{ Break your heart }

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Ça s'est passé il y a 5 mois de cela. Je venais littéralement de perdre mon amie la plus chère à mes yeux. Celle qui me comprenait, celle qui me tendait la main quand je tombais, celle qui connaissais toute mon adolescence, et la voilà partie. Et ce qui me désole le plus, c'est qu'elle s'est enfuie avec mon petit ami à cette époque.

J'ai perdu ma mère et mon père des mon plus jeune âge.

Alors, ne vivais que pour eux. Et voilà qu'ils n'ont jamais prête attention à ce que je leur ai donné. C'est à dire tout simplement mon coeur. Je leur avais tendu de mes promptes mains et c'est comme si ils l'avaient jeté au sol dès lors que j'avais tourné le dos.

Je les aimais à la folie. Que ce soit elle ou lui. Lui ? Mon coeur battait pour lui, mes veines se regorgeaient de sang à chaque fois qu'il m'embrassait. Ma poitrine ne cessait d'exploser à chaque fois qui portait ne serait ce qu'un doigt sur ma peau.

L'amour m'avait tellement rendu aveugle, que je ne me rendait pas compte de leur hypocrisie. C'est triste. C'est triste de savoir que des personnes dans le monde peuvent être aussi dépourvues de coeur noir. C'est triste de vivre une souffrance que vous ne serez jamais capable d'affliger à quelqu'un. C'est triste que le monde soit seulement triste.
C'est triste, car moi même suis triste.

Triste ? Non... plutôt pathétique.

J'ai toujours cru en eux, je pensais leur apporter ce qui leur fallait pour ne pas les lasser. J'avais tort.

On ne vit jamais seul. Mais ça ne veut pas dire que cette compagnie est toujours admirable. Au contraire, elle peut nous être nuisible.

Je rêve encore. De faire un monde un peu moins con. De tout casser, pour tout changer.

« - Je rêve avec toi. »

Je me retourne brusquement suite à cette réponse qui n'avait même pas été demandée.

« - Qu'Est ce que tu fais ici? Demandais-je surprise tout en baissant la tête.
- Depuis tout à l'heure je ne te vois que pleurer. Je m'inquiétais. M'avoue-t-il en se grattant l'arrière du crâne. »

Un léger sourire se dessine au coin de mes lèvres, et au fond de moi je ressens une légère tension cachée dans mon coeur. Est-ce lui qui me ferait cet effet là ?

« - Pourquoi tu pleures crevette ? Pourquoi tu es triste alors que cette soirée commençait bien ? Doit-elle tourner au drame pour ne plus que tu verses de larmes ?
- N'importe quoi... reniflais-je bruyamment. »

Je lève doucement mon regard embrumé vers ses pupilles acier. Ses longs cheveux noirs retombent sauvagement sur ses reins. Rien de féminin, mais ca empoigne plutôt plus puissamment sa virilité. Son air froid et rigide ne cesse de me lancer ces pics de glace. Son allure fière et masculine lui donne des airs de dragons divins.

Ses longs bras et musclés longent ses abdos latéraux et retombent au milieu de ses cuisses larges.

Ses piercings sont liés à sa chair et sa peau sur le nez et les oreilles. Ses canines blanches longent sa lèvre inférieure, sa gorge lisse roucoule doucement lorsqu'il respire.

Une boule se forme au niveau de mon ventre et je peine à le regarder une nouvelle fois droit dans les yeux. Il m'attire tel un aimant tel que c'est la première fois que je me confronte à lui. Mes jambes tremblent légèrement et mes larmes ont cessés. Il est ma lumière lors du tonnerre et est ma pluie lorsque je souffle sur une fleur.

Rien qu'en le voyant mon état se dégrade et il ne m'est jamais arrivé de me sentir si faible.

Une légère brise vient souffler au creux de mes oreilles et la fraîcheur me picote le nez. Et pourtant peu m'importe à présent.

