Bonus #2

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J'ai hyper peur que vous n'aimiez pas ce chapitre, mais je ne le voyais pas autrement...
Vous me l'avez tous demandé, alors voilà
❤️

Paris, mai 2018

Nous étions rentrés depuis deux mois, chacun chez soi.
Ken et moi avions décidé d'un commun accord de ne pas nous installer ensemble. J'aimais mon appartement, il était attaché au sien. Et puis, j'avais déjà Sneazz qui squattait régulièrement chez moi et n'avait pas forcément envie d'avoir en plus, tout L'entourage sur mon canapé quand je me levais la nuit pour aller aux toilettes.

Deen me manquait terriblement, il ne venait plus me voir, pourtant chaque jour j'espérais entendre un « Holà Gamine ! » résonner dans le salon.
Ken le voyait régulièrement, rien n'avait changé entre eux. C'était ma seule consolation, savoir que leur relation n'était pas brisée à cause de moi.
Je traversais une période un peu plus difficile en ce moment, surtout depuis l'accident de Maya. Même par rapport à la nourriture, c'était redevenu compliqué.

Bien que je n'aie pas choisi d'habiter avec Ken, nous passions plusieurs nuits par semaine l'un chez l'autre. Il travaillait tard en studio et je passais mes journées à écrire et à rencontrer des éditeurs. C'était très étrange de se retrouver de l'autre côté du bureau.

À partir de mon journal, j'avais entamé l'écriture d'un roman, changé le nom des personnages et étoffé l'histoire pour qu'elle soit plus intéressante.

Mon portable sonna à l'autre bout de l'appart. Je me levais pour décrocher.

— Oui Ken.

C'était rare qu'il m'appelle en plein milieu de la journée.

— Ça va Beauté ?

Il avait une voix bizarre, comme si sa gorge était nouée.

— Bah oui. Qu'est-ce que t'as ?

— Rien... euh tu peux venir au studio ?

Je fronçai les sourcils. Ken détestait que je sois là quand il enregistrait. Seuls les gars avaient le droit d'être avec lui dans ce genre de moment.

— Tu es sûr que ça va ?

— Mais oui putain, tu viens ou pas ?

Il était vraiment étrange, je le sentais énervé.

— Oui, j'arrive.

— Ok bouge toi.

Décidément, il n'était pas très aimable aujourd'hui, déjà le matin quand il était parti de chez moi, je l'avais trouvé préoccupé.

— Je suis pas ton chien, parle mieux.

Je raccrochai. Fallait pas exagérer non plus.

Saisissant ma veste je quittai l'appartement pour rejoindre la bouche de métro la plus proche.

Tout le long du trajet, je me demandais ce qui pouvait bien se passer dans la tête du rappeur pour qu'il m'appelle au beau milieu de la journée pour le rejoindre.

Je sonnais et la voix d'Eliott résonna dans l'interphone.

— Oui ?

Avide Tempête Où les histoires vivent. Découvrez maintenant