Chapitre 15

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Chérif:

Je me suis senti humilié, et sans hésiter je me met devant elle, avant de l'embrasser  de la manière la plus sensuelle que possible, au début elle jouait la femme forte, mais à la fin elle a répondu à mon baiser, alors je quitte ses lèvres avant de la repousser:
-alors mademoiselle, je ne suis pas un homme
-et comme réponse, elle me donne une gifle plus que retentissante, comment oses-tu m'embrasser cria-t-elle
-je me tiens la joue surpris, avant d'éclater de rire, je voulais juste te montrer ce que le gay savait faire, et il se trouve que tu as répondu à mon baiser où je me trompe
-c'est pas vrai cria-t-elle de plus belle
-ah toi aussi Mountakha, hana tu n'assures pas, je vois que ta tendre copine a bien aimé le baiser de mon frère se moqua-Moustapha
-ça suffit coupa-Mountakha, je t'assure que tu vas regretter d'avoir embrassé ma copine, je te le ferai amèrement regretté, dit-il en me pointant, avant de disparaître avec sa soit disante copine
- sache que nous t'attendons de pied ferme connard lança-Moustapha amusé
-waw Chérif je ne savais pas que tu étais aussi sadique que ça miaula-Moustapha, Chérif embrasser une fille, ça c'elle la nouvelle du siècle
-hé je l'ai juste juste embrassée pour lui clouer le bec c'est tout
-comme si tu parlais à un débile, si je raconte ce que tu viens de faire à papa, tonton Mohamed et Mariata, ils ne me croiront jamais
- comment !!! ne t'avise surtout pas de leur raconter ce qui vient de se passer, sinon je t'assure que je vais te..
- wow, wow, je blague juste, je ne dirai rien, maintenant continuons notre soit disant shopping 🛍, balbutia-Moustapha en rigolant, il ne changera jamais celui là.
Bref on quitta le centre commercial dans la bonne humeur avant de rentrer chez nous.


Je me laisse tomber sur le canapé, repensant que je viens d'échanger avec la fofolle de tout à l'heure, et je doit dire que ça m'a fait un putain d'effet, mais qu'est ce que je suis entrain de penser, non ce n'est pas vrai du tout, c'était juste un baiser, et c'est tout, point barre.
-wa Chérif de puis quand tu es fou cria-Mariata qui me regardait ahurie
-quoi, qu'est ce tu insinues là
-mais tu étais entrain de parler seul rigola-t-elle
- et après
-anh ok Chérif, fais ce que tu veux, tu sais je plains franchement ta future copine, car tu lui en feras de toutes les couleurs
-copine tu dis, comme si j'en aurai
-tu n'as donc pas l'intention de fonder une famille Chérif
-je n'ai pas dit ça
_ah Chérif tu es incroyable, alors tu comptes seulement rencontrer une fille par hasard et lui dire  « mademoiselle je veux vous épouser »
-tu sais quoi moi je suis dans ma chambre, tu es saoulante dis-je en me levant avant de déguerpir à toute vitesse.





Hadja:

-J'arrive chez moi avant de jeter les sachets que je tenais par terre, mais pour qui cet imbécile se prend pour m'embrasser de cette manière Criai-je en tapant sur la table, faisant sursauter Amina
-Hadja, tu vas bien dit-elle en s'approchant
-non Amina, il a osé m'embrasser
-qui Mountakha questionna-Amina
-non l'autre imbécile de Radisson
-Avant qu'Amina ne réplique, Mountakha entra en furie dans le salon, avant de m'empoigner le bras
- je représente quoi pour toi Hadja cria-t-il rouge de colère
-mais de quoi tu parles là
-tu sais très bien de quoi je veux parler alors réponds-moi
-mais qu'est ce qui t'arrive dis-je dépassée
-tu ne le sais pas, cool, tu as osé répondre au baiser de ce putain de salop et tu oses me demander ce qui m'arrive
-Mountakha dis-je choquée
-quoi Mountakha, quoi lança-t-il en serrant son emprise, tu ferais mieux de me répondre avant que je ne perde mon sang froid cracha-t-il, son visage était grave
-Mountakha, lache moi, lache moi tu.., tu me fais mal dis-je ne sentant plus mon bras
-je ne te lâcherai pas tant que tu n'auras pas répondu à ma question
-s'il te plaît lache moi, tu me fais dis-je sentant mes larmes coulées
-tu ferais mieux de me répondre Hadja, répond-moi avant que je ne..
-LÂCHE-LA TOUT DE SUITE CRIA-AMINA d'un ton que je ne lui connaissais pas
-hé gamine tu ferais mieux de pas t'en mêler miaula-Mountakha avec mépris
-tu l'auras cherché lança-Amina, avant de lui donner un coup bien sec dans les parties intimes
-aïe cria-Mountakha avant de lâcher mon bras et de se tordre de douleur
-dégage d'ici rétorqua-Amina en tapant les mains, ou la petite gamine fera pire que ce que tu viens de voir
-je vais te tuer sale idiote, cria-Mountakha se tenant les couilles
-moi j'étouffais mon rire avec difficulté, je n'ai pas de vergogne ça c'est sûr
-tu devrais me remercier Mountakha ou je ne sais quoi là lança-Amina, si tu ne sors pas d'ici je te les coupes et on sera en paix walah, et toi sah attend répliqua-Amina, qui pénètra dans la cuisine et revint avec un couteau bien aiguisé
-mais Amina que fais-tu questionnai-je, apeurée
-toi tais-toi et observe balbutia-Amina en me toisant du regard avant de se retourner vers Mountakha, on verra si ton soit disant copain va maintenant sortir ou pas de cette maison lança-t-elle en le fixant amèrement
-d'accord, d'ac, je vais sortir s'offusqua-Mountakha, pose le couteau d'abord
-hé tais-toi connard, tu me dis pose le couteau , cria-Amina, vous les hommes, vous croyez que, vous pouvez toujours utiliser votre force pour obtenir ce que voulez, non!!! toi deh tu ne le referas plus lança-Amina en laissant échapper un sourire sadique
-je vais sortir je suis désolé, pardon murmura-Mountakha, le pauvre
-et en deux temps trois mouvements, il a déguerpi comme une flèche ne demandant pas ses restes.

Le beau fils  [TERMINÉE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant