Dabi marchait dans la rue vide. Il ne pouvait pas parler, sa gorge était trop serrée pour cela. Il ne voulait pas pleurer, question de fierté. Au détour d'une rue, une jolie blonde pulpeuse était là, une robe courte moulant un peu trop ses formes. Ses yeux bleus pétillaient de joie et son sourire rouge sur sa peau pâle aurait fait craquer n'importe qui.
Mais pas Dabi. Il voyait clair dans son jeu. Mais jamais, au grand jamais, peu importe ô combien elle était belle et désirable, Hakagure Tooru ne remplacerait jamais Tsuri Ayame. Le jeune homme passa à côté de l'ange sans y porter quelconque attention. Il la bouscula même.
-Mais, Dabi, tu ne peux plus fréquenter Aya- commença-t-elle
-Fermes la. Je t'interdis de prononcer ton prénom, ange de mes deux. Tu nous as espionnés tout ce temps, hein? Ça m'étonnerait même pas, t'es tellement pathétique. lâcha le noiraud
Faisant volte-face, il se saisit du col de la blonde et la souleva pour qu'elle atteigne à peu près son visage, sans trop l'approcher. Il était énervé, et c'était elle qui se trouvait sur sa route à ce moment là, tant pis pour elle.
-T'es contente, hein? J'peux plus m'approcher d'Ayame, j'peux même plus limite être dans la même ville qu'elle. Haha, ô combien c'est amusant, on s'amuse, on rigole! Tu vas bien te marrer toi, hein? Mais t'as cru quoi au juste? Que j'allais venir dans tes seins plus gros que ton cerveau? Rêves toujours. T'es pathétique. T'es juste horriblement laide et idiote. Et n'oses même pas pouvoir ne serait-ce qu'un jour remplacer Ayame. Alors essaies encore de seulement tenter quoi que ce soit et j'te jure d'éclater ta p'tite gueule de conne. Compris?!
Et sur ces magnifiques mots, il la repoussa et reprit sa route, mains dans les poches, prenant de grandes inspirations pour se calmer et éviter de brûler tout ce qui l'entourait. Il retourna à l'appartement et se servit un verre de whisky. Il entendit à peine Katsuki rentrer. Leur appartement était un appartement de luxe, en hauteur. Ils avaient une vue sur une très grande partie de la ville. Le noiraud était donc assit dans le canapé en face de la baie vitrée. Son verre en main, il observa les lampadaires briller telles des pierres précieuses jetées sur une nappe noire et éclairées d'une lumière tamisée. Il porta le verre à ses lèvres.
Et il soupira. En quelques mois, la rouquine l'avait complètement changé. Elle l'avait fragilisé et ouvert à elle. Dabi avait couché avec de nombreuses humaines et démones, mais elles avaient toutes finit par mourir de la main d'un de ses frères sans que vraiment, il n'y porte de l'attention. Et pourtant là, quand elle avait été en danger, il n'avait pas hésité une seconde à s'élancer à son secours, peu importe le prix qu'il aurait eut à payer. Ses grands yeux verts et innocents l'avait touché. Ayame Tsuri était un brin de femme plein d'entrain dont les sourires et les regards étaient inestimables. Pour une jeune femme comme elle, ce serait criminel de ne pas mettre sa vie en jeu.
Il s'appuya sur ses genoux et regarda ses pieds. Qu'est-ce qu'elle allait lui manquer. Elle, ses tics de langages, ses mimiques, sa voix, son parfum, ses yeux.
Bordel de merde, se dit-il. Je suis tombé amoureux putain.
Et le reste de l'automne s'écoula ainsi, dans un calme mortifiant. Dabi était mou. Il n'avait plus envie de rien faire. Il se contentait de se coucher à des heures impossibles pour boire quand il se réveillait jusqu'à, à nouveau, tomber dans le sommeil jusqu'au lendemain. Katsuki n'en pouvait plus de le voir dans cet état, et de temps à autres, il réussissait à le faire sortir. Mais dehors, ils évitaient les parcs et les étendues vertes, le orange était encore trop présent. Bien qu'ayant renoncer à la jeune femme, le noiraud ne s'empêcha pas de s'assurer que tout allait bien pour elle. A chaque fois qu'il était dehors, il passait non loin du bar, pour la voir servir ses clients. Il vit aussi l'autre blondasse qui semblait se venter de quelque chose dès qu'elle passait à proximité de sa supérieure.
