Le beau fils [TERMINÉE]

Chapitre 43

Il régnait un silence éloquent, Momar semblait ne rien comprendre, et Khoudia a directement couru vers Bara pour essayer de le calmer
-Bara, mon chéri tu dois être fatigué par le voyage, viens je vais te couler un bain, mais où sont tes valises?
-ne me  te touche surtout pas Khoudia, et arrête ton petit jeu débile car ça ne marche plus avec moi, combien de fois je t'ai appelé lors de mon voyage?, m'as tu une fois répondu?, tu n'es qu'une hypocrite, une profiteuse et un lache, mais malheureusement pour moi j'ai récemment découvert le monstre que tu étais en réalité, tu m'as utilisé depuis le début, à cause de toi j'ai perdu l'amour de ma vie, tu m'as manipulé pour que je renie mon propre fils, et moi comme un esclave j'exécutais tous tes ordres à la lettre, c'est vrai qu'il y'a des hommes qui sont mauvais, trop même , mais lorsque je te regarde Khoudia, je vois toutes les mauvaises choses que les femmes mesquines  comme toi sont capables de faire, rien que pour atteindre leur but. Mais une chose est sûre, tu ne pourras plus me duper, plus jamais!!!!
-Bara, je suis sincèrement désolée, j'étais juste en colère mais je t'aime et c'est tout, s'il te plaît va te reposer et on discutera ensuite de ce petit problème

Momar ne pipait mot, il était confus!!!

-un petit problème tu dis? rétorqua-Bara en laissant échapper un sourire froid à l'égard de Khoudia, ce petit problème comme tu dis a détruit la vie d'une famille entière, pour ne pas dire ma vraie famille, la seule qui comptait véritablement...mais tu sais tout rentrera maintenant dans l'ordre In sha'allah, hier lorsque je suis arrivé, ton horrible fils dont je suis le père m'a claqué la porte au nez, en me jurant que je ne franchirai plus jamais le seuil de cette maison car j'avais commis l'erreur d'avoir mis toute ma fortune en son nom, tu te rends compte mon propre fils a osé me jeter dehors comme une chaussette usée, quel fils respectable ferait ça en son propre père?, il a fait de moi son ennemi, car en fait seul l'argent l'intéressait, mais ce qu'il ignorait c'est que les certitudes appartiennent à Dieu, et que les choses les plus inattendues arrivent au moment où on s'y attend le moins
-quoi!!! non ce n'est pas vrai, Momar n'a pas fait ça, il n'a pas osé..., Momar est ce que ton père dit la vérité?
-...
-MAIS TU RÉPONDS OUI OU MERDE?
-OUI MAMAN JE L'AI FAIT, JE LUI AI INTERDIT FORMELLEMENT DE REMETTRE SES SALES PATTES DANS CETTE MAISON, ET JE NE LE REGRETTE NULLEMENT, ET SI C'ÉTAIT À REFAIRE JE N'HÉSITERAI GUÈRE

Et Bam!! il reçoit une baffe retentissante de la part de sa mère, il ne semblait pas y croire, car disons que sa mère l'a toujours cajolé, elle le laissait faire tout ce qu'il voulait, absolument tout!

-maman, COMMENT OSES-TU ME GIFLER ?
-TAIS-TOI Momar!!!, tu n'es qu'un chien décidément, comment as-tu pu faire une chose pareille?, RÉPONDS-MOI IMBÉCILE!!!
-PARCE QUE JE NE LE SUPPORTE PLUS, IL A ÉTÉ MON PÈRE JUSTE PAR CONVENANCE, MON BUT C'ÉTAIT L'ARGENT, ET RIEN D'AUTRE, ALORS MAINTENANT DIS-LUI DE SIGNER CES PAPIERS POUR JE PUISSE FINALISER LA VENTE DE CETTE MAISON, MAMAN
-Momar, ferme-la tu ne dis que des absurdités en ce moment, Bara s'il te plaît, pardonne-lui son insolence, je t'en conjure, je m'excuse de sa part

Comme réponse Bara les regarda longuement à tour de rôle avant de faire un signe de tête à son avocat Monsieur Alassane Sall qui ouvre très vite le classeur qu'il tenait

-mais vous vous foutez de qui là, moi je suis venu pour acheter cette maison, et vous, vous êtes entrain de m'offrir un film en exclusivité balbutia-Monsieur Babacar Faye jusque là silencieux, alors Monsieur Bara tu m'expliques pourquoi tes signatures ne figurent pas dans ces papiers

Monsieur Alassane remît à  Bara des documents, ce dernier avança directement vers Khoudia avant de lui jeter les docs en pleine face
-lis Khoudia, lis attentivement !!!

Momar courut direct vers sa mère et au fur et à mesure que cette dernière et lui lisaient, leur visage commençait à se décomposer, puis il a commencé à s'exclamer !!! alors que Khoudia elle s'était directement assise par terre avant d'éclater en sanglots.