Au tout début j'étais en vacances chez moi, puis c'est parti en couilles quand mon meilleur pote m'a appeler pour reprendre le taff...
*
Lucas : Amaïa je t'aime, je suis putain d'amoureux de toi. C'est toi que je veux bordel, rien que toi, uniquemen...
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Aujourd'hui jour de match, une semaine est passé depuis l'altercation entre Lucas et moi, dire que cet incident était isolé serait mentir, depuis il n'a pas cessé de me pousser à bout, de m'emmerder. Depuis 2 jours, j'ai cessée partager la vie des gars, passant ma vie au téléphone avec Maxime, Abuela et Papa. Seulement Didier m'a convoquée et c'est ainsi que je me retrouve sur le banc, à côté de Florian à regarder le match. D'ailleurs ce dernier ce solde par une victoire des bleus sur un but de Kylian grâce à une passe décisive d'Olivier à la 34 eme minute. Je n'ai pas eu à intervenir, c'est fatiguée que je rentre dans le bus en direction de l'avion pour Istra . Une présence se fait sentir à mes côtés et à son odeur j'identifie Florian.
Moi: Hey.
Florian: Hey.
J'évite de croiser son regard parce que je sais qu'à la seconde où je le croiserai ma carapace va s'effondrer et que mes larmes vont couler.
Florian: Regarde moi s'il te plaît.
Moi: Florian, non, tu sais que que je peux pas, je veux pas pleurer... Pas ici, pas maintenant, pas devant lui.
Florian: Viens la.
Florian m'attire contre lui, dans une forte étreinte, lentement, et c'est ainsi que je m'endors dans ses bras.
***
Je me réveille doucement, nous sommes arrivés à Istra, je marche à côté de Florian pour le bus qui nous emmènera au camp de base plusieurs minutes s'écoulent et nous sommes enfin arrivé je me rue dans ma chambre, je rentre dans celle ci et enfile la tenue officielle de Maxime. Je m'y sens bien dedans, je met de grosse chaussette épaisse et mes claquettes Fila, je me faufile hors de ma chambre en direction les cuisines, je retrouve le cuisinier qui arbore un grand sourire en me voyant.
Juan: Ah mi cariña, comment tu va ?
Moi: Je vais bien, tu a ce que je t'ai demandée ?
Juan: Bien sur
Juan me tend une boîte, remplie de douceur de mon pays. Juan est le second du cuisiner, il doit avoir la cinquantaine et tout comme moi est portoricain, un jour je me plaignais de manger que des pâtes et Juan m'a entendu depuis une amitié nous lie, gracieusement il me prépare des mets de mon pays, particulièrement des desserts, polvo de amor, c'est de la chair de noix de coco caramélisée, budín de pasas con coco, la encore c'est du pain perdu aux raisins et coco. Et enfin mon dessert favoris, celui qui me remonte le moral, que je partage avec personne el dulce de leche c'est du flan au caramel parfois avec de la vanille ou avec du coco confit.