De temps en temps, lorsqu'il se réveillait la nuit, il rendait une petite visite nocturne à sa rouquine. Et il constata qu'elle portait un de ses t-shirts pour pyjama. C'est vrai qu'il en avait oublié un, une fois. Et le voir ainsi utilisé le concerta dans l'idée que finalement, ce n'était pas une mauvaise chose de l'avoir oublié. Parfois, il s'autorisait des petites choses, comme lui caresser les cheveux ou encore déposer un petit baiser sur son front.
Et cela continua comme ça tout le long du mois d'octobre. En novembre, il dormait plus et était démotivé par le froid. Et rien n'allait en s'améliorant. Il faisait toujours plus froid, le temps était de pire en pire, il n'avait vraiment aucunes motivations à rien. Même passer s'assurer que sa petite rousse allait bien relevait de l'impossible. Alors il restait juste couché, à espérer que rien n'était arrivé à la jolie demoiselle. Il vit comme ça une grande période.
Jusqu'au jour où, une semaine avant Noël, Katsuki vint le réveiller, un vague sourire aux lèvres.
-Mec, viens. C'est super important. dit le blond
-Si c'est pas Ayame, j'en ai rien à foutre. grommela le noiraud, en tentant de se rendormir
C'était sans compter sur le fait que son colocataire n'ouvre les volets et la fenêtre. Cette action lui valut un regard assassin du fils de Satan, mais il se contenta de sourire de façon provocante.
-Lèves voir ton cul, la Belle aux Bois Dormants. C'est pour parler de la femme de ta vie que je te réveille.
En entendant cette appellation, Dabi se retrouva comme par magie dans la salle à manger. Cependant, à la table n'était pas assisse la rouquine, mais son meilleur ami aux yeux verts dont le visage semblait préoccupé. A la vue du jeune homme, il se leva et s'inclina.
-Je suis terriblement désolé pour tout ce que je t'ai dit! Je... Je regrette vraiment... Je n'avais pas vu... A quel point elle avait besoin de toi! Depuis que vous n'êtes plus... L'un près de l'autre on va dire... Tooru n'arrête pas de se venter... Des soi-disant cadeaux que tu lui fais... Et ce soir, elle a dit haut et fort que tu l'avais demandée en mariage! A peine avait-elle finit sa phrase... Qu'Ayame a fondue en larmes... Je n'arrivai pas à la calmer, elle était inconsolable, alors... Je l'ai ramenée chez elle... Et je... J'ai vu qu'à cause de moi, elle avait voir un psychologue une fois par semaine et qu'elle prenait des anti-dépresseurs tous les jours... D'après l'un des rapports de son psychologue... Ce n'est pas tant le fait que tu te sois éloigné, même si ça joue un grand rôle... C'est aussi le fait que Tooru ne cesse de la harceler, le fait qu'elle se réveille seule, et ce genre de chose... déclara le plus petit
-Redresses toi, c'est finit maintenant. Tu viens me dire que tu m'autorises à lui tourner à nouveau autours, je ne rêve pas? dit Dabi d'une voix qu'il voulait neutre mais qui trahissait tout de même une certaine satisfaction
-Oui! Elle a renoué avec son père il n'y a pas longtemps et j'ai eu une idée... J'ai prit contact avec sa mère... Et j'ai invité tous nos parents au bar pour Noël! Et eum... J'aimerai que vous deux... Vous veniez aussi... !
Dabi sentit un sourire de victoire s'installer sur son visage. Il avait une semaine pour organiser les retrouvailles avec sa rouquine.
--------------------------------------------------------------------
1264 omg
J'ai battu mon record là, non? xD
VOUS LISEZ
Tenshi to Akuma
FanfictionDieu et Satan passèrent un pacte jadis. Tous les millénaires, un démon et un ange doivent se marier et avoir au moins un enfant ensemble, pour rééquilibrer les forces présentes dans l'entre-deux. Après cela, les dirigeants créèrent les humais. Toujo...