia ne ferait jamais ça, elle croit en notre amitié, elle et moi c'est depuis notre tendre enfance
- amitié tu dis, et bien laisse moi te dire que de nos jours, les désirs personnels passent avant l'amitié
- Khoudia et moi, on s'est toujours soutenu, elle n'osera jamais me trahir, jamais dis je en hurlant
- ok comme tu veux Amina, ce soir tu verras par toi même, ciao cracha t-il en tournant les talons.

Je crois que je vais devenir folle, je ne me souviens jamais avoir fait quelque chose à Khoudia qui la blesserait, je suis sûre que Bara a dit juste ça pour me mettre encore une fois de mauvaise humeur.
Parfois je me demande pourquoi il est subitement devenu le monstre qu'il est, je lui ai toujours voué respect et obéissance, j'ai toujours été tendre avec lui, alors pourquoi il a tout à coup agi comme il a fait, mais je dois me mettre à l'évidence, seule ma fortune l'intéressait et maintenant qu'il l'a, je ne lui sers plus à rien, quand il le décidera, il me répudiera. Et le comble est que ce que je suis entrain d'endurer, mon fils ne sera jamais en mesure de l'endurer, rien ne me dit que Bara s'occupera bien de lui.
J'entend mon fils me secouer, ce qui me sors de mes pensées:
-maman, soit forte, Allah veillera sur nous
- ah mon fils dis je en pleurant, je suis forte c'est juste que je ne supporterai jamais de te voir triste et désamparé, tu es la prunelle de mes yeux
- Allah veillera sur moi maman, et mieux vaut avoir une punition bénéfique que d'avoir un bonheur éphémère maman
-masha'allah Cherif, tu as raison, je veillerai toujours sur toi dis je en pleurant et en le prenant dans mes bras.
Brusquement j'ai eu une forte envie de vomir, comme les jours précédents, je cours vers les toilettes déverser tout ce j'avais mangé, à mon retour je vois mon fils me regarder l'air soucieux, il crois que je suis malade mais moi je crois que tel n'est pas le cas, car ces temps-ci j'ai des nausées, demain j'irai à l'hopital In Sha'Allah.
Puis le temps passa vite et la nuit tomba, assise sur une natte je caressais les cheveux de mon fils qui avait posé sa tête sur mes cuisses. Je lui racontait des blagues et il en riait jusqu'à s'en tenir les côtes. On profitait de ce moment de tendresse entre mère et fils jusqu'en à oublier toutes nos peines et nos souffrances, mais cet instant de bonheur sera de courte durée car notre attention fut attirée par un bruit assourdissant au niveau de l'entrée de la maison, quelques secondes après on voit Bara accompagné d'une femme portant une robe en brodée mais qui avait mis un voile ce qui fait qu'on ne voyait pas son visage, il y avait aussi une dizaine de personnes qui chantaient et dès que j'ai entendu le nom de Khoudia, mon sang n'a fait qu'un seul tour, j'étais skotchée sur place mais je n'ai rien dit, j'étais toujours assise tenant la main de mon fils tout en regardant Bara et Khoudia entrer dans la chambre. Après une demie heure les gens qui accompagnaient les deux tourtereaux sont partis et un instant après j'ai vu Khoudia sortir se dirigeant directement vers moi, et là je me suis directement levée:
- Salut Amina comment tu vas? dit Khoudia voulant me toucher
-ne me touche surtout pas Khoudia, et pour ta question sache que je vais bien alhamdou lilah.
- oh Amina c'est comme ça que tu accueilles ta meilleure amie dit-elle avec un sourir au coin
- meilleure amie!!! dis-je, non tu étais une soeur pour moi Khoudia, mais aujourd'hui je me suis rendue compte que tu es pire qu'une vipère
-ne t'avise plus de me traiter de vipère à nouveau t'entends!!! dit-elle en m'indexant
-je ris face à sa réaction avant de lui répondre, alors Khoudia comment appelle t-on les femmes qui se permettent de piquer le mari de leur amie intime, hun, mais répond moi Khoudia.
- euh....
- waouh Khoudia, franchement t'es la meilleure, je t'ai toujours respectée, je ne me suis jamais rappelée t'avoir fait du mal ou avoir tenu des propos indescents sur toi, mais pourquoi la plupart des sénégalais n'en font qu'à leur tête, mais pourquoi vous êtes des hyprocrites, pourquoi vous ne vous respectez pas, pourquoi vous ne vous comportez pas comme des musulmans dignes de leur nom, d'abord c'est mon mari qui me poignarde sur le dos, maintenant toi, non j'y crois pas.
-Stoppe Amina!!!! ça suffit cracha Khoudia avec mépris, mais dans quel monde tu es Amina, sache que je n'ai rien à foutre de tout ce que tu es entrain de dire, qu'est ce que tu croyais, que je vais rester éternellement amie avec une personne comme toi, moi Khoudia je ne t'ai jamais aimée, je ne faisais que te supportais.
- me supporter dis je, c'est tout ce que t'as comme excuse, et bien sache que t'as pas besoin de te justifier, en fait comme le dit si bien le proverbe "le plus triste à propos de la trahison, c'est qu'elle ne vient jamais de nos ennemies, mais de ceux en qui nous avions le plus confiance", désormais Khoudia je ne verserai aucune larme, faites ce que vous voulez, tant qu'Allah est avec moi et tant qu'il protège mon fils, je ne me soucie guerre du reste.
- ça c'est ton problème Amina, sache juste que je ne te laisse guerre le choix( xamal ni doumala may dara), et sache aussi que désormais dans cette maison j'ai les mêmes droits que toi, que tu le veuilles ou non tu vas me supporter
-franchement Khoudia, je n'accepterai jamais de tomber plus bas que toi, si je suis encore dans cette maison c'est parce que j'ai promis à mon père d'y rester jusqu'à ma mort, et même si les choses ne seront plus comme avant sache juste Khoudia que toi et moi rien ne nous lie
- j'avoue que sur ce point tu as raison grogna t-elle, rien ne me lie à une pauvre orpheline comme Amina.
Et bam je ne me suis pas retenue, je lui ai donné une bonne claque
- comment oses tu Amina cria ce misérable de Bara qui vient d'arriver, je ne suis même pas encore sorti et tu te permets de t'en prendre à ma nouvelle femme
- et bien Bara dit à ta nouvelle femme de bien surveiller son langage, car comme on le dit qui ne risque rien n'a rien.
-je te jure que tu vas regretter de m'avoir gifler Amina lança Khoudia, tu crois que Bara t'aime unh, et bien sache que Bara ne t'a jamais aimé.
- qu'est ce que tu es entrain d'insinuer dis je tout en serrant la main de mon fils.
- Aujourd'hui je te dirai tout Amina cria Khoudia en marquant une pause
-non Khoudia, ne fait pas ça dit Bara qui avait l'air confus
-mais de quoi vous êtes entrain de parler?? s'exclamai-je
-non Bara, aujourd'hui Amina saura toute la vérité lança Khoudia
-mais quelle vérité dis je
-tu te souviens Amina que lorsqu'on passait nos lunes de miel à l'île du Saloum bara et toi, et Daouda et moi, au cours du troisième jour Bara et moi avons été contactés pour un voyage d'affaires important car on travaillait dans la même entreprise et on faisait tous les deux" finances" , tu t'en souviens non cria Khoudia
-oui je m'en souviens dis je en fixant son regard et en serrant de plus en plus fort la main de Cherif
- et bien Amina sache que lors de ce voyage d'affaires en France, Bara et moi avions eu une liaison amoureuse
-Quoi Khoudia !!! Lancai je, mais c'est impossible Khoudia, à cette époque tu t'étais mariée il n'y a même pas une semaine avec Daouda
-et après cracha t-elle, on s'est rendu compte qu'on se désirait Bara et moi et on a fait tendrement l'amour en France, puis après c'est devenue une habitude puisqu'on s'est rendu compte qu'on s'aimait.
- clap clap clap fis-je en les applaudissant, vous nak vous êtes les meilleurs, je ne savais pas que sur terre il existait des gens comme vous, disons que même les animaux valent mieux que vous, face à des gens comme vous la confiance n'a pas de raison d'être, quant à toi Khoudia dis je en l'indexant lorsqu'on dit qu'une société se dégrade c'est seulement à cause des femmes comme toi, Ya Allah est le meilleur juge c'est le seul et l'unique donc je laisse tout entre ses mains , je ne verserai pas de larmes aujourd'hui, faites ce que vous voulez.
- waouh, beau discours Amina grogna Bara, mais sache tout ce que t'as dit n'a aucune importance car ce qui est fait et fait point barre.
Un silence lourd s'est ensuite installé jusqu'à ce que mon fils Cherif avance vers Khoudia et son père Bara en les détaillant du regard avant de prendre parole:
- papa , Khoudia sachez que je ne vous considère plus comme des musulmans désormais: la trahison le mensonge sont des caractéristiques d'un hypocrite et il se trouve que ses comportements résident en vous, vous êtes des hypocrites de première catégorie, maman a raison, pourquoi pleurer vous n'en valez même pas la peine, c'est à cause des gens comme vous qu'une personne commet un meutre chaque jour ou se suicide, le chemin que vous avez pris mène à l'échec,la souffrance et au regret, mais lorsque vous réaliserez ça, et bien ça sera trop tard, maintenant sache que désormais moi Cherif tu n'es plus mon père Bara, aujourd'hui à cet instant précis je suis devenu orphelin de père, tu n'es plus mon père cria Cherif
-mais qu'est ce que tu dis mon fils affirma Bara
- viens mon fils dis je en lui tendant ma main qu'il saisit
- mais je suis ton père Cherif cracha Bara, viens ici tout de suite
- merde!!! Bara t'as pas entendu dis je hors de moi, Cherif ne veut plus de toi, si tu veux un fils va la chercher ailleurs
- et bien sache que Bara a un autre fils ma chère Amina affirma khoudia qui se tient à proximité de moi
-pardon!!! Dis je surprise
- non Khoudia ne lui dit pas que....bégaya Bara
- ça suffit Bara, je vais tout lui dire cracha Khoudia, et bien Amina tu te souviens quelques jours après que tu aies accouché Cherif, j'ai accouché de mon premier fils Momar et que quelques années après j'ai eu mon deuxième enfant Hadja
-oui je m'en souviens dis je sentant que ce que je vais entendre ne vas pas me plaire
-et bien Amina sache que Hadja c'est Daouda son père lança- Khoudia, mais Momar c'est Bara son père biologique.
- et là je me suis directe assise par terre les yeux pleins de larmes, aucun mot ne pouvait sortir de ma bouche, j'étais sous le choc.
- tu voies Amina, ainsi va la vie monologua Koudia en souriant, lorsqu'une voiture démarre une autre voiture se gare, Momar est le fils de mon mari chéri Bara ce qui veut dire que Cherif et Momar sont demi frères.
-Je vois mon fils se tenir la bouche puis il a pris le carafe contenant du lait et il l'a versé sur Khoudia.
-mais comment oses tu cria Bara en tirant Cherif vers lui.
En ce moment j'ai rassemblé toutes mes forces et je me suis levée arranchant Cherif des mains de Bara, mais Bara n'était pas du même avis il a encore tiré Cherif vers lui et a commencé à le gifler en lui disant: je ne suis pas ton égal que ça soit la dernière fois que tu comportes ainsi avec Khoudia, je vois Khoudia murmurer quelques mots regardant l'état dans lequel sa robe était, puis Cherif prit violemment le bras de son père et le mord de toutes ses forces
- aïe cria Bara qui lache immédiatement Cherif qui court vers moi
- je le sers fort avant de le mettre derrière moi voyant que Bara approchait
-pousse toi tout de suite Amina lança t-il, pousse toi je te dis
- je ne bougerai d'un yota et t'avise même pas de toucher mon fils
-pousse toi je te dis
-je ne pousserai pas criai je hors de moi, puis je vois Khoudia s'approcher de Bara
-chéri ne perd pas ton temps avec eux lança t-elle, allons dans notre chambre je vais m'occuper d'eux, votre calvaire vient de commencer affirma t-elle, avant que Bara et elle se retourne et se dirige vers leur chambre.
