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Akira et son ex-femme se regardèrent, plutôt perplexes. Qu'est-ce que faisait leur fille à même le sol face à un jeune homme aux allures peu rassurantes? Après tout, ces cicatrices auraient effrayées n'importe quoi, mais visiblement pas leur fille unique. Cette dernière était en pleine crise de rires avec l'inconnu qu'elle semblait connaître mieux que personne. Puis finalement, Dabi se leva et aida la rouquine à faire de même. Il rangea le chiot dans sa poche et bâilla. Ayame remit bien sa jupe et adressa un sourire gêné aux autres. 

-Et comme vous voyez, il s'agit de- commença Tooru

-Ayaya!! Est ton éri?! cria une petite voix 

Ladite Ayaya rougit de trois teintes de rouge. 

-Mais non, ma puce. Ce n'est pas son chéri! s'exclama Akira, sûr de lui 

-Eh bien... C'est-à-dire que... J'aurai bien voulut lui demander ce soir, mais... Disons que... La situation actuelle ne s'y prête pas vraiment, monsieur Tsuri. dit Dabi

-Lui demander quoi? demandèrent à l'unisson Izuku, Katsuki, Akira et Lise 

Le noiraud sourit, de son légendaire sourire mystérieux. 

-J'aimerai officiellement lui demander si elle souhaiterait être ma petite amie. 

Il n'avait regardé personne d'autre que la rousse tout le temps de sa réplique. Cette dernière rougit encore plus. Elle n'arrivait pas à parler, alors elle se contenta d'hocher la tête. Et il passa son bras autours de ses épaules, la tirant vers lui. Il l'enlaça doucement tandis qu'Izuku et Katsuki poussèrent un soupire bruyant, l'air de dire "bah c'était pas trop tôt, hein". 

Tooru avait disparue des radars, Ayame était sûrement à nouveau en danger. Peu leur importait, ils s'en inquiéteraient le lendemain. Ils passèrent la soirée à papoter. Puis arriva le moment le plus gênant de la vie de la rouquine. Lise, aussi rousse que sa fille, s'avança vers cette dernière et Dabi. Elle engagea la conversation sur des choses communes. De quelle manière s'étaient-ils rencontrés? Quand avaient-ils compris? Puis soudain, comme si elle n'avait pas pu la retenir, une question lui échappa.

-Au fait, vous l'avez déjà fait? Vous savez, avant de vous mettre ensemble? 

Dabi réprima un éclat de rire et Ayame avala sa gorgée de travers. Si bien que la rouquine s'étouffa. Le noiraud dut doucement frapper dans son dos tout en calmant son propre fou rire. Disons que voir la barman rouge jusqu'aux oreilles, visiblement gênée, et au bord de la mort à cause d'une gorgée d'eau était une vue assez drôle. Lorsqu'Ayame reprit contenance, sa mère semblait toujours attendre sa réponse.

-N-non, maman... bégaya la jeune femme 

-Oh. Moi à ton âge, j'avais déjà plusieurs copains en même temps, tu sais? Ils savaient tous me satisfaire, de façons différentes. C'était intéressant. répondit la mère 

-Vous savez, Ayame n'a pas besoin plusieurs petits-amis en plus de moi. Je serai la satisfaire, en-

Sachant que son petit-ami allait déblatérer des obscénités, la susnommée s'empressa de lui enfoncer un petit four dans la bouche, rouge de gêne et de honte. Ce dernier ria et mangea ce fameux petit four. Et la port s'ouvrit dans un certain fracas. Une jeune femme haute d'1m73 se tenait là, un sweat noir et un short. Ses longs cheveux marrons-noirs et ses yeux oranges rappelèrent vaguement quelque chose à Ayame. Derrière elle, Todoroki-san et Shinsou-san.

-Alors comme ça, ça invite pas sa grande soeur à une fête de Noël!? Je t'ai connu plus vif d'esprit, Dabi! s'exclama-t-elle

Dabi réprima un frisson puis tenta de sourire. Ce qui donna quelque chose d'assez étrange, entre un rictus de peur et un rictus qui semblait dire "je sens que je vais mourir dans d'atroces souffrances". La brune éclata de rire tandis que Shouto et Hitoshi saluèrent tout le monde.

-D-Docteur... ? demanda Ayame

-Ah, Tsuri-chan. Je ne pensais pas vous revoir dans de telles circonstances. dit le jeune homme en frottant sa nuque, visiblement gêné 

Ils échangèrent un sourire gêné. Puis Dabi se fit violemment réprimander par sa soeur. Et Shouto indiqua à Ayame de ne pas faire attention aux disputes de ses aînés. Puis la rouquine eut un bug? Ses aînés? Dabi et Agathe? Doooonc... Il y avait Agathe tout en haut, Dabi, Shouto et cet homme. Y en avait-il d'autres encore? Le noiraud passa son bras autours de ses épaules.

-Tu te demandes combien on est, c'est ça~? interrogea-t-il

-Je commence à me dire que tu lis dans les pensées. éluda-t-elle

Il ria doucement.

-D'abord, il y a Agathe, puis Natsuo, Fuyumi, Kevin, moi et Shouto. Agathe n'est pas notre soeur soeur, sa mère est différente de la nôtre, mais elle a autant, voire plus, de force que nous. Alors, elle nous fait un peu peur... confia le plus grand, d'un ton rempli d'effroi 

La rouquine ria. Et on la fit beaucoup boire. Si bien qu'elle ne se rappela pas la fin de la soirée. Tout ce qu'elle sait, c'est qu'on la ramenée chez elle, puisqu'elle était dans son lit. Ou bien, elle était chez quelqu'un. Elle se sentait enveloppée de chaleur, comme dans une couette chauffante. Elle se sentit cependant légèrement... Dénudée. En passant la main sur sa taille, elle rencontra néanmoins une autre main, mais... Aucuns tissus. Prise de panique, elle se redressa soudainement pour découvrir qu'elle était en sous-vêtements et que le bras autours de sa taille était celui de Dabi. Soupirant de soulagement, elle se laissa retomber en arrière. 

-Bonjour princesse~ On est agitée si tôt après avoir autant bu~? chantonna la voix endormie de Dabi 

-Disons que j'ai vérifié si je n'avais pas fait de bêtises... avoua ladite princesse 

-Comme coucher avec quelqu'un en étant pompette~? 

La jeune femme rougit et regarda ailleurs. Le noiraud ria et la tira contre lui. Il se cala bien et ferma à nouveau les yeux. 

-Restons encore comme ça cinq minutes au moins~ 

-Et au plus?

-Plus l'infini~ C'est la seule chose que je connaisse en maths~ 

La rouquine sourit et remonta les couvertures. C'était un lendemain de soirée, ils pouvaient bien se reposer encore. Dabi semblait déjà s'être rendormi, et Ayame observa son visage calme. Elle passa lentement ses doigts sur les cicatrices violacées et les agrafes argentées. Les cicatrices était rugueuses, mais Ayame trouvait cela agréable. Elle sourit et ferma à nouveau les yeux. Oui, ils étaient bien là.

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1026 pour celui la héhéhéhéhéhéhé

Tenshi to AkumaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant