_ « Votre café mademoiselle.
_ Merci.
_ Je vous en prie. »
Je décale légèrement mon ordianteur qui était actuellement posé en face de moi et prends mon café chaud en main. Je tourne ma tête du côté des quartiers de la ville tout en buvant ma boisson chaude. Mes lunettes sont légèrement plus basse que sur mon arrête du nez. J'attache mes cheveux en chignons rapide, dépose mon café et retourne à mon occupation.
Je reprends mon ordinateur en face de moi, de sorte à ce que je puisse écrire tranquillement. La table est plutôt carré alors l'espace est plutôt réduit pour avoir ma boisson à portée de main. Je commence à claquer mes doigts sur le clavier, lorsqu'une forte poigne agrippe mon épaule. Je sursaute brusquement et me retourne le regard noir.
« - Désolée crevette, je pensais pas te faire peur. Ricane « l'ours » qui se trouvait être derrière moi.
- Ca fais rien... lui répondis-je rassurée.
- Tu bosses ? Me demande-t-il.
- Oui, j'ai un partiel de lettres dans deux semaines.
- Déjà ?
- Oui.
- Les miens commencent seulement dans un mois.
- Tu fais quoi comme fac d'études ?
- Je suis en spécialité sport. Muscu si tu préfères.
- M-Mais tu as des évaluations écrites ?
- Bien sur ! Que crois-tu ?
- J-J'en sais rien c'est bien pour ça que je te demande... »Je lève mon visage pour que mon regard croise le sien, tout en m'empourprant de légères rougeurs au niveau des pommettes.
Étant face à moi, il se met alors à rigoler tout en me tapotant la tête.
« - J't'aime bien toi. »
Il me fait un clin d'œil à avec un léger sourire puis sors du café. Je rougie violemment puis décide de me reconcentrer malgré mes pensées qui fuyaient ailleurs.
Sa voix, sa présence, son odeur m'ont soudainement transcendé. Je me sens vidé de toutes émotions, comme si il m'avait volé mon coeur ainsi que mon âme. Comme si des papillons fuyaient les fleurs pour venir se réfugier à l'intérieur de mon ventre. Une sensation de nouveau retrouvée alors qu'elle m'avait brisé il n'y de cela une année entière de souffrance.
Mais je ne veux pas moi. Je ne veux pas. Je ne veux plus souffrir, plus faire confiance, plus aimer. Je ne veux ressentir que les sentiments tracées sur des pages blanches écris par des auteurs.
" I can't." Me souffle cette folie à l'intérieur de mon âme.
Non, je ne peux pas. Et seulement à cause d'un malheur qui n'a jamais cessé de me tourmenté.
"You did nothing."
" I have no one." Ne cesse de jouer cette symphonie de paroles qui s'accroche à mes tympans.
Et pourtant j'ai voulu. Et pourtant il m'a laissé, abandonnée. Et pourtant cet abandon m'a tout d'abord fasciné.
Et vous savez pourquoi ca m'a fasciné? Parce que la vision des Hommes que vous avez encrée dans votre tête n'est pas réelle. C'est simplement une deuxième image que vous obligent à croire ces hommes cruels. La vie n'est pas belle. Elle est laide, elle est sale. Elle n'est pas rose comme certains croient. Elle est rouge. Elle est empourprée de sang noir que versent ces personnes en peine. Laissant leur âme à la mort.
Est-il toujours bon de croire en quelqu'un ? Est-il mauvais de se sentir seul ?
A-t-il réellement imaginé ce que j'allais ressentir après ce qu'il allait me faire ? Qu'en est-il de moi ?
Est-il philosophique de croire à l'humanité ?
J'ai peur des gens. Je suis terrifiée.
"I'm scared of people. I'm scared of the wolrd." Tais-toi. Tais-toi !
" I'm not angry, I'm in pain." La ferme !
Je veux sortir de cette routine ! Je veux m'en aller, je veux ... je veux...
« - Levy ? »
Je ne prends pas la peine de me retourner vers la personne qui venait de m'interpeller, je range rapidement mon ordinateur dans mon sac. Je me lève brusquement, faisant tomber au passage mon gobelet de café et sors en trombe du batiment, fuyant ces faces cachées qui me sont toutes inconnues. Comme si des croix recouvraient leur visage.
Je cours, je fuie. Je veux m'en aller.
« Don't run away. But I just wanna run. »
Cette mélodie ne cesse de percer mes tympans afin de s'infiltrer à l'intérieur de mon cœur. Merde. Merde !
" I love you but you do not stop hurting me." Va te faire foutre ! Pourquoi tu ne cesses de hanter mes pensées comme une âme perdue qui ne cherche juste qu'à se venger ?! Alors que c'est moi qui ai mal! Connard ! Connard!
« - Levy !! »
Je sens une poigne forte agripper mon poignet et me retourner brusquement.
« - Hey ! Qu'est ce qu'il t'arrive ? »
"I don't have any friends"
Je me mets à hurler, laissant échapper toute ma haine, mon malheur, ma frustration, ma douleur, ma folie mentale, qui ne cessait de poignarder ma pompe vitale.
Je plonge ma tête contre sa poitrine, et continue. Je lâche cette vague de souffrance qui ne demandait qu'à quitter mes yeux.
Je hurle.
Je crie.
Je pleure.
Je suis folle.
Ses bras fins serrent ma taille et caressent légèrement le haut de mon crâne.
« - Pourquoi ?! Pourquoi moi ?! Pourquoi je n'y arrive pas ?! Pourquoi je ne l'oublis pas !?
- Ca viendra... Calme toi je t'en pris...
- Lâche moi... Lâche moi !! Laissez moi ! Laissez moi m'en aller ! Elles me suivent Juvia... Ca veut pas partir. Ca veut pas ! Hurlais-je en cognant violemment contre ma poitrine.
- Shuut, je t'en supplie, calme toi. »
"Again, again, again." La ferme j'ai dis ! Ta gueule !
« - Levy, hey... hey... me chuchote doucement Juvia dans le creux de mon oreille. Ca va aller. Je te le promet.
- Nan ! m'égosillais-je la voix brisée. Nan y'a rien qui va ! rien !
- Levy..., Levy... Calme toi... Tente de me susurrer mon amie bleutée.
- Je serais jamais à nouveau heureuse ! Plus jamais ! Il m'a abattu ! Il m'a... Il m'a défoncé. Finis-je par avouer, m'écroulant au sol, suivie par Juvia. »
« - On va s'en sortir Levy, on va s'en sortir. » Me caline calmement mon amie.
Je ne parviens pas à lui répondre et continue de verser ces larmes et ces geignements de douleur.
"You are upset."
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Une pluie marécageuse
أدب الهواةLorsque la pluie s'abat sur les cadrants des fenêtres, une jeune fille ne semble pas y prêter attention. L'amour et le temps sont sous l'emprise de cet orage grisâtre. Un souffle divin s'approche lentement de cette bleutée, inondant son cœur de perl...