Depuis le début de la soirée je n'ai pas bu. Malgré ce fait, je n'ai pas froid sous ce temps presque neigeux.

« - Gajeel ?
- Hm? Me répond-il scrutant les étoiles, bien concentré à en voir scintiller plus que d'autres.
- Tu en connais beaucoup sur l'amour? »

Il porte soudainement son regard sur moi sous la surprise et me demande avec incompréhension :

« - L'amour ?
- Oui...
- Nan, pas vraiment. Dit-il simplement.
- E-Et la souffrance ? Ai-je lâchée sous un désespoir absolu.
- Ouais, assez pour décider de ne plus voir mes amis dans cette merde. »

Son ton est doux mais sec à la fois. La lenteur de ses gestes me montre qu'il a bu mais n'est pas non plus dans l'état d'un homme ivre.

Il empoche son paquet de cigarette et en colle une sur ses lèvres. Il l'allume à l'aide de son briquet et n'hésite pas longtemps après à la retirer en là coinçant entre deux doigts afin de recracher la fumée âcre qu'il avait aspirée auparavant.

« - Je sais pas ce que je fou ici. Je sais pas ce que me veut ce monde de merde. Je ne sais pas pourquoi il m'a amené dans ce bordel, et je ne sais pas non plus pourquoi je fume cette clope a côté de toi. Je ne sais rien, et personne ne sait rien sur l'amour croit moi.
- Hm...
- Je ne sais pas pourquoi tu pleures, je ne sais pas pourquoi je suis peut être en train de perdre une soirée aux côtés d'une meuf. Mais j'en gagne une avec toi. Continue-t-il. Mais je ne sais pas si c'est quelque chose de bon. Et toi t'en sais quelque de chose ?
- Non... soufflais-je.
- Alors pourquoi se poser autant de question ? T'as l'occasion d'aller t'éclater, d'aller passer une soirée géniale aux côtés de tes amis, de l'alcool et du tabac. Alors pourquoi t'es là ? Me lâche-t-il en se tournant vers moi, son regard transperçant mes pensées.
- J'en sais rien non plus ...
- T'as peut être l'air plus futée que moi, mais ça n'empêche pas qu'à des moments il faudrait arrêter de réfléchir et avancer sans regarder ne serait-ce qu'une fois. Et tu verras que ton coeur sûrement endolori ira déjà mieux.
- Peut être...
- Je suis pas con tu sais. Et je vois bien que tu vas mal. Et j'avoue que ça m'embête de rien pouvoir faire. »

Une fine larme s'évade de mes yeux noyés mais je m'empêche d'en verser un ruissellement.

Il attrape gentiment ma main et la porte contre sa poitrine.

« - Tu sens ça ? A chaque battement une étoile sombre, mais les fées de notre monde rétablissent les ombres. Et je ne crois pas que tu sois mon étoile Lévy McGarden. Tu es ma fée. Déclare-t-il en finissant par jeter un coup d'œil au ciel. »

Cette nuit la j'ai enfin perçu le secret des étoiles. Et j'y crois.

Cette nuit la j'ai senti mon coeur vivre à nouveau malgré le fait de l'avoir senti se ficeler suite à ses paroles.

La lune reflétait un monde mais qui disparaissait sous l'emprise d'une chaleur divine.

Le soir, le monde nous paraît noir, alors qu'il transperce seulement les ténèbres avec des comètes.

Je suis le ciel et tu es ma bonne étoile.

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Bonsoir à tous. Je suis désolée du retard, et de l'attente, je vais vous avouer que l'inspiration en premier a été dure à trouver mais je n'ai plus trop la tête à écrire.

Pour la simple et bonne raison qu'en réalité je viens moi aussi de perdre ma meilleure amie... donc voilà, c'est très très douloureux et je vous pris de comprendre et de pas m'en vouloir si je ne poste plus très régulièrement ni correctement.

À bientôt. A.T🎈

Une pluie marécageuse Où les histoires vivent. Découvrez maintenant