Le beau fils [TERMINÉE]

Chapitre 42

Cherif :

Une fois dans les toilettes, je plonge sa tête sur le seau rempli d'eau en maintenant bien ses deux mains pliées derrière son dos, il se débattait mais moi je m'en foutais carrément, c'est à mon tour !!!
Ensuite je le projette en avant le faisant s'asseoir sur la chaise anglaise
-alors Momar, parle maintenant dis-je en le méprisant du regard

Il ne pipait mot, ses yeux étaient tout rouges et il toussait incessamment.
-Momar, s'il te plait qu'on se dise la vérité, ma surprise n'est-elle pas grandiose ?
-..................
-Momar, je t'assure que je suis plus décoincé que toi, tu voulais jouer non, alors ou se trouve le problème, jouons !!!.

Tu adores les menaces et les règlements de comptes, mais crois-moi aujourd'hui je viderai tous tes comptes

-tu ne me fais pas peur Cherif, et je te jure que je te tuerai dès que l'occasion se présentera dit-il en se levant pour me faire face

On se fixait dangereusement, et au moment ou je m'y attendais le moins il me propulsa contre le mur avant de me décrocher un coup de poing bien préparé, je me retourne avant de lui en décrocher un à mon tour, et il se précipita pour ouvrir la porte de la chambre, je le rattrape avant de lui donner un autre direct bien placé et il s'écroule par terre.

J'enlève sa cravate avant de lui attacher les mains, je regarde vers la coiffeuse et voit un rasoir que je prend à toute vitesse

-non Cherif, s'il te plait arrête ça s'il te plait
-shut tais-toi, tay ndèle bou sett wéthie la lay watt dis-je avant d'approcher le rasoir de sa tête
Et en moins de dix minutes, il est devenu chauve avec sa grosse tête de merde, je sors mon téléphone avant de prendre quelques clichets.

-voilà Momar je t'ai bien rasé, t'inquiète tu me remercieras plus tard
-ESPECE D'IMBÉCILE , DETACHE-MOI TOUT DE SUITE, MAMAN CRIA-T-IL
-inutile de crier Momar, ta mère n'est pas là, alors tais-toi
-Cherif s'il te plait ouvre cette porte murmura-Hadja en tapant à la porte

Je l'ignore avant de me tourner vers Momar qui était dans un état pitoyable, mais je vous jure que ça ne m'ébranlait pas.

-Maintenant tu vas bien m'écouter Momar Ba, tu n'as pas pu m'éliminer car tu n'es pas aussi efficace que ça, mais moi je peux bien le faire maintenant sans arrière pensée, mais tu sais quoi je ne le ferai pas, j'ai toujours suivi le droit chemin et je continuerai à le suivre, mais je vous jure que votre défaite arrivera bientôt Momar, ta mère et toi payerez pour toutes les mauvaises choses que vous avez faites, j'éprouve vraiment de la pitié pour vous, car vous êtes tout juste inhumains, vous symbolisez le mal, mais vous n'avez jamais réalisé que le mal est toujours vaincu, vous êtes vils, mesquins et corriaces, juste pourquoi ?, pour l'argent ?, la vraie vie ?. Et bien vous vous retrouverez sans rien à la fin, je vous le promets.
-je te jure que je vais porter plainte pour violation de domicile Cherif, je te le jure !!!!
-hahaha rigolais-je avant de lui cracher dessus, boy tu crois que je suis un idiot ou quoi Momar ?, notre conversation d'hier où tu m'as ouvertement révélé que c'était toi qui avais engagé ces hommes pour qu'ils me tuent, et bien sache que je l'ai enregistrée Momar, écoute-dis-je en sortant mon téléphone avant de cliquer sur l'audio, je le vois soupirer avant de balbutier des mots incompréhensibles
-bon Momar au revoir, dis-je en ouvrant la porte sous son regard meurtrier, je tombe sur Hadja qui avait le visage grave, mais dès qu'elle vit Momar, elle pouffa de rire avant d'avancer vers lui
-wah Momar où est passé ta grande gueule, ak ndèle bou sett bi wouyyyyy blagua-Hadja en se tordant de rire