Chapitre 9

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Chérif :

Aujourd'hui plus que jamais, je doit être plus vigilent, même si Mohamed Amar n'est pas mon vrai père, il m'a toujours aimé, chéri, consolé, conseillé et défendu comme si sa vie en dépendait, et rien que pour ça je ferai tout pour réussir in sha'allah. C'est vrai que Bara est mon vrai père ça je n'y peux absolument rien mais je ne le considère pas comme tel pour moi il est mort depuis très longtemps.

Après avoir fait connaissance avec mes trois coéquipiers Rokhaya, Amadou et Ibrahima qui sont des programmeurs qualifiés comme moi et qui sont en passant très gentils, je sors de l'entreprise me dirigeant tout droit vers la voiture de mon père quand j'entends quelqu'un crier mon nom derrière moi, je me retourne pour m'apercevoir que c'est Momar, il avançait lentement vers moi, une fois à mon niveau il me pointa du doigt avant d'ouvrir sa sale bouche:
-écoute moi très bien Chérif, tu as commis une très grosse erreur aujourd'hui
-une erreur dis-je calmement, qu'est-ce que tu veux dire par erreur Momar, explique moi je ne comprend pas
-tu as osé encore une fois de plus refaire surface et nous tenir tête à mon père  et moi
-oui Momar j'ai eu l'audace de vous tenir tête à ton père et à toi, ça te pose un problème dis-je calmement
-waw Chérif disons que tu es toujours aussi insolent et mauvais, mais laisse moi te dire quelque chose, tu vas regretter d'être encore vivant, je vais te détruire Chérif et crois moi je vais le faire tu me connais non!!
- je respire profondément avant de lui répondre, tu sais Momar, tu devrais une fois dans ta vie essayer d'être un homme digne de son nom, tu crois que tu peux me faire peur toi dis-je en le détaillant, et bien non frère, j'ai toujours été sûr de moi depuis tout petit alors que toi tu t'accrochais toujours sur le jupon de ta mère ou sur le caleçon de ton père, alors n'essaye pas de me tenter sinon tu vas le regretter
- mes parents tu les respecte cria-t-il énervé, tu sais Bara il est aussi ton père, mais tu sais pourquoi il t'a rejeté parce que tu a toujours été un pauvre garçon, parce que tu portes la poisse, mais parce que tu as toujours été saoulant comme ta misérable mère
- et Bam je lui donne un direct qui le fit tomber par terre, j'empoigne le col de sa chemise lui décrochant un autre coup plus violent que le premier, je l'étrangle jusqu'à ce qu'il ait du mal à respirer avant de laisser mon emprise, il s'écroula par terre le nez et la bouche en sang, je m'accroupis dangereusement devant lui avant de lui lancer: le jour où tu oseras prononcer à nouveau même par erreur le nom de ma mère , je ne dis pas dire du mal de lui j'ai  bien dit prononcer ne serait-ce que son nom, je te jure que je t'enterrerai vivant Momar, avec moi tu n'auras pas droit à l'erreur, tu as toujours été le favori mais j'ai toujours le meilleur et il se trouve que désormais l'enfant sans défense a grandi et il est devenu plus puissant et plus intelligent masha'allah, Momar j'avais décidé de détruire ta petite famille mais tu sais quoi je ne ferai pas ça car si je venais à le faire je serai comme vous ou pire que vous, ma mère m'a inculqué des valeurs que la plupart des parents ne donnent pas leurs enfants et je suis fier de l'homme que je suis aujourd'hui, mon prénom signifie « noble » alors je prônerai la noblesse dis-je soulagé, la seule chose que je ne vous permettrai pas à ta famille et à toi Momar, c'est de prononcer le nom de ma mère, je ne vous le permettrai jamais criai-je hors de moi, je regarde Momar une dernière fois il était dans un sale état et n'arrivait même pas à se lever, mais je ne regrette pas de lui avoir casser la gueule, il m'a cherché et il m'a eu, je m'éloigne de lui regagnant la voiture de mon père, je le démarre direction l'AIBD pour accueillir les deux cons Moustapha et Mariata.



Adiouma :

Je n'arrive pas à croire que Chérif est le fils de Bara, oh mon dieu comment un homme peut abandonner volontairement son fils alors que celui-ci venait à peine d'avoir 10 ans, je me demande même comment j'ai fait pour être ami avec cet imbécile de Bara, les hommes comme lui on doit tout simplement les pendre ils ne méritent pas de vivre voilà. Je sors de mon bureau pour aller parler à mon frère Mohamed Amar, je toque à la porte avant d'entrer
-salut Mohamed tu fais quoi dis-je
-je suis entrain de signer quelques documents Adiouma, tu sais ça concerne le projet qu'on doit réaliser en France
- ah ok je vois, tu sais Mohamed je crois que Chérif a aujourd'hui plus que jamais besoin de toi, étant donné que son père a refait surface tu dois être plus proche de Chérif sinon il pourra peut-être faire quelque chose de mal même si il a su se contrôler à la réunion de tout à l'heure
- tu as raison Adiouma, Chérif a besoin de moi, ne t'inquiète pas je vais tout faire pour le rassurer, je suis fier de lui, il a su se contrôler et cela prouve qu'il a écouté mes conseils
- oui tu as raison, Chérif est une gentille personne, il est honnête et sérieux, et tu verras que IN SHA'ALLAH que le tout puissant l'aidera à réaliser son but
-Amine Adiouma, en passant je crois que Chérif est allé récupérer Moustapha et Mariata à l'aéroport
-oui, cet idiot de Moustapha m'a appelé hier pour me dire qu'il compte rentrer aujourd'hui avec Mariata, j' imagine déjà l'ambiance qui règnera à la maison dès qu'ils arriveront
-hahaha ria-Mohamed, Adiouma quand est ce que tu vas laisser tes enfants vivre leur vie, et tu sais aussi qu'ils ne font rien de mal à part nous faire rigoler, d'autant plus que tu n'as pas à te plaindre Moustapha est maintenant ophtalmologue masha'allah, et si Dieu le veut bien Mariata décrochera son Bac cette année et pourra aller continuer ses études en Suisse ou Canada
-Oui tu as raison Mohamed dis-je perplexe, mais tu sais ils se comportent toujours comme des gamins
-sheuttt Adiouma, laisse les en paix rek
-D'accord comme tu veux, bon je te laisse continuer ton boulot je vais regagner mon bureau
-D'accord Adiouma, à tout à l'heure

Le beau fils  [TERMINÉE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant