Chapitre 41

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Partie dédiée à zeynabeye , doundal lou bari couz.



Sous la peau du narrateur :

Chérif était dans un état critique, il était allongé inerte par terre, Amina avait appelé une ambulane qui ne tarda pas à se montrer, on l'évacua de toute urgence,  Amina ne cessait de pleurer, elle était angoissée et en même avait peur que Chérif ne s'en sorte pas.

Arrivé  à l'hopital, Chérif est immédiatement pris en charge.
Amina ne savait plus quoi faire, elle avait fait ses ablutions avant de prier pour ensuite tendre ses mains vers le Tout-puissant pour qu'il vienne en aide à son frère de sang, celui qui a osé prendre sa défense aujourd'hui sans hésiter ne ce reste qu'une seconde.

Elle s'assit ensuite sur un banc, laissant ses larmes couler librement, la sonnerie de son téléphone la sortit de ses pensées, dès qu'elle vit le nom qui s'affichait, elle décrocha automatiquement :
-Allo Amina comment-tu vas ?

Amina était incapable de répondre à Hadja, elle laisse parler ses sanglots qu'elle s'était efforcée de retenir

-Amina ...., mais tu es entrain de pleurer, que se passe-t-il ba diam la ?

-Hadja..., Chérif a été poignardé lâcha-t-elle pour se libérer

Hadja était incapable de placer le plus petit mot, elle était tout juste choquée, elle ne pouvait croire ce qu'elle venait d'entendre.

-Hadja tu es là murmura-Amina avec une voix inaudible
-Amina, qu'est ce qui est arrivé à Chérif lance-t-elle en pleurs
-il a été poignardé, je suis en ce moment à la clinique Suma assistance, s'il te plait viens vite
-j'arrive Amina, j'arrive ......

En moins d'une heure Hadja était arrivée, elle était méconnaissable, ses yeux étaient tout rouges et cernés.

Elle s'assit près d'Amina avant de la prendre dans ses bras, elles étaient tristes, désespérées, et espéraient de tout cœur que Cherif s'en sortira.

Dès qu'elles virent le docteur se diriger vers eux, elles se levèrent directement avant de courir direct vers lui
-comment il va docteur ?
-ne vous inquiétez pas, il est maintenant hors de danger, heureusement qu'il n'a pas perdu beaucoup de sang et que la blessure n'était pas aussi profonde que ça, il se repose actuellement
-Alhamdoulilah disent-en chœur Amina et Hadja avant d'émettre un sourire de soulagement
-merci beaucoup docteur
-de rien, vous pourrez le voir dès qu'il se réveillera
-ok docteur

Elles étaient plus détendues  maintenant, car il n'y avait plus rien à craindre. Chérif était maintenant dans un état stable, d'ailleurs il se réveilla une heure plus tard, et on autorisa Amina et Hadja à le voir.

ET dès qu'elles franchirent le seuil de la chambre, Amina courra direct dans les bras de son frère Chérif oubliant que ce dernier s'était blessé
-AIEEEEEEEEEE cria-Chérif en se tordant de douleur
-oups désolé murmurant-Amina en se grattant la nuque
-yaw Amina ni nga eupeulé tchimmm murmura-Hadja en s'approchant de Chérif qui sourit faiblement
-Chérif tu vas bien ? tu nous as fait une de ses peurs tu sais ça ? dit-Hadja en lui caressant tout doucement les cheveux, le fixant amoureusement
-oui ma reine je vais bien, ne vous inquiétez pas dit-il d'une voix faible
-wah Chérif, depuis quand Hadja est devenue ta reine, ahhhh eupna balbutia-Amina avec une voix complètement cassée, et vous deux sah si je ne me trompe pas vous sortez ensemble ou je me trompe ?
-hé bien oui petite sœur chérie, je suis sa reine et il est mon roi, nous nous aimons lâcha-Hadja en embrassant Chérif sur le front
-oh waouh vous êtes mignons dit-Amina en sautillant sur place, mais dites-moi le mariage c'est pour quand ?
-tieuy Amina, nous, nous ne sommes pas pressés deh, nous comptons bien prendre notre temps répondit-Hadja toujours en fixant Chérif qui ne faisait que la regardait comme un possédé
-en tout cas, faites-vite, dama nameuh hew mane miaula-Amina en roulant des yeux avant de s'assoir sur une chaise
-hahaha ria-Chérif avant de se tordre de douleur, s'il te plait Amina par pitié soit correcte wayyy
-Chérif, je sais que ce n'est pas le moment mais ton agression à l'air un peu louche, ces connards n'ont rien volé, ils se sont juste pris à toi avant de courir à toute vitesse affirma-Amina avec sériosité
-j'avoue que tu as raison, mais bon on en reparlera dès que je me porterai mieux
-tu as raison Chérif, et de toute facon, tôt ou tard nous attraperons ses imbéciles rétorqua-Hadja le visage grave

Le beau fils  [TERMINÉE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant