Tenshi to Akuma

IV

Et voilà maintenant quelques semaines qu'Ayame et Izuku vivaient ensemble. Ils travaillaient toujours au bar, mais plus Hakagure. Dabi avait effacé les mémoires d'Ochako et Tsuyu. Il leur avait fait croire que ce jour-là, le bar était fermé, et que Tooru avait démissionné, étant débauchée autre part. Dès à présent, c'était Katsuki qui était cuisinier. Et le grand noiraud était un barman, avec Ayame et Izuku. Bien que le vert soit plus serveur que barman.

Dring Dring Driiiiiing

Ayame se redressa et éteint le réveil de son téléphone. Elle avait changé de pyjama, optant pour quelque chose de plus chaud. Elle se leva et s'étira. En lâchant un bâillement, elle ouvrit sa fenêtre et ses volets. Un vent plus froid repoussa ses cheveux de son visage. Elle poussa un soupire et bâilla à nouveau. Soudain, l'odeur du café aiguisa ses sens. Elle tourna la tête vers la porte et sentit doucement l'air. Izuku avait préparé le café? Mais les éclats de voix lui disaient le contraire. Elle ouvrit doucement la porte et sortit la tête en regardant autours. Katsuki était assit à la table, en face d'Izuku et ils papotaient gaiement. La rouquine s'avança dans le couloir et entra doucement dans la cuisine/salle à manger. Katsuki la salua d'un mouvement de tête et Izuku d'un mouvement de main et un grand sourire. Elle sourit aussi et s'apprêta à aller dans la cuisine quand elle percuta quelque chose. 

-Bonjour, princesse~ Tu es un peu en retard, tu sais~? dit Dabi, un peu au dessus d'elle 

-C'est sûr que si tu restes comme ça tout en étant confortable, je vais me rendormir debout et tomber et mourir.. bâilla-t-elle, encore endormie

Elle referma les yeux et il passa son bras autours de sa taille pour la maintenir en ricanant légèrement. Il l'assit doucement et posa une tasse devant elle. Katsuki et Izuku continuaient leur débat et débattaient sur le menu. "Changer" était l'idée de Katsuki, "Garder" était celle d'Izuku. La rouquine commença à boire son café, et lorsqu'elle finit sa tasse, elle eut l'impression de renaître. Dabi ricana devant sa mine soudainement bien réveillée. Ayame débarrassa et nettoya sa tasse puis alla se préparer. 

Elle enfila un collant, une jupe, une chemise et un petit gilet. Elle coiffa ses longs cheveux roux et les attacha en chignon. Il fallait qu'elle pense à les couper, ils atteignaient presque sa taille. Elle rejoint les garçons et constata qu'ils l'attendaient. Et ils partirent tous les quatre, chahutant doucement. Surtout Izuku et Katsuki, en vérité. Ayame riait doucement et Dabi les suivait simplement, les mains dans les poches. Ils ouvrirent et quelques temps après, Ochako et Tsuyu arrivèrent, en saluant tout le monde. 

Minetta arriva, toujours comme d'habitude. Shouto aussi, mais il prenait deux cafés maintenant. Ayame et Dabi partagèrent donc le bar, et sans cesses, il passait derrière elle en soufflant doucement dans son cou. A chaque fois, elle frissonnait et elle lui lançait un regard accusateur. Puis il riait doucement. Vivant avec un ange et fréquentant des démons, la rouquine savait reconnaître les humains et non humains. Et elle voyait qu'il y en avait de toutes sortes dans son bar. Tooru n'était pas revenue, mais de temps à autres, elle était sûre de la voir la fixer, d'un coin de la rue. Mais à chaque fois, Dabi posait sa main sur son épaule. Et quand elle regardait à nouveau dans la direction où elle était sûre de l'avoir vue, la jeune femme avait disparue. 

Dabi avait mit plusieurs fois Ayame en garde, Tooru Hakagure voulait très certainement sa mort, de façon intense et violente. Il la protégerait, mais il se pourrait bien que Tooru la prenne par surprise. La demoiselle était peut-être devenue un peu paranoïaque. Et puis le noiraud la laissait rarement seule, il s'assurait toujours que quelqu'un soit avec elle. La jeune femme trouvait cela un peu étouffant, à la longue. Elle voulut dire quelque chose à Izuku, mais remarqua que ce dernier fixait intensément Katsuki, comme s'il était hypnotisé par le démon blond. Et la rouquine allait se servir de ça. Prenant place à côté du vert, elle posa ses mains sur le verre du bar. 

-Tu t'intéresse à lui? demanda-t-elle doucement

Izuku rougit violemment. Et il tourna la tête. Ayame se balança doucement, fredonnant avec bonheur. 

-Tu n'as qu'à l'inviter à un rendez-vous, je verrai avec Dabi pour qu'il reste avec moi la soirée! sourit-elle

Et un sourire enfantin revint sur le visage de son meilleur ami. Bien sûr qu'elle ne verrait pas avec Dabi pour qu'il reste avec elle la soirée. Elle voulait juste rester un peu seule... Et se plonger dans les nombreuses lettres d'excuses de son père, pour savoir si elle le pardonnerait ou pas. Et le reste de la semaine s'écoula comme d'habitude. Le samedi après-midi, Izuku entreprit de couper les cheveux d'Ayame pour qu'ils arrivent au creux de son dos. Puis il se prépara. La rouquine lui sourit et lui indiqua que le noiraud devait la rejoindre plus tard. 

Et c'est le coeur léger qu'Izuku alla au lieu de rendez-vous avec Katsuki et qu'il attendit ce dernier. Il arriva assez vite, un petit bouquet de fleurs en main. Un peu gêné, il le tendit au vert, le remerciant de l'avoir invité. La soirée passa tranquillement. Un peu alcoolisés à la fin de la soirée, Katsuki guida Izuku jusque chez lui, puisque Dabi était certainement chez le vert, à faire des papouilles à la jolie barman. Et donc, une fois la porte fermée, Katsuki plaqua l'ange contre le mur et l'embrassa passionnément tout en déboutonnant avec précipitation sa chemise. 

Hum Hum.

Les deux jeunes hommes rougirent brutalement puis se retournèrent pour voir Dabi, une cuillère en bouche, un pot de glace dans le main. Izuku parut soudain extrêmement gêné et reboutonna sa chemise.

-Je.. Je ne pensais pas qu'Ayame et toi... Serez ici... Je... Je pensais que vous serez chez nous... dit-il

Le pot et la cuillère tombèrent soudainement, brutalement, violemment. Les yeux bleus du plus grands s'écarquillèrent. Izuku et Katsuki se regardèrent sans vraiment comprendre.

-Ayame... N'est pas ici. Tu... N'étais pas avec elle ce soir? dit Dabi, d'un ton étrange 

-Eh bien... Elle m'a dit que... Que tu serais chez nous, ce soir... Non? 

Le noiraud sentit son sang ne faire qu'un tour. Il se précipita à l'extérieur en entreprit une course folle jusqu'à l'appartement de la rouquine pour le retrouver... 

Complètement vide.

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1069 mots pour celui la et tout commence c: