En se retournant, Dabi vit Izuku et Katsuki, essoufflés. Ils se regardèrent, et en un regard ils comprirent. Le noiraud s'élança dans les escaliers de l'immeuble, ils devaient prendre de la hauteur et vite. Arrivé en haut il s'appuya sur le bord et observa la ville aux alentours. Etant le cadet de Satan, ses sens étaient tout aussi sur développés que ceux de ses frères. Et il reconnaîtrait le parfum d'Ayame entre milles, et à des milliers de kilomètres de lui. Un mélange de pêche douce et d'un peu de café.
Il la repéra soudain, et sentit la colère l'envahir.
-Espèce de sale petite merde. siffla-t-il entre ses dents
-Lâchez-moi! Je ne vous connais pas! criait la jeune femme
-Fermes voir ta petite bouche avec que je ne mette quelque chose dedans pour te faire taire. dit l'homme d'une voix menaçante
La rouquine déglutit. La prise sur son bras nu était étrangement chaude par rapport à l'air de la nuit. Soudain, son dos rencontra une surface froide et dure, un mur. Celui qui l'avait amenée jusqu'ici planait au dessus d'elle, son aura effrayante et écrasante l'englobait totalement, et elle était pétrifiée. Elle leva la tête pour voir le visage de son agresseur et ses orbes vertes rencontrèrent des orbes d'un bleu hypnotisant ressemblant à s'y méprendre à celles de...
-Dabi? demanda-t-elle en levant les mains pour prendre le visage de l'inconnu
Et quand ce même visage se tordit en un rictus effrayant, elle se plaqua un peu plus contre le mur, ramenant ses mains contre elle. L'autre posa ses mains de part et d'autre de sa tête et rapprocha son visage. Très prêt. Beaucoup trop prêt. Cet homme n'était pas Dabi! Elle n'acceptait une telle proximité qu'avec le noiraud! Et, par réflexes, la rouquine leva la main et l'abattit de toutes ses forces sur la joue de cette personne. Le choc lui fit mal et le bruit résonna fort dans la rue vide. Si bien que les quelques jeunes qui se trouvaient là laissèrent échapper de grands rires.
Cependant, l'homme qui ressemblait tant à Dabi ne l'entendit pas de cette manière et saisit violemment les poignets de la jeune femme, la plaquant à nouveau au mur, s'assurant au passage que sa tête cogne contre la dureté de la surface derrière elle. Le choc fut assez fort pour qu'Ayame soit un peu sonnée.
-Tu ne veux pas abdiquer? Très bien. Je vois que Dabi t'a bien dressée. Mais il n'a pas le droit. Il se joue juste de toi en attendant que l'ange qui lui est destiné te tue. Les humains ne sont que des jouets pour lui, d'autant plus qu'en tant que fils de Satan, il peut en envoûter autant qu'il veut et les regarder s'entre-tuer pour lui. Mon petit frère est un sadique né, doublé d'un beau parleur avec une belle gueule. Ah, je sens, la déchéance de ton esprit~ Je suis sûr que c'est ce qu'il attend de sentir aussi~ Tes doutes sont tellement délicieux~ chuchota-t-il tout contre son cou
La pression sur les poignets de la rouquine n'avait fait qu'augmenter à chaque mot, mais peu lui importait. Disait-il vrai? Disait-il faux? Dabi était vraiment un sadique né doublé d'un beau parleur avec une belle gueule? Ou bien c'était cet homme, cet homme qui le connaissait depuis la naissance, cet homme qui était son frère aîné. Les démons étaient certes réputés pour être mauvais et apporter le malheur. Il était vrai que depuis qu'il était entré dans sa vie, Dabi avait tout détruit. Bien qu'elle ne trouve pas cela mauvais ou même dérangeant. Mais maintenant qu'elle y pensait... Plus rien n'était comme avant. La pression se retira et elle glissa le long du mur. Que devait-elle faire? Dire? Penser? Qui devait-elle croire? Qui avait raison? Qui avait tord? Qui était vraiment cet homme aux beaux yeux qui, en deux jours, l'avait violemment projetée dans un monde pleins de dangers et où sa tête semblait être mise à prix?
-Espèce d'enfoiré. Tu t'es bien amusé? J'espère que t'as apprécié ta partie, parce que c'est terminé. claqua froidement Dabi
Le plus grand ricana. Et un hurlement déchirant s'éleva de derrière le noiraud. Il fit volte-face pour trouver Ayame, à genoux, le front contre le sol, les mains de part et d'autre de la tête à hurler comme si elle se vidait de son sang. Il se précipita à ses côtés en même temps qu'Izuku. Mais elle continuait d'hurler. L'ange posa sa main sur le dos de la jeune femme et elle cessa ses cris. Elle s'endormit, même. Dabi poussa un soupire de soulagement et s'apprêta à la soulever lorsque l'autre jeune homme le fit. Il lui lança un regard intrigué.
-Désolé, Dabi... Mais tu devrais sortir sa vie. Tu l'as assez tourmentée comme ça. Je... Je me doute bien que tu ne te joueras pas d'elle... Mais... Elle reste ma meilleure amie et... Par ta faute... Elle est danger. dit calmement Izuku
Le noiraud sentit quelque chose en lui se briser. Il savait que l'ange ne pensait qu'au bien de sa meilleure amie... Mais l'entendre ainsi dit lui faisait... Tellement... Tellement mal. Il se contenta de doucement hocher la tête. Il déposa un petit baiser sur le front de l'endormie, avant de mettre les mains dans les poches et de s'éloigner. Katsuki se mit face à ce qui était censé être son petit ami.
-Oï, oï, oï! T'es pas sérieux là!? C'est quoi ton problème, sérieux!? Y'avait rien de mal! Elle est pas en danger tant qu'il est là! s'exclama le blond
-Ah oui? Alors explique moi la brûlure à son bras et les bleus sur ses poignets? rétorqua le plus petit
Katsuki ne pouvait pas ignorer ses blessures. Il se contenta de lâcher un "tch" avant de rejoindre son ami tandis qu'Izuku ramenait la rouquine chez elle. Il soigna ses blessures et l'allongea. Maintenant que Dabi était parti, tout allait redevenir comme avant. Elle l'oublierait vite, et tout irait bien. Izuku dormirait encore cette nuit chez sa meilleure amie, et après, il retournerait chez lui. Il effleura une mèche de la jeune femme et sourit. Oui, ça ne faisait aucuns doutes que tout irait mieux maintenant.
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C'EST LE DRAME
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Tenshi to Akuma
FanfictionDieu et Satan passèrent un pacte jadis. Tous les millénaires, un démon et un ange doivent se marier et avoir au moins un enfant ensemble, pour rééquilibrer les forces présentes dans l'entre-deux. Après cela, les dirigeants créèrent les humais. Toujo...