N'aie pas peur mon fils je suis là, je le sers dans mes bras, allons nous coucher maintenant lui dis je, c'est avec le coeur lourd que je suis entrée dans ma chambre avec mon fils me disant qu'Allah ne va pas nous laisser tomber car maintenant plus que jamais on a besoin de lui.
Après la prière du fajr et sobh, mon fils et moi faisont quelques invocations. A 8h après que mon fils fut allé à l'école, je m'occupe de toutes les tâches ménagères, puis je suis allée à la Banque SGBS et oui j'avais ouvert deux comptes bancaires secrets, l'un était bloqué c'était pour mon fils lorsqu'il aura 25ans j'y avais mis une très forte somme et l'autre c'était pour moi après avoir recupéré un peu d'argent, je me rend à l'hôpital principal pour me faire consulter puisque ces temps-ci j'ai des vertiges et des nausées, après consultation le médecin m'annonça une nouvelle qui m'a rendue joyeuse: j'étais enceinte d'un mois et demi sans même le savoir. Je rentre chez moi très contente, vous vous rendez compte un être inoncent naissait en moi, même ci ce salopard ne le mérite pas, moi je crains Allah je vais lui dire que je suis enceinte. Dès que j'ai franchi le seuil de la maison j'ai vu Bara enlasser Momar en lui souhaitant une bonne arrivée, quand Hadja m'a vu elle a couru vers moi en me disant Tata Amina, je la sers dans mes bras mais le cri de sa mère nous a fait sursauter:
-hé Hadja yaw!!! reviens ici tout de suite, je ne veux plus te voir t'approcher de cette sorcière et de son fils Cherif tu m'entends cracha Khoudia fixant sa fille du regard
-Khoudia, Hadja et Momar sont des enfants ne les rend pas rancuniers
dis je sincèrement
- hé ce n'est pas toi qui va me dire comment éduquer mes enfants est ce que t'entend lança t-elle( hé dou yaw ya may wah nou may yaré samay dom dègue nga li ma wah)
- mais maman pourquoi tu cries sur Tata Amina demanda innocemment Hadja
- ça c'est pas ton problème Hadja dit Khoudia, dans la chambre et fait vite!!!!
Je vois Hadja entrer dans la chambre l'air triste, je crois qu'elle n'est pas heureuse avec sa mère mais bon ce n'est pas mon problème. Puis je vois Khoudia embrassait Bara, ensuite elle m'a regardé et elle est entrée dans sa chambre avec son fils Momar. Bara passait devant moi pour sortir sans même me saluer, alors je l'ai interpelé pour lui dire ce que vous savez:
- Salam Bara dis je, il s'arrête mais ne répond pas à ma salutation
-qu'est ce que tu veux? grogna t-il
- rien du tout venant de toi Bara lançai je, je voulais juste te dire que j'attend ton enfant, je suis enceinte
-ah bon et après affirma t-il, que tu sois enceinte ou pas je m'en fiche carrément tu m'entends, je maudis tout ce qui viens de toi.
- surprise je ne l'étais pas, je lui répond avec assurance: de toutes les façons Bara plus rien ne me surprend venant de toi, c'était mon devoir de te dire que j'attend ton enfant et c'est ce que j'ai fait, ton opinion m'importe peu, tu a dit dans tes propos que tu maudis tout ce qui vient de moi, mais ma fortune tu ne l'as pas maudit que je sache car tu n'as pas hésité à me le piquer ou je me trompe .
-euh.....dit il
- bon Bara je te laisse partir dis je rassurée avant d'entrer dans ma chambre le laissant immobile, la honte va le tuer.
Quand mon fils est descendu et que je lui ai dit la nouvelle, il sautillait de joie disant qu'il voulait une petite soeur, il était content, puis quand il a entendu la voix de Hadja et Momar, il est sorti pour vérifier que c'étaient eux, puis il m'a demandé la permission d'aller jouer avec eux et je n'ai pas refusé.
Mais quelques secondes après j'entend Momar lui dire:
-hé lève toi on ne veux pas jouer avec un pauvre garçon comme toi
- le pauvre garçon c'est toi Momar, et moi je ne suis pas venu jouer avec toi, c'est avec Hadja que je joue dit Cherif en se défendant.
-Quand mon papa va rentrer je vais lui dire de te jeter dehors toi et ta mère lança Momar
-pourquoi tu es mauvais Momar affirma Hadja sa soeur
- tais toi dis Momar en tapant Hadja
- puis Cherif s'en est pris à Momar pour défendre Hadja qui pleurait,
J'allais les séparer quand je vois Khoudia se diriger vers Cherif qui corrigeait bien Momar et là je me suis précipitée et j'ai tiré Cherif vers moi.
-Comment oses tu t'en prendre à mon fils geula Khoudia qui regardait Cherif que j'avais pris sous mon aile
-hé je ne sais ce qui te prend dis je en détaillant Khoudia du regard, mais si jamais tu oses toucher mon fils crois moi tu vas passer une sale quart d'heure, puis je la regarde murmurer quelques mots avant de partir avec ses enfants.

Plus le temps passait, plus Khoudia et Bara étaient insupportables et méchants avec moi et mon fils, Hadja était douce et gentille comme son père Daouda, mais Momar qui n'avait que 10 ans, était insolent et rancunier comme ses parents ( Bara et Khoudia), j'étais à mon huitième mois, et j'étais très fatiguée, pas par cette grossesse mais par les peines et les souffrances qu'on vivait moi et mon fils dans cette maison. Parfois quand je sentais que j'avais mal au ventre lorsque j'appelais Bara ou Khoudia pour qu'ils m'aident, aucun d'entre eux ne me répondait, il n'y a qu' Hadja qui m'aidait secrètement alors qu'elle n'avait que 7ans , et mon fils en avait 10 , lui aussi il était toujours à mon chevet lorsqu'il n'allait pas à l'école.
Le jour que je redoutais tant arriva, j'étais entrain de prier étant assise sur une chaise et soudainement je ressens une douleur atroce au niveau de mon bas ventre, c'est avec peine que j'ai terminé de prier, Cherif,Hadja et Momar étaient à l'école, alors j'ai crié très fort les prénoms de Bara et Khoudia mais ils ne me répondaient, j'ai rassemblé mon courage à deux mains et j'ai marché à pas lent jusqu'au niveau de leur porte, et j'ai commencé à frapper à leur porte avec le peu de courage qui me restait, Bara Khoudia aidez moi s'il vous plaît au nom de Dieu, je vous en conjure aidez moi dis je les larmes aux yeux, ils ne me répondaient et on habitait à Hann Mariste, la maison était en face de la route, j'ai prononçé le nom d'Allah et je me suis dirigée vers la sortie, au moment d'arriver sur la route j'ai commencé à ressentir une douleur plus atroce que celle de tout à l'heure, alors j'ai crié à l'aide, aidez moi s'il vous plait, j'ai remarqué qu'une voiture s'était garée, ma vision était floue mais j'ai vu un homme en sortir et il s'est dirigé vers moi en prononçant mon nom, et en me recueillant pour que je ne tombe pas
-Aminaaaa
- je redresse ma tête et je m'aperçois que c'est Daouda, mais j'avais commencé à perdre connaissance
-Amina regarde moi
- Aide moi Daouda, aide....puis trou noir.

A suivre




Salam tout le monde, j'espère que vous allez bien.
Comme vous le savez, vos votes et vos commentaires comptent beaucoup, alors n'hésitez pas!!!!
Bonne lecture

Le beau fils  [TERMINÉE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant